ῆς (ἡ) :
I tr. : 1 action de détourner : ποταμοῦ, LUC.
2, 504 Reitz ; ῥεύματος, PLUT.
Luc. 27, un fleuve, un cours d’eau ;
fig. ἀπ. τύχης, ESCHL.
Pr. 769 ; κακῶν, SOPH.
fr. 684, action de détourner (de soi) un malheur, des maux ;
2 action de détourner pour soi, de se procurer : ὕδατος, HDT.
2, 13, de l’eau :
fig. σωτηρίας, THC.
8, 75, le salut ;
II intr. action de se détourner,
particul. : 1 action de s’enfuir, PLUT.
Alc. 14 ; 2 action de se détourner avec répugnance de,
gén. d’où répulsion, aversion pour,
gén. GAL.
10, 432 ; ARÉT.
p. 56, 43 ; GEOP.
12, 39, 8 ; 3 fig. action de se distraire, distraction, PLUT.
M. 133 b ;
4 action d’échapper à, recours contre, HDT.
8, 109 ; THC.
4, 76 ; SOPH.
O.C. 1473 ; DÉM.
42, 2 ; 5 t. de. rhét. apostrophe, HERMOG.
π. ἰδ. p. 72, etc. ; 6 t. de gr. élision d’une voyelle finale, DYSC.
Pron. 317 b,
etc. ; III lieu où l’on se détourne, où l’on se réfugie, asile (
cf. lat. deverticulum) EUR.
Med. 603.
Étym. ἀποστρέφω.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »