βοη·θέω-ῶ (impf. ἐϐοήθουν, f. βοηθήσω, ao. ἐϐοήθησα, pf. βεϐοήθηκα ; pass. pf. βεϐοήθημαι) litt. courir au secours,
d’où venir au secours de,
en parl. d’un secours de guerre (en hommes, en vaisseaux, etc.) : ἐς
ou ἐπὶ τόπον, HDT.
6, 103 ; 4, 125 ; THC. XÉN. venir au secours d’une place, d’un pays,
etc. ; β. τινι, HDT.
1, 82 ; EUR.
I.A. 79 ; πρός τινα, XÉN.
Hell. 1, 2, 3, venir au secours de qqn ; τινι ἀντία τινός, HDT.
5, 99, ou τινι πρός τι, XÉN.
Hell. 4, 8, 38, secourir qqn contre un ennemi, contre un danger ; ναυσὶ β. τινι, XÉN.
Hell. 1, 6, 22, venir avec sa flotte au secours de qqn ;
p. anal. en parl. d’un secours ou d’une aide quelconque : β. χρήμασι, ARSTT.
Nic. 5, 2, 2, aider de sa bourse, β. τινι τὰ δίκαια, XÉN.
Mem. 2, 6, 25, aider qqn à faire prévaloir son droit ; β. τοῖς νόμοις, ESCHN.
5, 23, etc. venir au secours des lois ;
en parl. d’un médecin, donner ses soins (à un malade), PLUT.
Alex. 19. ; en parl. d’un remède, être bon contre,
dat. DIOSC.
1, 6 ; impers. βοηθεῖ πρός τι, TH.
H.P. 9, 20, 1, cela vient en aide pour qqe ch. ;
au pass. être secouru, recevoir du secours, de l’aide, DIOSC.
4, 83 ; PLUT.
M. 687 f,
689 b,
720 c ; παρά τινος, ARSTT.
Rhet. 2, 6, de qqn ;
impers. ἐμοὶ βεϐοήθηται, ANT.
114, 36, on est venu à mon secours ;
cf. PLAT.
Ep. 347 b.
➳ Ao. pass. réc. ἐϐοηθήθην, SPT. Esaï. 10, 3 ; 30, 2. Fut. moy. βοηθήσομαι au sens pass. SPT. Dan. 11, 34. — Par contract. ion. βωθ- au lieu de βοηθ- : prés. impér. 2 pl. βωθεῖτε, ANTH. 12, 84 ; mais impf. ἐϐοήθεον (sel. Dind. ἐϐώθεον), HDT. 6, 103, 108, 138 ; ao. ἐϐοήθησα (ἐϐώθησα Dindorf), HDT. 7, 165 ; dans Hpc. touj. βοηθέω, — Dans une inscr. att. part. ao. plur. βοιηθήσαντες, CIA. 2, 121, 24 (338 av. J.C.).
Étym. βοή, θέω ; cf. βοηδρομέω.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »