ἀπο·δύω :
I tr. (prés., impf., fut. et ao.1) déshabiller, dévêtir : τινὰ εἵματα
ou τεύχεα ἀπ. IL.
2, 261 ; 18, 83, etc. ôter à qqn ses vêtements
ou ses armes ; τὴν ἐσθῆτα ἀπ. τινά, LUC.
Nigr. 13, ôter à qqn son vêtement ; τινός τι ἀπ. PLAT.
Charm. 154 e, dépouiller qqn de qqe ch. (vêtement, objet d’équipement,
etc.) ;
avec un seul. rég. de pers. ἀπ. τινά, HDT.
5, 92 ; AR.
Th. 636, etc. déshabiller
ou mettre à nu qqn ;
au pass. φάσκων θοἰμάτιον ἀποδεδύσθαι, LYS.
117, 6, disant avoir été dépouillé de son manteau ;
abs. ἀποδύεσθαι, être dépouillé d’un vêtement, AR.
Vesp. 1122, etc. ; II intr. aux temps suiv. de l’act. (ao.2 ἀπέδυν, d’où impér. ἀπόδυθι, part. ἀποδύς ; pf. ἀποδέδυκα ; pl.q.pf. ἀπεδεδύκειν) et au moy.
ἀποδύομαι (f. -δύσομαι, ao. ἀπεδυσάμην) se déshabiller, se dévêtir : ἀπ. εἵματα, OD.
5, 343 ; θοἰμάτιον, AR.
Th. 214 ; rar. avec le gén. τῶν ἱματίων, AR.
Th. 656, ôter ses vêtements ;
abs. ἀποδύς, THC.
1, 6 ; AR.
Ach. 627, après avoir ôté ses vêtements ;
[exemple erroné de Bailly : ἀποδυσάμενος, OD. 5, 349, après avoir ôté le voile (divin que Leukothéè donne à Ulysse), on lit aujourd’hui ἀπολυσάμενος] ;
fig. se dépouiller de : φόϐον, POL.
5, 106, 6 (sel. d’autres, φόϐων ἀπελέλυντο
au lieu de φόϐον ἀπεδέδυντο) dépouiller toute crainte ;
particul. en parl. d’athlètes, mettre bas ses vêtements (pour la lutte),
d’où se préparer : εἴς τι, LYS. (DH.
Dem. c. 11) ; ἐπί τι, DS.
2, 29 ; EL.
V.H. 2, 30 ; πρός τι, EL.
V.H. 12, 1, pour qqe ch. ;
abs. AR.
Ach. 627.
➳ Pf. ἀποδέδυκα, au sens trans. XÉN. An. 5, 8, 23 ; DC. 45, 47. Ao. moy. ἀπεδυσάμην non att. (ἀπελυσάμεθα, corr. p. ἀπεδυσάμεθα, PLAT. Rsp. 612 a et ἀπεδύετο p. ἀπεδύσατο, LYS. fr. 45).
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »