ἀπο·κλίνω [ῑ] I tr.
1 pencher (un vase) pour répandre (le contenu) DÉM.
1278, 24 ; 2 détourner : ὄνειρον ἄλλῃ, OD.
19, 556, donner à un songe un autre sens,
càd. une autre interprétation ;
au pass. en parl. d’une région, s’incliner, se détourner, DS.
13, 89 ; 3 faire retourner sur ses pas, faire rentrer (à l’étable) HH.
Ven. 169 ; 4 faire décliner,
d’où, au pass., décliner : ἀποκλινομένης τῆς μεσαμϐρίης, τῆς ἡμέρης, HDT.
3, 104 ; 4, 181, la seconde partie du jour s’avançant, le jour baissant ;
II intr.
1 se détourner de son chemin, XÉN.
An. 2, 2, 16, etc. ; πρὸς τὴν ἠῶ, HDT.
4, 22, se détourner pour aller vers l’orient ;
en parl. d’un pays, s’incliner, se détourner, POL.
3, 47, 3 ; 2 fig. se laisser aller, incliner : πρός τινα, DÉM.
655, 16, être porté pour qqn ; πρός τι, PLAT.
Leg. 802 e ; εἴς τι, PLAT.
Leg. 847 a, avoir de l’inclination pour qqe ch. ;
en mauv. part : πρός τι, PLAT.
Pol. 309 e ; ARSTT.
Nic. 4, 1, 35, etc. ; ἐπί τι, DÉM.
13, 3, incliner vers qqe défaut.
➳ Ao. pass. poét. ἀπεκλίνθην, THCR. Idyl. 3, 37.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »