ἀπ·αρτάω-ῶ (ao. ἀπήρτησα) : I tr.
1 suspendre, ARSTT.
Mech. 12, 1 ; ἀπ. δέρην, EUR.
Andr. 412, suspendre le cou de qqn, pendre qqn ;
fig. ἀπ. ἐλπίδας ἔκ τινος, LUC.
Tim. 36, rattacher ses espérances à qqn ;
au pass. être suspendu, XÉN.
Eq. 10, 9 ; ARSTT.
H.A. 3, 1 ; ἀπό τινος, ARSTT.
G.A. 2, 4, 38 ; ἔκ τινος, LUC.
Pisc. 48, etc. ; τινος, BABR.
17, 2, à qqe ch. ;
2 détacher, séparer : τὸν λόγον τῆς γραφῆς, DÉM.
244, 27, s’écarter
ou dévier du sujet de l’accusation ; οἱ πόροι ἀπήρτηνται ἀλλήλων, ARSTT.
H.A. 1, 16, 7, les pores sont séparés les uns des autres ; συνεχεῖς καὶ οὐ ἀπαρτημένοι, ARSTT.
H.A. 3, 1, 5, continus et non détachés ;
avec idée de temps : τοῖς καιροῖς οὐ μακρὰν ἀπηρτῆσθαι, POL.
12, 17, 1, n’être pas séparé par un long intervalle de temps ;
II intr. s’éloigner : εἰς ἀλλοτρίαν, THC.
6, 21, partir pour une terre étrangère.
Étym. ἀπό, ἀρτάω.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »