ion. et anc. att.
τροπαῖον, ου (τὸ) trophée,
monument de victoire élevé, avec les armes prises sur l’ennemi, à l’endroit où la déroute (τροπή)
avait commencé : τρόπαιον τιθέναι, ESCHL.
Sept. 277 ; θέσθαι, AR.
Lys. 318, Pl. 453 ; ἱστάναι, SOPH.
Tr. 1102 ; στῆσαι
ou στήσασθαι, EUR.
Or. 713, etc. ; THC.
6, 98 ; ἀνιστάναι, EUR.
Ph. 572 ; PLAT.
Tim. 26 c ; ἱδρύειν, EUR.
Her. 786 ; ἐγεῖραι, LUC.
Dem. enc. 40, dresser un trophée ;
avec le gén. du vaincu : τρ. τινος, EUR.
Andr. 694 ; XÉN.
An. 7, 6, 36 ; LYS.
193, 6, etc. ; ou avec une prép. : τρ. κατά τινος. LYS.
149, 27 ; ISOCR.
112 a,
118 a ; PLUT.
M. 350 a ;
ou ἀπό τινος, DÉM.
480, 19 ; ESCHN.
75, 40, trophée pris sur qqn ;
avec le gén. de celui en l’honneur de qui on le dresse : τρ. Ζηνός, EUR. trophée en l’honneur de Zeus,
ou avec ὑπέρ : ὑπὲρ Ἑλλάδος, LYS.
Or. § 25 ; DÉM.
569, 18, en l’honneur de la Grèce ;
avec le gén. du combat : τρ. ἱππομαχίας, THC.
2, 92 ; 6, 98 ; cf. PLUT.
Cim. c. Luc. 2, trophée à la suite d’un combat de cavalerie.
Étym. neutre de τρόπαιος.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »