(impf. ἔδακνον, f. δήξομαι, ao.2 ἔδακον [ᾰ], pf. δέδηχα ; pass. f. δηχθήσομαι, ao. ἐδήχθην, pf. δέδηγμαι) [α, v. fin] mordre,
en parl. de chiens, IL.
18, 585 ; de rats, BATR.
47 ; de chevaux : στόμιον δ. ESCHL.
Pr. 1009, PLAT.
Gorg. 516 a,
etc. mordre le frein ;
en parl. de pers. χεῖλος δ. TYRT.
7, 32, se mordre la lèvre (comme signe d’une volonté arrêtée) ; δ. στόμα, ESCHL.
fr. 293 ; SOPH.
Tr. 976, se mordre la bouche (pour se retenir de parler) ; δ. ἑαυτόν, AR.
Ran. 43, se mordre la lèvre (pour se retenir de rire) ; —
p. anal. en parl. d’une piqûre de mouche, IL.
17, 572 ; de l’odeur âcre de la fumée, AR.
Ach. 18 ; Pl. 822, etc. ; d’une saveur âcre ou piquante, HPC.
565, 37, etc. ; DIOSC.
1, 14, 18 ; fig. en parl. d’une parole blessante, d’une injure, d’un chagrin, de l’amour, etc. IL.
5, 493 ; HÉS.
Th. 567 ; HDT.
7, 16, 1 ; ESCHL.
Pers. 846, etc. ; au pass. καρδίαν δέδηγμαι, AR.
Ach. 1, je suis mordu au cœur ; δάκνεσθαι ὑπό τινος, AR.
Nub. 12 ; ἐπί τινι, XÉN.
Cyr. 4, 3, 3, être mordu,
càd. piqué
ou blessé par qqe ch. ;
avec un part. ἀκούσας ταῦτα ἐδήχθη, XÉN.
Cyr. 1, 4, 13, il fut piqué (
litt. mordu) à ses paroles.
➳ Act. Ao.1 rare ἔδηξα, PARŒM. 11, 82 ; d’où impér. δῆξον, LUC. As. 9. Ao.2, 3 sg. poét. δάκε, IL. 5, 493 ; HÉS. Th. 567 ; avec redoubl. δέδακε, ANTH. 12, 15 ; inf. poét. δακέειν, IL. 17, 572 ; 18, 585. Pf. part. δεδηχώς, BABR. 77. — Pass. ao.1 part. dor. δαχθείς, PD. fr. 100, 8 Bgk. Ao.2 réc. ἐδάκην [ᾰ] ARÉT. 60. — [δᾱκν-] THCR. Idyl. 7, 109 ; [δᾰκν-] THCR. Idyl. 15, 40.
Étym. R. indo-europ. *denḱ-, mordre.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »