(impf. ἐϐάρυνον, f. βαρυνῶ, ao. ἐϐάρυνα, pf. inus. ; pass. f. βαρυνθήσομαι, ao. ἐϐαρύνθην, pf. inus. en att., v. ci-dessous) : 1 rendre pesant, alourdir : τινα, IL.
5, 664, qqn ; εἵματα, OD.
5, 321, ses vêtements (l’alourdissaient),
en parl. d’Ulysse naufragé ; βαρύνεται γυῖα, IL.
19, 165, ses membres sont alourdis ; βαρύνεσθαι τὴν χεῖρα, IL.
20, 480, avoir la main alourdie (par une blessure) ; β. τὰ σκέλη, PLAT. ; τὴν κεφαλήν, PLAT. ATH. avoir les jambes lourdes, la tête lourde ;
fig. être accablé (de douleur, de maux,
etc.) abs. PD.
N. 7, 43 ; SOPH.
O.R. 781 ; avec un dat. χόλῳ βαρύνεσθαι, SOPH.
Aj. 41, être accablé de ressentiment ;
2 fig. fatiguer, importuner : δικαστάς, XÉN.
Ap. 9, des juges ;
au pass. être fatigué
ou mécontent : διά τι, THC.
5, 7 ; τινι, CALL.
Del. 244 ; OPP.
H. 2, 59 ; 5, 65 ; PLUT.
Num. 2 ; τι, DH.
4, 14 ; 10, 17 ; PLUT.
Cam. 1 ; M. 134 d, de qqe ch., supporter qqe ch. avec peine ;
avec un acc. de pers. : τινα, PLUT.
Thes. 32, supporter qqn avec peine ;
3 t. de gr. prononcer avec l’accent grave (sans haussement de ton)
sur la dernière syllabe, càd. ne frapper cette syllabe d’aucun accent,
d’où faire remonter l’accent,
en parl. du dialecte éolien, DYSC.
Pron. 298 c ; DRAC.
21, 15, etc.
➳ Impf. poét. 3 sg. βάρυνε [ῡ] IL. 5, 664. Ao. pass. 3 pl. poét. βάρυνθεν, PD. N. 7, 43. Pf. βεϐάρυμμαι, d’où 3 pl. βεϐάρυνται, SPT. Nah. 2, 9 ; inf. βεϐαρύνθαι, ARSTT. Physiogn. 6, 10 ; mais βεϐάρυμαι, d’où part. βεϐαρυμένος, HPC. Ep. 9, 374 Littré (var. βεϐαρημένος Hercher).
Étym. βαρύς.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »