[ῠ] (
seul. prés., impf. ἔϐρυον
[ῠ] et fut. βρύσω
[ῡ]) ;
I intr.
1 sourdre avec force, pousser en abondance,
d’ord. en parl. de la végétation : βρύων θαλλός, SOPH.
El. 422, branche qui se couvre de bourgeons ; ἡ γῆ βρύει, XÉN.
Cyn. 5, 12, la terre se couvre de végétation ;
avec un dat. βρ. ἄνθεϊ, IL.
17, 56, se couvrir de fleurs,
en parl. d’une branche ; γῆ βρύουσα φυτοῖς, ARSTT.
Mund. 3, 1, la terre qui se couvre de plantes ;
avec le gén. χῶρος βρύων δάφνης, ἐλάας, ἀμπέλου, SOPH.
O.C. 16, pays couvert de lauriers, d’oliviers, de vigne ;
fig. βρ. μελίτταις καὶ προϐάτοις, AR.
Nub. 46, regorger d’abeilles et de brebis ; ἀγαθοῖσι βρ. ESCHL.
Suppl. 966, regorger de biens ; θράσει βρ. ESCHL.
Ag. 167, déborder d’audace ;
2 p. ext. être en ébullition, en fermentation,
d’où s’enivrer, être ivre, MÉN. (PRISC.
Gr. lat. Keil, 2, p. 193, 2) ;
II tr. faire pousser en abondance : ῥόδα, ANACR.
44, 2, des roses.
➳ Fut. SIB. 6, 8.
Étym. inconnue.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »