'η, ον, seul. fém. (s.-e. ἡμέρα) dans des expressions adverbiales, le troisième jour, càd. le surlendemain : ἐς τ' αὔριον ἔς τ' ἔννηφιν (épq.) HÉS. O. 408, jusqu’à demain ou après-demain ; εἰς ἔνην, AR. Ach. 172 ; ἔνης, AR. Eccl. 796, et postér. en prose : ἐς ἔνην, DC. 47, 41, après-demain, le surlendemain.

Étym. indo-europ. *h₁eno-, celui-là ; cf. ἐκεῖνος.

'

ou mieux ἕνος, η, ον : de la période précédente, particul. :
      1 de l’année précédente, TH. H.P. 3, 4, 6 ; ἕναι ἀρχαί, DÉM. 775, 25, magistratures dont le temps vient d’expirer ;
      2 du jour précédent ; d’où subst. ἡ ἔνη, att. ἕνη (s.-e. ἡμέρα) le jour qui précède la nouvelle lune (νουμηνία) ; p. suite, le dernier jour du mois : ἕνη καὶ νέα, LYS. 167, 8 ; ἕνη τε καὶ νέα, AR. Nub. 1134, la précédente lune et la nouvelle, càd. le dernier jour du mois, limite des deux lunaisons ;
      3 p. ext. vieux, ancien, p. opp. à νέος, PLAT. Crat. 409 b.

Étym. indo-europ. *sénos, ancien, vieux ; cf. sscr. sána, lat. senex.

η, ον, found only in oblique cases of fem., gen. ἔνης, Ep. ἔνηφι, dat. ἔνῃ, acc. ἔνην, in the sense of εἰς τρίτην, the day after tomorrow; ἔς τ’ αὔριον ἔς τε ἔνηφιν Hes. Op. 410 (v.l. ἔς τ’ ἔννηφι); gen. ἔνης Ar. Ec. 796, Dor. ἔνας Theoc. 18.14; εἰς ἔνην Ar. Ach. 172; αὔριον <καὶ> τῇ ἔνῃ Antipho 6.21; ἐς ἔνης ἡ prob. l. (for ἐς ἔνης ἡ σή) in D.C. 47.41; cf. ἔναρ· ἐς τρίτην (Lacon.), Hsch., and v. ἐπέναρ.
(Demonstr. stem eno- (ono-), cf. Umbr. enom ΄tum΄, Slav. onŭ ΄he΄.)

η, ον, v. ἕνος.

ὁ, year, Lyd. Mens. 4.1, Hsch.

od. ἕνος, = ἐνιαυτός, VLL, wohl nur zur Ableitung angenommen ; vgl. annus.

od. ἕνος, η, ον, jährig, vom vorigen Jahre her ; ἔναι ἀρχαί, die Obrigkeiten vom vorigen Jahre, Dem. 25.20, ταῖς νέαις entgeggstzt ; vgl. Ath. III.17 f. vom Pflanzentriebe ; übh. veraltet, verjährt, Theophr. Zur Erkl. des ἔνη καὶ νέα (s. oben unter ἔνη) sagt Plat. Crat. 409b νέον δέ που καὶ ἔνον ἀεί ἐστι τὸ φῶς, ἔνον δὲ ὑπάρχει τὸ τοῦ προτέρου μηνός.