ὑστερέω-ῶ (f. ήσω, ao. ὑστέρησα, pf. ὑστέρηκα ; pass. seul. ao. ὑστερήθην) :A intr.
I (
avec un suj. de pers.) être en arrière,
d’où : 1 venir trop tard, être en retard, HDT.
1, 70 ; XÉN.
Hell. 5, 1, 3 ; PLAT.
Gorg. 447 c,
etc. ; ὑστερεῖν τινος εἰς τόπον, XÉN.
Hell. 3, 5, 25, arriver après qqn dans un lieu ; ὑ. μάχης, XÉN.
An. 1, 7, 12, n’arriver qu’après le combat ; τῆς πατρίδος, XÉN.
Ages. 2, 1, venir trop tard au secours de sa patrie ; τῶν καιρῶν, ARSTT.
Soph. el. 16, 5, manquer les occasions ; τῆς βοηθείας, DS.
13, 110 ; ou avec le dat. : τῇ βοηθείᾳ, DÉM.
1346, 9, apporter du secours trop tard ;
2 fig. être en arrière de : τινος, DÉM.
447, 25, etc. être inférieur à qqn ; ἔν τινι, PLAT.
Rsp. 484 d, en qqe ch. ; τινί τινος, PLAT.
Rsp. 539 e, à qqn en qqe ch. ;
3 être en arrière de, manquer de : πολλῶν, DÉM.
447, 28, être dépourvu de beaucoup de choses ;
abs. être dans le besoin, NT.
Luc. 15, 14 ; 1Cor. 8, 8 ; II (
avec un suj. de ch.) être en arrière, être insuffisant, faire défaut, DIOSC.
5, 86 ; ὑστερήσαντος οἴνου, NT.
Joh. 2, 3, le vin ayant manqué ;
B tr. laisser en arrière,
d’où priver de : οἴνου ὑστερηθῆναι, JOS.
A.J. 15, 6, 7, manquer (
litt. être privé) de vin ;
Moy. manquer de,
gén. DS.
18, 71 ; NT.
Rom. 3, 23.
➳ Fut. moy. ὑστερήσομαι au sens pass. EUR. I.A. 1203.
Étym. ὕστερος.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »