ἀ·μέρδω (f. -έρσω, ao. ἤμερσα, pf. inus. ; pass. seul. ao. ἠμέρθην) [ᾰ] 1 priver de sa part, priver : τινός, OD.
8, 64, de qqe ch. ; τινά τινος, HÉS.
Sc. 331 ; τινά τι, HH.
Cer. 312, priver
ou frustrer qqn de qqe ch. ; τινί τι, OPP.
C. 2, 619, enlever qqe ch. à qqn ;
avec un seul. rég. de pers. : τινά, IL.
16, 53, dépouiller, spolier qqn ;
2 être privé de, perdre : βίον, EUR.
Hec. 1025, la vie ;
3 postér. cueillir (
cf. ἀμέργω)
acc. ANTH.
7, 657 ; NIC.
Th. 686 ;Moy. (
seul. part. ao. ἀμερσάμενος), priver de, dépouiller, ANTH.
15, 32.
➳ Act. impf. 3 sg. poét. ἄμερδε, IL. 13, 340 ; HÉS. Th. 698. Fut. inf. poét. ἀμερσέμεναι, Q. SM. 6, 243 ; ao. poét. ἄμερσα [ᾰμ] OD. 8, 64 ; dor. ἄμερσα [ᾱμ] PD. O. 12, 16. Pass. prés. ind. 2 sg. poét. ἀμέρδεαι, OD. 21, 290.
Étym. R. indo-europ. *h₂merd-, faire du tort ; cf. lat. mordeo et p.-ê. ἀμείρω.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »