➳ [θεά monosyll. par syniz. dans πότνια θεά, OD. 5, 215 ; 13, 391 ; 20, 61 ; EUR. Andr. 978]. — Dans les inscript. att. lorsqu’on parle de « déesses » sans parler en même temps de « dieux », le seul mot usuel dans la période classique est ἡ θεός, CIA. 4, b, 27, b, 4, etc. (439 av. J.C.) en parl. d’Athèna (v. de nombreux exemples dans Meisterh. p. 98, 4, note 928) ; τὼ θεώ, les deux déesses, càd. Dèmèter et Perséphonè (v. Meisterh. ibid.) ; mais on lit : τῷ θεῷ καὶ τῇ θεᾷ, CIA. 4, b, 27, b, 39 (439 av. J.C.) en parl. de Pluton et de Perséphonè ; τοῖς δώδεκα θεοῖς καὶ ταῖς σεμναῖς θεαῖς, CIA. 2, add. 57, b, 8-9 (362 av. J.C) ; ce n’est qu’à partir au 3e siècle av. J.C. qu’on trouve θεά, même quand on ne parle que de déesses (inscr. de 282 av. J.C.) v. Meisterh. p. 98, 4. — Épq. réc. θεή, A.RH. 3, 252, 549, etc. ; CALL. Dian. 119, 152 ; dans Hom. seul. au dat. pl. θεῇσ’, IL. 3, 158 ; θεῇσιν, IL. 8, 305. Lac. σιά, AR. Lys. 1263.
Étym. fém. de θεός.