κεντέω-ῶ (f. κεντήσω, ao. ἐκέντησα, pf. inus. ; pass. ao. ἐκεντήθην, pf. κεκέντημαι) enfoncer l’aiguillon,
d’où : 1 stimuler de l’aiguillon, aiguillonner : ἵππον, IL.
23, 337, un cheval (attelé à un char) ;
2 percer de l’aiguillon,
en parl. d’abeilles, de guêpes, AR.
Nub. 946 ; du porc-épic, EL.
N.A. 12, 26 ; du piquant d’une plante, TH.
H.P. 7, 4, 8 ; 3 percer comme d’un aiguillon,
d’où piquer, blesser,
en gén. PD.
P. 1, 55 ; SOPH.
Aj. 1245 ; EUR.
Hec. 1171 ; en parl. de supplices, THC.
4, 47 ; PLAT.
Gorg. 456 d ;
fig. τῷ λιμῷ κεντούμενος, ALCIPHR.
3, 4, aiguillonné par la faim ;
4 c. βινεῖν, MNÉSIM. (ATH.
403 d).
➳ Ao. dor. 3 sg. κέντασε [ᾱ] THCR. Idyl. 19, 1. Inf. épq. κένσαι, IL. 23, 337.
Étym. R. indo-europ. *ḱent-, piquer ; cf. κέντρον.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »