GRC

Bailly

'[ᾰ] particule équivalente à notre locut. « le cas échéant » et qui s’ajoute à tous les modes, l’impératif excepté, pour donner à la proposition un sens dubitatif ou conditionnel. Principaux emplois :
A Indicatif : ἄν avec l’impf. et l’ao., qqf. le pl.q.pf., et en poésie, le fut. :
   I (impf.) dans les prop. absolues pour exprimer l’affirmation adoucie que marque notre conditionnel : ἀριθμὸν γράψαι οὐκ ἂν ἐδυνάμην ἀκριϐῶς, THC. 5, 68, quant au nombre, je ne saurais le dire exactement ; ou pour exprimer un souhait s’appliquant au passé, càd. un regret ; ἐϐουλόμην ἂν οὕτως ἔχειν, XÉN. Cyr. 7, 2, 16, je voudrais qu’il en fût ainsi (depuis le commencement) ;
   II (impf., ao., pl.q.pf.) dans les prop. princip. corresp. à une prop. conditionnelle, pour marquer que la supposition exprimée dans la prop. correspondante ne s’est pas réalisée : οὐδ' ἂν ἔγωγε ἐστασίαζον εἰ ἄλλον εἵλεσθε, XÉN. An. 6, 1, 32, pour ma part, je n’aurais pas soulevé de révolte, si vous vous étiez choisi un autre (chef) ; cf. THC. 1, 9 ; XÉN. Mem. 4, 3, 3, etc. ; οὐκ ἂν ἐποίησεν Ἀγασίας ταῦτα, εἰ μὴ ἐγὼ αὐτὸν ἐκέλευσα, XÉN. An. 6, 6, 15, Agasias n’aurait pas fait cela, si je ne le lui avais ordonné ; εἰ μὴ ὑμεῖς ἤλθετε, ἐπορευόμεθα ἄν, XÉN. An. 2, 1, 4, si vous n’étiez pas venus, nous aurions marché, etc. ; εἰ ἀπεκρίνω, ἱκανῶς ἂν ἤδη ἐμεμαθήκη, PLAT. Euthyphr. 14 e, si tu avais répondu, j’aurais suffisamment appris, etc. ; cf. PLAT. Ap. 36 ; postér. avec le pf. DH. 6, 786 Reiske. En ce sens la prop. avec ἄν peut correspondre à une prop. conditionn. s.-entendue : ἐπιστευόμην ὑπὸ Λακεδαιμονίων· οὐ γὰρ ἄν με ἔπεμπον πάλιν πρὸς ὑμᾶς, XÉN. An. 6, 6, 33, j’avais la confiance des Lacédémoniens ; autrement, ils ne m’auraient pas renvoyé vers vous ;
   III (ao.) pour marquer une idée de répétition : εἴ τις δοκοίη βλακεύειν, ὁ Κῦρος ἔπαισεν ἄν, XÉN. An. 2, 3, 11, tous ceux qui paraissaient faire mollement la besogne, Cyrus ne manquait pas de les frapper ; Κῦρος, ὁπότε προσϐλέψειέ τινας τῶν ἐν ταῖς τάξεσι, τότε μὲν εἶπεν ἄν, XÉN. Cyr. 7, 1, 10, toutes les fois que Cyrus regardait quelques-uns des hommes dans les rangs, il se plaisait à leur dire ; εἴ τινες ἴδοιεν, ἀνεθάρσησαν ἄν, THC. 7, 71, chaque fois qu’ils voyaient cela, ils reprenaient courage ;
   IV (fut.) (d’ord. sous la forme de l’équival. κε ou κεν) pour indiquer la possibilité d’une action à certaines conditions : ὁ δέ κεν κεχολώσεται ὅν κεν ἵκωμαι, IL. 1, 139, il sera sans doute bien irrité, celui vers qui j’irai ; cf. IL. 4, 176 ; OD. 3, 80, etc. ;
B subjonctif : ἄν se joint au sbj. :
   I pour marquer qu’une action aura lieu dans certaines circonstances données : νῦν δ' ἂν πολλὰ πάθῃσι φίλου ἀπὸ πατρὸς ἁμαρτὼν Ἀστυάναξ, IL. 22, 505, maintenant il aura sans doute beaucoup à souffrir, Astyanax, séparé de son père chéri ; οὐκ ἄν τοι χραίσμῃ κίθαρις, ὅτ' ἐν κονίῃσι μιγείης, IL. 3, 54, ta lyre ne te servira, je pense, à rien, lorsque tu auras mordu la poussière ; τῷ ἀνδρί, ὃν ἂν ἕλησθε, πείσομαι, XÉN. An. 1, 3, 15, j’obéirai à l’homme que vous aurez choisi (pour chef) ;
   II dans les prop. relatives :
      1 joint à ὅς, pour donner au pron. relat. un sens général : ὃς ἄν, ὅστις ἄν, tout homme qui, quiconque ; οἳ ἄν, tous ceux qui (v. ὅς, ὅστις, etc.) ;
      2 dans les prop. relat. qui renferment une idée de supposition : οὐδὲν τὸν Φίλιππον κωλύει βαδίζειν ὅποι ἂν βούληται, DÉM. rien n’empêche Philippe d’aller partout où il lui plaît ; οἱ ἄνθρωποι τούτοις μάλιστα ἐθέλουσι πείθεσθαι, οὓς ἂν ἡγῶνται βέλτιστους εἶναι, XÉN. Mem. 3, 3, 9, les hommes obéissent volontiers de préférence à ceux qu’ils jugent les meilleurs ;
   III dans les prop. finales avec ὡς ou ὅπως (jamais avec ἵνα) pour marquer que la chose à réaliser dépend de la condition marquée dans la prop. principale : ὡς ἂν μάθῃς, ἄκουσον, XÉN. pour apprendre (si tu veux apprendre), écoute ;
   IV dans les prop. hypothétiques (en ce cas ἄν précédé de εἰ se contracte avec εἰ, soit en ἐάν, soit en ἤν : v. ces mots) ;
   V dans les prop. temporelles où l’action est indiquée comme soumise à une condition (v. ὅταν, ὁπόταν, ἐπειδάν, ἐπάν, etc.) — Les exemples recueillis dans les inscr. att. sur l’emploi de ἄν avec le subj. soit après un relatif, soit avec une conj., confirment l’usage des écrivains (v. Meisterh. p. 195 et suiv. ; p. 305 et suiv.) ;
C optatif (prés. et ao.) :
   I dans les prop. absolues :
      1 dans les formules optatives marquant l’idée d’un souhait réalisable : χρήματα προσγενέσθαι ἔτι ἂν βουλοίμην ἡμῖν, XÉN. Cyr. 3, 2, 28, je voudrais être encore plus riche ;
      2 pour marquer qu’une action est considérée comme possible dans le présent : τί ἄν σ' ἔτ' ὠφελοῖμ' ἐγώ ; SOPH. Ant. 552, en quoi pourrais-je encore t’être utile ? Μυσοῖς βασιλεὺς ἡγεμόνας ἂν δοίη καὶ ὁδοποιήσειέ γ' ἂν αὐτοῖς, XÉN. An. 3, 2, 24, le grand roi donnerait des guides aux Mysiens et leur fraierait même des chemins ; τοῦτο γένοιτο ἄν, ATT. cela pourrait bien arriver ; οὐκ ἂν δυναίμην, EUR. I.T. 1023, je ne pourrais pas, je ne puis pas ; de même en poésie, avec l’opt. fut. : κείνοισι δ' ἂν οὔτις μαχέοιτο, IL. 1, 271, nul ne pourrait lutter contre eux ; même en parl. d’une éventualité impossible, lorsqu’on ne tient pas compte de l’impossibilité : φαίη δ' ἂν ἡ θανοῦσα, εἰ φωνὴν λάϐοι, SOPH. El. 548, la morte le dirait, si elle pouvait parler ;
      3 p. suite, pour affirmer d’une manière adoucie : τὰ πάντ' ἂν ἐξήκοι σαφῆ, SOPH. O.R. 1182, tout a bien l’air d’être maintenant devenu clair ; ὥρα ἂν ἡμῖν συσκευάζεσθαι εἴη, XÉN. Cyr. 3, 1, 41, il serait temps pour nous de plier bagages ; dans les formules de transition : τάχ' οὖν εἴποι τις ἄν, XÉN. Cyr. 5, 4, 35, on dira peut-être ; dans les formules d’interrogation qui supposent une affirmation : τίς οὐκ ἂν ὁμολογήσειεν ; XÉN. Mem. 1, 1, 5, qui ne conviendrait que… ? qui n’avouerait ? τίς ἄν ποτ' ᾤετο ; SOPH. Aj. 430, qui eût jamais pensé ? ποῖ οὖν τραποίμεθ' ἄν ; PLAT. Euthyd. 290, où pourrions-nous donc nous réfugier encore ? dans les formules de politesse ou d’ironie où l’on substitue l’opt. à l’impér. : χωροῖς ἂν εἴσω, SOPH. El. 1491, tu pourrais entrer, càd. tu peux entrer, entre ; οὐκ ἂν φθάνοις λέγων ; XÉN. Mem. 2, 3, 11, ne pourrais-tu pas me dire avant tout ? càd. dis-moi donc d’abord ;
      4 pour marquer qu’une chose a pu être dans le passé : εἴησαν ἂν οὗτοι Κρῆτες, HDT. 1, 2, il se pourrait que ces gens eussent été des Crétois ; cf. HDT. 9, 71 ;
   II dans les prop. de style indir. énonçant une action qui serait également exprimée par ἄν dans une prop. de style direct : ἀπεκρίνατο Κλεάνωρ ὅτι πρόσθεν ἂν ἀποθάνοιεν ἢ τὰ ὅπλα παραδοῖεν, XÉN. An. 2, 1, 10, Kléanôr répondit qu’ils mourraient plutôt que de rendre les armes ;
   III dans les prop. relat. énonçant une éventualité incertaine : μί' ἔστιν ἐλπίς, ᾗ μόνῃ σωθεῖμεν ἄν, EUR. il n’y a qu’un motif d’espoir qui seul pourrait nous sauver (si nous pouvions être sauvés) ;
   IV dans les prop. conditionn., lorsque la pers. qui parle exprime une hypothèse comme lui étant personnelle et pouvant indifféremment se réaliser ou non : οὐ πολλὴ ἂν ἀλογία εἴη, εἰ φοϐοῖτο τὸν θάνατον ; PLAT. Phæd. 67 e, ne serait-ce pas une grande folie, s’il craignait la mort ? φρούριον εἰ ποιήσονται, τῆς μὲν γῆς βλάπτοιεν ἄν τι μέρος, THC. 1, 142, s’ils établissent une garnison, ils pourront causer du dommage à une partie du territoire. — Dans les inscr. att. ἄν ne se rencontre avec l’opt. que dans une inscr. métrique de 400/350 av. J.C. ; les décrets et autres textes d’intérêt public n’en offrent aucun exemple (v. Meisterh. p. 206, 4) ;
D infinitif (prés. et ao.) ἄν représente :
      1 un optatif construit avec ἄν : δοκεῖτέ μοι πολὺ βέλτιον ἂν περὶ τοῦ πολέμου βουλεύσασθαι, εἰ, DÉM. 4, 31 Baiter-Sauppe, il me semble que vous délibéreriez (βουλεύσαισθε ἄν) beaucoup mieux sur la guerre, si, etc. ;
      2 un indic. (impf. ao. ou pl.q.pf.) avec ἄν : Κῦρος, εἰ ἐϐίωσεν, ἄριστος ἂν δοκεῖ ἄρχων γενέσθαι, XÉN. Œc. 4, 18, il semble que Cyrus, s’il eût vécu, serait devenu (ἐγένετο ἄν) un excellent général ; οὕτως ἐσήμηναν, ὥστε καὶ ἰδιώτην ἂν γνῶναι, XÉN. An. 6, 1, 31, (les dieux) m’ont fait connaître leur volonté de telle sorte qu’un ignorant même eût compris ! En ce sens ἄν se construit également avec l’inf. précédé de l’article : πῶς ἔχεις πρὸς τὸ ἐθέλειν ἂν ἰέναι ἄκλητος ἐπὶ δεῖπνον ; PLAT. Conv. 174 b, comment pourrais-tu vouloir (πῶς ἂν ἐθέλοις ;) venir à un repas sans y être invité ? ;
E participe (seul. prés. et ao.) ἄν représente :
      1 un optatif construit, avec ἄν : ἐγώ εἰμι τῶν ἡδέως μὲν ἂν ἐλεγχθέντων, ἡδέως δ' ἂν ἐλεγξάντων, PLAT. Gorg. 458 d, je suis de ceux qui se laissent volontiers réfuter (οἳ ἐλεγχθεῖεν ἄν) mais qui aiment aussi à réfuter (οἳ ἐλέγξειαν ἄν) ; Ἀρίστιππος ἔρχεται πρὸς τὸν Κῦρον καὶ αἰτεῖ αὐτὸν εἰς δισχιλίους ξένους καὶ τριῶν μηνῶν μισθόν, ὡς οὕτω περιγενόμενος ἂν τῶν ἀντιστασιωτῶν, XÉN. An. 1, 1, 10, Aristippe vient trouver Cyrus et lui demande environ deux mille soldats mercenaires et trois mois de solde, se flattant de pouvoir ainsi l’emporter (περιγένοιτο ἄν) sur la faction adverse ;
      2 un ind. (impf. ao. ou pl.q.pf.) avec ἄν : Σωκράτης ῥᾳδίως ἂν ἀφεθεὶς ὑπὸ τῶν δικαστῶν, προείλετο μᾶλλον τοῖς νόμων ἐμμένων ἀποθανεῖν ἢ παρὰ νόμους ζῆν, XÉN. Mem. 4, 4, 4, alors qu’il aurait pu aisément se faire absoudre (ὃς ῥᾳδίως ἀφείθη ἄν) par ses juges (en se résignant à certaines démarches auprès d’eux) il aima mieux mourir en observant la loi que vivre en y contrevenant ; Φίλιππος Ποτίδαιαν ἑλὼν καὶ δυνηθεὶς ἂν αὐτὸς ἔχειν, εἰ ἐϐουλήθη, Ὀλυνθίοις παρέδωκεν, DÉM. 23, 107 Baiter-Sauppe, lorsque Philippe eut pris Potidée qu’il aurait pu (ὅτε ἐδυνήθη ἄν) garder, s’il avait voulu, il la remit aux Olynthiens ;
F Rem. :
      1 Construct. de ἄν : ἄν se place d’ord. avant le verbe, qqf. après, surt. dans les prop. interr. Placé avant, ἄν est souv. joint à un mot interr., à un adv., à une nég. (πῶς ἄν… ; δικαίως ἄν… ; οὐδ' ἄν…, etc.). Dans les prop. où l’inf. auquel ἄν se rattache par le sens est précédé d’un des verbes οἴομαι, δοκέω, etc., la particule se place souv. à côté du verbe (οἴει ἄν, οὐκ ἄν μοι δοκῶ, etc.) ; elle se déplace d’ord. dans la loc. οὐκ οἶδ' ἂν εἰ, EUR. Med. 941 ; XÉN. Cyr. 5, 14, 12, ou οὐκ ἂν οἶδ' εἰ, PLAT. Tim. 26 b, pour οὐκ οἶδα εἰ… ἄν, je ne sais si ;
      2 Répétition de ἄν : ἄν séparé de son verbe est qqf. répété : ὥστ' ἄν, εἰ σθένος λάϐοιμι, δηλώσαιμ' ἄν, SOPH. El. 333, aussi, si j’en avais le pouvoir, je montrerais ; cf. SOPH. Ant. 69 ; THC. 1, 76, etc. ; il peut se trouver ainsi exprimé trois fois, EUR. Tr. 1244, Andr. 934 ; PLAT. Ap. 40 d ;
      3 Ellipse du verbe : le verbe auquel ἄν se rattache est qqf. s.-entendu : ὡς ἐμοῦ οὖν ἰόντος ὅπῃ ἂν καὶ ὑμεῖς (s.-e. ἴητε) XÉN. An. 1, 3, 6, sachez-le donc, j’irai partout où vous irez vous-mêmes ; particul. dans la locut. ὥσπερ ἂν εἰ : ὁ Κῦρος εὐθὺς ἠσπάζετο αὐτόν, ὥσπερ ἂν εἴ τις πάλαι φιλῶν ἀσπάζοιτο, XÉN. Cyr. 1, 3, 2, à l’instant même, Cyrus l’embrassa, comme on embrasserait qqn qu’on aimerait depuis longtemps (ὥσπερ ἂν ἠσπάσατο, εἴ…) ; φοϐούμενος ὥσπερ ἂν εἰ παῖς, PLAT. Gorg. 479 a, effrayé comme l’aurait été un enfant (ὥσπερ ἂν ἐφοϐήθη εἰ παῖς ἦν) ;
      4 Ellipse de ἄν : ἄν ne se répète pas avec le second terme d’une comparaison (v. ci-dessus, III, 3) ; exprimé après une première négation, il se sous-entend après une seconde : βίᾳ οὔτ' ἂν ἕλοις οὔτε κατάσχοις φίλον, XÉN. Mem. 3, 11, 11, par la violence tu ne saurais ni capter ni retenir un ami ;
      5 Crase de ἄν : ἄν se contracte par crase avec ἅ, plur. neutre de ὅς (d’où ἅν ; v. ὅς fin) ; avec les conj. ou particules εἰ (d’où ἐάν) ; ἐπεί (d’où ἐπάν, ion. ἐπήν ; v. ἐπάν) ; ἐπειδή (d’où ἐπειδάν) ; ὅτε (d’où ὅταν) ; ὁπότε (d’où ὁπόταν), etc. ; καὶ (d’où κἄν) ; τοι (d’où τἄν) et ses composés καίτοι (d’où καιτἄν), μέντοι (d’où μεντἄν), etc. — L’emploi de ἄν régulier pendant la période classique finit par se relâcher, et dans les inscript., comme chez les écrivains récents, on rencontre qqf. le subj. et l’opt. sans ἄν là où la syntaxe de la bonne époque exigerait la particule : pour la construction ὅπως ἄν par exemple, les exemples recueillis dans les inscript. att. permettent d’établir la proportion suivante : 5e siècle av. J.C. : 16 ὅπως ἄν, pas un ὅπως seul ; 4e siècle : 37 ὅπως ἄν, un ὅπως ; 3e siècle : 22 ὅπως ἄν, 2 ὅπως ; 2e siècle : 3 ὅπως ἄν, 9 ὅπως ; 1er siècle : 3 ὅπως ἄν, 10 ὅπως (v. Meisterh. p. 212).

Étym. p.-ê. indo-europ. *ken, *kn̥, particule modale, par analyse de la locut. οὐ κάν (arcad.) en οὐκ ἄν ; v. κε.

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Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »

Bailly

'[ᾱ] p. ἐάν (εἰ ἄν) conj. si :
      1 dans le discours direct, se place d’ord. au commenc. de la prop. avec le sbj. : ἂν θεὸς ἐθέλῃ, PLAT. Phæd. 80 d, si la divinité le veut ; ἂν βούλῃ, PLAT. Crat. 426 c, si tu veux ; cf. PLAT. Conv. 210 a, etc. ; THC. 4, 46 ; 6, 13, etc. ; postér. avec l’ind. POL. 9, 31, 2 ; rar. après un mot : δύ' ἂν ὦσι, DÉM. s’ils sont deux ; chez les Trag. seul. dans la locut. : οὐδ' ἄν, pas même si, SOPH. O.R. 1062 dout. ; se joint à d’autres particules : ἂν καί, même si, quand bien même, PLAT. Soph. 230 d, Leg. 859 d ; ἂν μόνον, si seulement, pourvu que, PLAT. Theæt. 172 d, Pol. 293 b ; ἄν περ, si toutefois, PLAT. Tim. 90 c, Leg. 631 c, etc. ; ἂν… τε, ἂν… τε, soit… soit, PLAT. Gorg. 512 a, Pol. 259 b, etc. ; ἄν τε… καὶ ἐάν, PLAT. Pol. 292 e ; ou ἂν… καὶ ἄν, PLAT. Crat. 385 c, m. sign. ;
      2 dans le disc. indir. avec le sbj. σκόπει… ἄν πῃ δυνώμεθα, PLAT. Soph. 226 c, vois si par hasard nous pourrions, etc. ; σκέψαι ἄν, PLAT. Crat. 397 e, vois si, etc. ; πρόσεχε τὸν νοῦν ἂν ἄρα, PLAT. Pol. 259 d, etc. examine avec soin si, etc.

Bien que rare, ἄν se rencontre qqf. (6 exemples recueillis du 5e au 3e siècle av. J.C., dont un avec assimilat. de ἄν en ἄμ devant μέν) dans les inscr. att. CIA. 4, b, 35, b, 18 (440/432 av. J.C.), etc., v. Meisterh. p. 213, 38.

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Bailly

'pour ἄνα = ἀνέστη : ἂν δ' Ὀδυσεύς, IL. 3, 268, alors Ulysse se leva ; cf. IL. 23, 837, etc.

➳ ἄν en ce sens pour l’indic. ; ἄνα pour l’impér.

Étym. v. ἄνα.

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LSJ

Att., = ἐάν, ἤν, Th. 4.46 codd., al. ; freq. in Pl., ἂν σωφρονῇ Phd. 61b; ἂν θεὸς θέλῃ ib. 80d, cf. D. 4.50; ἄν τ’… ἄν τε Arist. Ath. 48.4; not common in earlier Att. Inscrr., IG 1.2a5, 2.179b49, al. ; but freq. later, SIG 1044.27 (iv/iii BC), PPetr. 2 p. 47 (iii BC), PPar. 32.19 (ii BC), PTeb. 110.8 (i BC), Ev. Jo. 20.23, etc.
Liddell-Scott-Jones, Greek-English Lexicon (9th ed., 1940)

LSJ

Ep., Lyr., Ion., Arc., Att. ; also κεν Ep., Aeol., Thess., κα Dor., Boeot., El. ; the two combined in Ep. (infr. D. II. 2) and Arc., εἰκ ἄν IG 5(2).6.2, 15 (iv BC); — modal Particle used with Verbs to indicate that the action is limited by circumstances or defined by conditions. In Hom. κε is four times as common as ἄν, in Lyr. about equally common. No clear distinction can be traced, but κε as an enclitic is somewhat less emphatic; ἄν is preferred by Hom. in negative clauses, κε(ν) with the relative. In Simple Sentences, and in the Apodosis of Compound Sentences; here ἄν belongs to the Verb, and denotes that the assertion made by the Verb is dependent on a condition, expressed or implied; thus ἦλθεν he came, ἦλθεν ἄν he would have come (under conditions, which may or may not be defined), and so he might have come; ἔλθοι may he come, ἔλθοι ἄν he would come (under certain conditions), and so he might come.
WITH INDICATIVE; with historical tenses, generally impf. and aor., less freq. plpf., never pf., v. infr., most freq. in apodosis of conditional sentences, with protasis implying nonfulfilment of a past or present condition, and apod. expressing what would be or would have been the case if the condition were or had been fulfilled. The impf. with ἄν refers to continued action, in Hom. always in past time, exc. perh. καί κε θάμ’ ἐνθάδ’ ἐόντες ἐμισγόμεθ’ Od. 4.178; later also in pres. time, first in Thgn. 905; πολὺ ἂν θαυμαστότερον ἦν, εἰ ἐτιμῶντο it would be far more strange if they were honoured, Pl. R. 489a; οὐκ ἂν νήσων ἐκράτει, εἰ μή τι καὶ ναυτικὸν εἶχεν he would not have been master of islands if he had not had also some naval power, Th. 1.9. The aor. strictly refers only to past time, Pi. N. 11.24, etc. ; εἰ τότε ταύτην ἔσχε τὴν γνώμην, οὐδὲν ἂν ὧν νυνὶ πεποίηκεν ἔπραξεν if he had then come to this opinion, he would have accomplished nothing of what he has now done, D. 4.5, al., but is used idiomatically with Verbs of saying, answering, etc., as we say I should have said, εἰ μὴ πατὴρ ἦσθ΄, εἶπον ἄν σ’ οὐκ εὖ φρονεῖν S. Ant. 755, cf. Pl. Smp. 199d, Euthphr. 12d, etc. ; the plpf. refers to completed actions, as ὃ εἰ ἀπεκρίνω, ἱκανῶς ἂν ἤδη παρὰ σοῦ τὴν ὁσιότητα ἐμεμαθήκη I should have already learnt…, ib. 14c; εἰ ὁ ἀνὴρ ἀπέθανεν, δικαίως ἂν ἐτεθνήκει Antipho 4.2.3. the protasis is freq. understood; ὑπό κεν ταλασίφρονά περ δέος εἷλεν fear would have seized even the stout-hearted (had he heard the sound), Il. 4.421; τὸ γὰρ ἔρυμα τῷ στρατοπέδῳ οὐκ ἂν ἐτειχίσαντο they would not have built the wall (if they had not won a battle), Th. 1.11; πολλοῦ γὰρ ἂν ἦν ἄξια for (if that were so) they would be worth much, Pl. R. 374d; οὐ γὰρ ἦν ὅ τι ἂν ἐποιεῖτε for there was nothing which you could have done, i.e.
would have done (if you had tried), D. 18.43. with no definite protasis understood, to express what would have been likely to happen, or might have happened in past time; ἢ γάρ μιν ζωόν γε κιχήσεαι, ἤ κεν Ὀρέστης κτεῖνεν ὑποφθάμενος for either you will find him alive, or else Orestes may already have killed him before you, Od. 4.546; ὃ θεασάμενος πᾶς ἄν τις ἀνὴρ ἠράσθη δάϊος εἶναι every man who saw this (the ΄Seven against Thebes΄) would have longed to be a warrior, Ar. Ra. 1022; esp. with τάχα, ἀλλ’ ἦλθε μὲν δὴ τοῦτο τοὔνειδος τάχ’ ἂν ὀργῇ βιασθὲν μᾶλλον ἢ γνώμῃ φρενῶν, i.e. it might perhaps have come, S. OT 523; τάχα ἂν δὲ καὶ ἄλλως πως ἐσπλεύσαντες (sc. διέβησαν) and they might also perhaps have crossed by sea (to Sicily) in some other way, Th. 6.2, cf. Pl. Phdr. 265b. ἄν is freq. omitted in apodosi with Verbs expressing obligation, propriety, or possibility, as ἔδει, ἐχρῆν, εἰκὸς ἦν, etc., and sts. for rhetorical effect, εἰ μὴ… ᾖσμεν, φόβον παρέσχεν it had caused (for it would have caused) fear, E. Hec. 1113. This use becomes more common in later Gk. with fut. ind. ; frequently in Ep., usu. with κεν, rarely ἄν, Il. 9.167, 22.66, indicating a limitation or condition, ὁ δέ κεν κεχολώσεται ὅν κεν ἵκωμαι and he will likely be angry to whom-soever I shall come, ib. 1.139; καί κέ τις ὧδ’ ἐρέει and in that case men will say, 4.176; ἐγὼ δέ κέ τοι καταλέξω Od. 3.80; so in Lyr., μαθὼν δέ τις ἂν ἐρεῖ Pi. N. 7.68, cf. I. 6 (5).59. rarely in codd. of Att. Prose writers, σαφὲς ἂν καταστήσετε Th. 1.140; οὐχ ἥκει, οὐδ’ ἂν ἥξει δεῦρο Pl. R. 615d, cf. Ap. 29c, X. An. 2.5.13; dub. in Hp. Mul. 2.174; in later Prose, Philostr. VA 2.21, S.E. M. 9.225; also in Poetry, E. El. 484, Ar. Av. 1313; οὐκ ἂν προδώσω Herod. 6.36 (corr. -δοίην); — for ἄν with fut. inf. and part. v. infr.
WITH SUBJUNCTIVE, only in Ep., the meaning being the same as with the fut. ind. (1.2a), freq. with 1st pers., as εἰ δέ κε μὴ δώῃσιν, ἐγὼ δέ κεν αὐτὸς ἕλωμαι in that case I will take her myself, Il. 1.324; πείθευ, ἐγὼ δέ κέ τοι εἰδέω χάριν obey and if so I will be grateful, 14.235 (the subj. is always introduced by δέ in this usage); also with other persons, giving emphasis to the future, οὐκ ἄν τοι χραίσμῃ κίθαρις 3.54, al.
WITH OPTATIVE (never fut., rarely pf. πῶς ἂν λελήθοι [με]; X. Smp. 3.6); in apodosis of conditional sentences, after protasis in opt. with εἰ or some other conditional or relative word, expressing a fut. condition; ἀλλ’ εἴ μοί τι πίθοιο, τό κεν πολὺ κέρδιον εἴη Il. 7.28; οὐ πολλὴ ἂν ἀλογία εἴη, εἰ φοβοῖτο τὸν θάνατον; Pl. Phd. 68b; — in Hom. pres. and aor. opt. with κε or ἄν are sts. used like impf. and aor. ind. with ἄν in Attic, with either regular ind. or another opt. in the protasis; καί νύ κεν ἔνθ’ ἀπόλοιτο… εἰ μὴ… νόησε κτλ., i.e. he would have perished, had she not perceived, etc., Il. 5.311, cf. 5.388, 17.70; εἰ νῦν ἐπὶ ἄλλῳ ἀεθλεύοιμεν, ἦ τ’ ἂν ἐγὼ… κλισίηνδε φεροίμην if we were now contending in another΄s honour, I should now carry…, ib. 23.274; so rarely in Trag., οὐδ’ ἂν σὺ φαίης, εἴ σε μὴ κνίζοι λέχος (for εἰ μὴ ἔκνιζε) E. Med. 568. with protasis in pres. or fut., the opt. with ἄν in apodosi takes a simply future sense; φρούριον δ’ εἰ ποιήσονται, τῆς μὲν γῆς βλάπτοιεν ἄν τι μέρος they might perhaps damage, Th. 1.142, cf. 2.60, Pl. Ap. 25b, R. 333e; ἢν οὖν μάθῃς… οὐκ ἂν ἀποδοίην Ar. Nu. 116, cf. D. 1.26, al. with protasis understood; φεύγωμεν· ἔτι γάρ κεν ἀλύξαιμεν κακὸν ἦμαρ Od. 10.269; οὔτε ἐσθίουσι πλείω ἢ δύνανται φέρειν· διαρραγεῖεν γὰρ ἄν for (if they should do so) they would burst, X. Cyr. 8.2.21; τὸν δ’ οὔ κε δύ’ ἀνέρε… ἀπ’ οὔδεος ὀχλίσσειαν two men could not heave the stone from the ground, i.e.
would not, if they should try, Il. 12.447; οὐδ’ ἂν δικαίως ἐς κακὸν πέσοιμί τι S. Ant. 240, cf. D. 2.8; in Hom. sts. with ref. to past time, Τυδεΐδην οὐκ ἂν γνοίης ποτέροισι μετείη Il. 5.85. with no definite protasis implied, in potential sense; ἡδέως δ’ ἂν ἐροίμην Λεπτίνην but I would gladly ask Leptines, D. 20.129; βουλοίμην ἄν I should like, Lat. velim (but ἐβουλόμην ἄν I should wish, if it were of any avail, vellem); ποῖ οὖν τραποίμεθ’ ἄν· which way then can we turn? Pl. Euthd. 290a; οὐκ ἂν μεθείμην τοῦ θρόνου I will not give up the throne, Ar. Ra. 830; idiomatically, referring to the past, αὗται δὲ οὐκ ἂν πολλαὶ εἶεν but these would not (on investigation) prove to be many, Th. 1.9; εἴησαν δ’ ἂν οὗτοι Κρῆτες these would be (i.e.
would have been) Cretans, Hdt. 1.2; used in order to soften assertions by giving them a less positive form, as οὐκ ἂν οὖν πάνυ γέ τι σπουδαῖον εἴη ἡ δικαιοσύνη, i.e. it would not prove to be, etc. (for, it is not, etc.), Pl. R. 333e. in questions, expressing a wish; τίς ἂν θεῶν… δοίη; S. OC 1100, cf. A. Ag. 1448; πῶς ἂν θάνοιμι; S. Aj. 389; hence (with no question) as a mild command, exhortation, or entreaty, τλαίης κεν Μενελάῳ ἐπιπροέμεν ταχὺν ἰόν Il. 4.94; σὺ μὲν κομίζοις ἂν σεαυτὸν ᾗ θέλεις you may take yourself off (milder than κόμιζε σεαυτόν), S. Ant. 444; χωροῖς ἂν εἴσω you may go in, El. 1491; κλύοις ἂν ἤδη, Φοῖβε hear me now, Phoebus, ib. 637; φράζοις ἄν, λέγοις ἄν, Pl. Phlb. 23c, 48b. in a protasis which is also an apodosis; εἴπερ ἄλλῳ τῳ ἀνθρώπων πειθοίμην ἄν, καὶ σοὶ πείθομαι if I would trust any (other) man (if he gave me his word), I trust you, Id. Prt. 329b; εἰ μὴ ποιήσαιτ’ ἂν τοῦτο if you would not do this (if you could), D. 4.18, cf. X. Mem. 1.5.3, Plot. 6.4.16. rarely omitted with opt. in apodosis; ῥεῖα θεός γ’ ἐθέλων καὶ τηλόθεν ἄνδρα σαώσαι Od. 3.231, cf. 14.123, Il. 5.303; also in Trag., θᾶσσον ἢ λέγοι τις E. Hipp. 1186; τεὰν δύνασιν τίς… κατάσχοι; S. Ant. 605. ἄν c. fut. opt. is prob. always corrupt (cf. 1.2b), as τὸν αὐτὸν ἂν ἐπαινέσοι (ἐπαινέσαι Bekk.) Pl. Lg. 719e; εἰδὼς ὅτι οὐδέν’ ἂν καταλήψοιτο (οὐδένα Bekk.) Lys. 1.22.
WITH INF. and PART. (sts. ADJ. equivalent to part., τῶν δυνατῶν ἂν κρῖναι Pl. R. 577b) representing ind. or opt. ; pres. inf. or part. ; representing impf. ind., οἴεσθε τὸν πατέρα… οὐκ ἂν φυλάττειν; do you think he would not have kept them safe? (< οὐκ ἂν ἐφύλαττεν), D. 49.35; ἀδυνάτων ἂν ὄντων [ὑμῶν] ἐπιβοηθεῖν when you would have been unable, Th. 1.73, cf. 4.40. representing pres. opt., πόλλ’ ἂν ἔχων (representing ἔχοιμ’ ἄν) ἕτερ’ εἰπεῖν παραλείπω D. 18.258, cf. X. An. 2.3.18; with Art., τὸ ἐθέλειν ἂν ἰέναι ἄκλητος ἐπὶ δεῖπνον Pl. Smp. 174b. aor. inf. or part. ; representing aor. ind., οὐκ ἂν ἡγεῖσθ’ αὐτὸν κἂν ἐπιδραμεῖν; do you not think he would even have run thither? (< καὶ ἐπέδραμεν ἄν), D. 27.56; ἴσμεν ὑμᾶς ἀναγκασθέντας ἄν we know you would have been compelled, Th. 1.76, cf. 3.89; ῥᾳδίως ἂν ἀφεθείς when he might easily have been acquitted, X. Mem. 4.4.4. representing aor. opt., οὐδ’ ἂν κρατῆσαι αὐτοὺς τῆς γῆς ἡγοῦμαι I think they would not even be masters of the land (< οὐδ’ ἂν κρατήσειαν), Th. 6.37, cf. 2.20; ὁρῶν ῥᾳδίως ἂν αὐτὸ ληφθέν (< ληφθείη ἄν) Id. 7.42; οὔτε ὄντα οὔτε ἂν γενόμενα, i.e. things which are not and never could happen (< ἃ οὔτε ἂν γένοιτο), Id. 6.38. pf. inf. or part. representing; plpf. ind., πάντα ταῦθ’ ὑπὸ τῶν βαρβάρων ἂν ἑαλωκέναι (< φήσειεν ἄν) he would say that all these would have been destroyed by the barbarians (< ἑαλώκη ἄν), D. 19.312. pf. opt., οὐκ ἂν ἡγοῦμαι αὐτοὺς δίκην ἀξίαν δεδωκέναι, εἰ… καταψηφίσαισθε I do not believe they would (then) have suffered (< δεδωκότες ἂν εἶεν) punishment enough, etc., Lys. 27.9. fut. inf. or part., never in Ep., and prob. always corrupt in Att., νομίζων μέγιστον ἂν σφᾶς ὠφελήσειν (leg. -ῆσαι) Th. 5.82, cf. 6.66, 8.25, 71; part. is still more exceptional, ὡς ἐμοῦ οὐκ ἂν ποιήσοντος ἄλλα Pl. Ap. 30c (codd.), cf. D. 19.342 (v.l.); both are found in later Gk., νομίσαντες ἂν οἰκήσειν οὕτως ἄριστα Plb. 8.30.8, cf. Plu. Marc.. 15, Arr. An. 2.2.3; with part., Epicur. Nat. 14.1, Luc. Asin. 26, Lib. Or. 62.21, dub.l. in Arr. An. 6.6.5.
IN DEPENDENT CLAUSES. In the protasis of conditional sentences with εἰ, regularly with the subjunctive. In Attic εἰ ἄν is contracted into ἐάν, ἤν, or ἄν (< α); Hom. has generally εἴ κε (or αἴ κε), sts. ἤν, once εἰ δ’ ἄν Il. 3.288, twice εἴπερ ἄν 5.224, 232. The protasis expresses either future condition (with apod. of fut. time) or general condition (with apod. of repeated action); εἰ δέ κεν ὣς ἔρξῃς καί τοι πείθωνται Ἀχαιοί, γνώσῃ ἔπειθ’ ὅς… if thus thou shalt do…, ib. 2.364; ἢν ἐγγὺς ἔλθῃ θάνατος, οὐδεὶς βούλεται θνῄσκειν if death (ever) come near…, E. Alc. 671. in relative or temporal clauses with a conditional force; here ἄν coalesces with ὅτε, ὁπότε, ἐπεί, ἐπειδή, cf. ὅταν, ὁπόταν, ἐπήν or ἐπάν (Ion. ἐπεάν), ἐπειδάν ; Hom. has ὅτε κε (sts. ὅτ’ ἄν), ὁππότε κε (sts. ὁπότ’ ἄν or ὁππότ’ ἄν), ἐπεί κε (ἐπεὶ ἄν Il. 6.412), ἐπήν, εὖτ’ ἄν. v. also εἰσόκε (< εἰς ὅ κε) ; — τάων ἥν κ’ ἐθέλωμι φίλην ποιήσομ’ ἄκοιτιν whomsoever of these I may wish…, Il. 9.397; ὅταν δὴ μὴ σθένω, πεπαύσομαι when I shall have no strength…, S. Ant. 91; ἐχθρὸς γάρ μοι κεῖνος… ὅς χ’ ἕτερον μὲν κεύθῃ ἐνὶ φρεσίν, ἄλλο δὲ εἴπῃ whoever conceals one thing in his mind and speaks another, Il. 9.312, cf. D. 4.6, Th. 1.21. — Hom. uses subj. in both the above constructions (1 and 2) without ἄν. also Trag. and Com., S. Aj. 496, Ar. Eq. 805; μέχρι and πρίν occasionally take subj. without ἄν in prose, e.g. Th. 1.137, 4.16 (< μέχρι οὗ), Pl. Phd. 62c, Aeschin. 3.60. in final clauses introduced by relative Advbs., as ὡς, ὅπως (of Manner), ἵνα (of Place), ὄφρα, ἕως, etc. (of Time), freq. in Ep., σαώτερος ὥς κε νέηαι Il. 1.32; ὄφρα κεν εὕδῃ Od. 3.359; ὅπως ἂν εἰδῇ… φράσω A. Pr. 824; ὅπως ἂν φαίνηται κάλλιστος Pl. Smp. 198e; μηχανητέον ὅπως ἂν διαφύγῃ Grg. 481a (where ὅπως with fut. ind. is the regular constr.); also after ὡς in Hdt., Trag., X. An. 2.5.16, al., once in Th. 6.91 (but fut. ind. is regular in Att.); ἵνα final does not take ἄν or κε exc. ἵνα εἰδότες ἤ κε θάνωμεν ἤ κεν… φύγοιμεν Od. 12.156 (ἵνα = where in S. OC 405). μή, = lest, takes ἄν only with opt. in apodosis, as S. Tr. 631, Th. 2.93.
in Ep. sts. with OPTATIVE as with subj. (always κε(ν), exc. εἴ περ ἂν αὐταὶ Μοῦσαι ἀείδοιεν Il. 2.597), εἴ κεν Ἄρης οἴχοιτο Od. 8.353; ὥς κε… δοίη ᾧ κ’ ἐθέλοι that he might give her to whomsoever he might please, ib. 2.54; so in Hdt. in final clauses, 1.75, 99; — in Od. 23.135 ὥς κέν τις φαίη, κέν belongs to Verb in apod., as in ὡς δ’ ἂν ἥδιστα ταῦτα φαίνοιτο X. Cyr. 7.5.81. rarely in oratio obliqua, where a relat. or temp. word retains an ἄν which it would have with subj. in direct form, S. Tr. 687, X. Mem. 1.2.6, Isoc. 17.15; ἐπειδὰν δοκιμασθείην D. 30.6; — similarly after a preceding opt., οὐκ ἀποκρίναιο ἕως ἂν… σκέψαιο Pl. Phd. 101d.
rarely with εἰ and INDICATIVE in protasis, only in Ep. ; with fut. ind. as with subj. ; αἴ κεν Ἰλίου πεφιδήσεται Il. 15.213; — so with relat., οἵ κέ με τιμήσουσι 1.175. with εἰ and a past tense of ind., once in Hom., εἰ δέ κ’ ἔτι προτέρω γένετο δρόμος Il. 23.526; so Ζεὺς γάρ κ’ ἔθηκε νῆσον εἴ κ’ ἐβούλετο Orac. ap. Hdt. 1.174, cf. Ar. Lys. 1099 (cod. R), A.R. 1.197.
in later Greek, ἄν with relative words is used with INDICATIVE in all tenses, as ὅπου ἂν εἰσεπορεύετο Ev. Marc. 6.56; ὅσ’ ἂν πάσχετε PFay. 136 (iv AD); ἔνθ’ ἂν πέφυκεν ἡ ὁλότης εἶναι Phlp. in Ph. 436.19; cf. ἐάν, ὅταν.
with impf. and more rarely aor. ind. in ITERATIVE construction, to express elliptically a condilion fulfilled whenever an opportumty offered; freq. in Hdt. (not in Pi. or A.), κλαίεσκε ἂν καὶ ὀδυρέσκετο she would (i.e.
used to) weep and lament, 3.119; εἶτα πῦρ ἂν οὐ παρῆν S. Ph. 295; εἴ τινες ἴδοιεν…, ἀνεθάρσησαν ἄν whenever they saw it, on each occasion, Th. 7.71; διηρώτων ἂν αὐτοὺς τί λέγοιεν Pl. Ap. 22b; inf. representing impf. of this constr., ἀκούω Λακεδαιμονίους τότε ἐμβαλόντας ἂν… ἀναχωρεῖν, i.e. I hear they used to retire (< ἀνεχώρουν ἄν), D. 9.48.
GENERAL REMARKS; POSITION OF ἄν. in A, when ἄν does not coalesce with the relat. word (as in ἐάν, ὅταν), it follows directly or is separated only by other particles, as μέν, δέ, τε, γάρ, καί, νυ, περ, etc. ; as εἰ μέν κεν… εἰ δέ κε Il. 3.281-4; rarely by τις, as ὅποι τις ἄν, οἶμαι, προσθῇ D. 2.14; — in Hom. and Hes. two such Particles may precede κε, as εἴ περ γάρ κεν Od. 8.355, cf. Il. 2.123; εἰ γάρ τίς κε, ὃς μὲν γάρ κε, Hes. Op. 280, 357; rarely in Prose, ὅποι μὲν γὰρ ἄν D. 4.45; ὁπότερος οὖν ἄν Ar. Ra. 1420; also ὁπόσῳ πλέον ἄν Pl. Lg. 647e, cf. 850a; ὅπου τὸ πάλαι λεγόμενον ἂν γίγνηται 739c. in apodosis, ἄν may stand either next to its Verb (before or after it), or after some other emphatic word, esp. an interrog., a negative (e.g. οὐδ’ ἂν εἷς, οὐκ ἂν ἔτι, etc.), or an important Adjective or Adverb; also after a participle which represents the protasis, λέγοντος ἄν τινος πιστεῦσαι οἴεσθε; do you think they would have believed it if any one had told them? (< εἴ τις ἔλεγεν, ἐπίστευσαν ἄν), D. 6.20. ἄν is freq. separated from its inf. by such Verbs as οἴομαι, δοκέω, φημί, οἶδα, etc., οὐκ ἂν οἴει… ; freq. in Pl., Grg. 486d, al. ; καὶ νῦν ἡδέως ἄν μοι δοκῶ κοινωνῆσαι I think that I should, X. Cyr. 8.7.25; οὕτω γὰρ ἄν μοι δοκεῖ ἥ τε πόλις ἄριστα διοικεῖσθαι Aeschin. 3.2; ἃ μήτε προῄδει μηδεὶς μήτ’ ἂν ᾠήθη τήμερον ῥηθῆναι (where ἄν belongs to ῥηθῆναι) D. 18.225; — in the phrase οὐκ οἶδ’ ἂν εἰ, or οὐκ ἂν οἶδ’ εἰ, ἄν belongs not to οἶδα, but to the Verb which follows, οὐκ οἶδ’ ἂν εἰ πείσαιμι, for οὐκ οἶδα εἰ πείσαιμι ἄν, E. Med. 941, cf. Alc. 48; οὐκ ἂν οἶδ’ εἰ δυναίμην Pl. Ti. 26b; οὐκ οἶδ’ ἂν εἰ ἐκτησάμην X. Cyr. 5.44.12. ἄν never begins a sentence, or even a clause after a comma, but may stand first after a parenthetic clause, ἀλλ΄, ὦ μέλ΄, ἄν μοι σιτίων διπλῶν ἔδει Ar. Pax 137.
REPETITION OF ἄν : — in apodosis ἄν may be used twice or even three times with the same Verb, either to make the condition felt throughout a long sentence, or to emphasize certain words, ὥστ’ ἄν, εἰ σθένος λάβοιμι, δηλώσαιμ’ ἄν S. El. 333, cf. Ant. 69, A. Ag. 340, Th. 1.76 (fin.), 2.41, Pl. Ap. 31a, Lys. 20.15; ἀφανεῖς ἂν ὄντες οὐκ ἂν ὑμνήθημεν ἄν E. Tr. 1244, cf. S. Fr. 739; attached to a parenthetical phrase, ἔδρασ’ ἄν, εὖ τοῦτ’ ἴσθ’ ἄν, εἰ… Id. OT 1438. ἄν is coupled with κε(ν) a few times in Hom., as Il. 11.187, 202, Od. 5.361, al. ; cf. ἤν περ γάρ κ’ ἐθέλωσιν v.l. ib. 18.318.
ELLIPSIS OF VERB: — sts. the Verb to which ἄν belongs must be supplied, in Hom. only εἰμί, as τάτ’ ἔλδεται ὅς κ’ ἐπιδευής (sc. ᾖ) Il. 5.481; ἀλλ’ οὐκ ἂν πρὸ τοῦ (sc. ἔρρεγκον) Ar. Nu. 5; τί δ’ ἂν δοκεῖ σοι Πρίαμος (sc. πρᾶξαι), εἰ τάδ’ ἤνυσεν; A. Ag. 935; — so in phrases like πῶς γὰρ ἄν ; and πῶς οὐκ ἄν (sc. εἴη); also in ὥσπερ ἂν εἰ (or ὡσπερανεί), as φοβούμενος ὥσπερ ἂν εἰ παῖς (i.e. ὥσπερ ἂν ἐφοβήθη εἰ παῖς ἦν) Pl. Grg. 479a; so τοσοῦτον ἐφρόνησαν, ὅσον περ ἂν (sc. ἐφρόνησαν) εἰ… Isoc. 10.48; — so also when κἂν εἰ (= καὶ ἂν εἰ) has either no Verb in the apod. or one to which ἄν cannot belong, Pl. R. 477a, Men. 72c; cf. κἄν ; — so the Verb of a protasis containing ἄν may be understood, ὅποι τις ἂν προσθῇ, κἂν μικρὰν δύναμιν (i.e. καὶ ἐὰν προσθῇ) D. 2.14; ὡς ἐμοῦ οὖν ἰόντος ὅπῃ ἂν καὶ ὑμεῖς (sc. ἴητε) X. An. 1.3.6.
ELLIPSIS OF ἄν : — when an apodosis consists of several co-ordinate clauses, ἄν is generally used only in the first and understood in the others; πείθοι’ ἂν εἰ πείθοι΄· ἀπειθοίης δ’ ἴσως A. Ag. 1049; even when the construction is continued in a new sentence, Pl. R. 352e, cf. 439b codd. ; but ἄν is repeated for the sake of clearness or emphasis, ib. 398a, cf. D. 19.156 (where an opt. is implied with the third ὡς); rarely expressed with the second of two co-ordinate Verbs and understood with the first, τοῦτον ἂν… θαρσοίην ἐγὼ καλῶς μὲν ἄρχειν, εὖ δ’ ἂν ἄρχεσθαι θέλειν (i.e. καλῶς μὲν ἂν ἄρχοι, εὖ δ’ ἂν θέλοι ἄρχεσθαι) S. Ant. 669.
Liddell-Scott-Jones, Greek-English Lexicon (9th ed., 1940)

LSJ

or ἀν, Epic form of ἀνά.
Liddell-Scott-Jones, Greek-English Lexicon (9th ed., 1940)

LSJ

shortened from ἄνα, v. sub ἀνά G.
Liddell-Scott-Jones, Greek-English Lexicon (9th ed., 1940)

Pape

bei Dichtern, bes. Ep., vor Konsonanten abgekürzt aus ἀνά ; auch statt eines Verbums, ἀνέστη oder dergl., Il.3.268, 7.168, 23.755, 837, 838, 860, 887, 888, Od. 8.115 ; ἂν δ' Ὀδυσεὺς πολύμητις ἀνίστατο Il. 23.709.
Pape, Griechisch-deutsches Handwörterbuch (3. Aufl., 1914)

Pape

eine Partikel, welche im Deutschen durch kein einzelnes Wort übersetzt werden kann. Sie dient dazu, die Bedeutung der Modi und Tempora zu verändern. Die Grundbedeutung scheint die des Verstärkens, des Versicherns zu sein. Vgl. außer den Gramm. Poppo De usu part. ἄν in Friedemann u. Seebode Misc. Crit. 1.1.26, Reisig De vi et usu ἄν part. hinter seiner Ausg. von Ar. Nub., Hermann De part. ἄν libr. IV ; Hartung Partikellehre 2.216 ; Bäumlein Ueber die griech. Modi ; usw.; Uebersicht Homerischer Notationen Aristarchs bei Friedlaend. Aristonic. 7. Im Folgenden wird bes. der regelm. Gebrauch der Att. Prosa u. der Homerische berücksichtigt, welche beide in manchen Punkten nicht unwesentlich voneinander abweichen. Untermischt werden überall Stellen mit demvon Ep. u. Lyr. gebrauchten κέν, welches gleichbedeutend mit ἄν und auch dem Ursprunge nach wohl nur eine Nebenform von ἄν ist, vgl. s.v. κέν. Beide, ἄν wie κέν, gehören immer zu einem Verbum, welches aber zuweilen ergänzt werden muß : Hom. Il. 7.286 ἀρχέτω· αὐτὰρ ἐγὼ μάλα πείσομαι, ᾗ περ ἂν οὗτος ; 5.481 κτήματα πολλά, τά τ' ἔλδεται ὅς κ' ἐπιδευής ; 21.226 ἤ κέν με δαμάσσεται, ἦ κεν ἐγὼ τόν ; Ar. Nub. 5 οἱ δ' οἰκέται ῥέγκουσιν· ἀλλ' οὐκ ἂν πρὸ τοῦ ; 154 τί δῆτ' ἄν, ἕτερον εἰ πύθοιο Σωκράτους φρόντισμα ; Dem. Ol. 1.21 οὔτε γὰρ εὐτρεπῶς οὐδ' ὡς ἂν κάλλιστ' αὐτῷ τὰ παρόντ' ἔχει ; Lys. Evand. 7 ἐγὼ μὲν γὰρ οὐκ ἂν οἶμαι ; Plat. Rep. IX.577b προσποιησώμεθα ἡμεῖς εἶναι τῶν δυνατῶν ἂν κρῖναι καὶ ἤδη ἐντυχόντων τοιούτοις ; Eur. Alc. 182 σὲ δ' ἄλλη τις γυνὴ κεκτήσεται, σώφρων μὲν οὐκ ἂν μᾶλλον, εὐτυχὴς δ' ἴσως, Plat. Symp. 221e εἰ γὰρ ἐθέλει τις τῶν Σωκράτους ἀκούειν λόγων, φανεῖεν ἂν πάνυ γελοῖοι τὸ πρῶτον· τοιαῦτα καὶ ὀνόματα καὶ ῥήματα ἔξωθεν περιαμπέχονται, Σατύρου ἄν τινα ὑβριστοῦ δοράν. Die Att. bes. in den Wendungen ὥσπερ ἂν εἰ, πῶς γὰρ ἄν u. ä. Die Formen, in denen das ausgelassene Verb ergänzt werden kann oder muß, ergeben sich aus dem Folgenden. Nämlich verbunden wird ἄν (κέν):
I. Mit dem indicativ.,
   a) praes. u. perf. nicht in sicheren Stellen ; die herrschende Tradition der alten Gramm., s. Apoll.Dysc. Synt. 3.6, B.A. 1 p. 126, leugnet diese Verbindung ausdrücklich ; sie ist jedenfalls überflüssig, indem Alles, was sie ausdrücken könnte, auf andere Art besser ausgedrückt wird ; in Aussagesätzen z.B. würde sie in der Regel Möglichkeit in der Gegenwart ausdrücken, perf. als actio perfecta, praes. als actio imperfecta. οὐδὲν ἂν διαφέρει »es macht wohl keinen Unterschied«, τέθνηκεν ἄν »vielleicht ist er tot« ; dasselbe wird und weit passender durch den optativ. potential. (IIIa) ausgedrückt. Bei Hom. Od. 3.255 τάδε καὐτὸς ὀΐεαι nahm Ptolem. Ascalonita das καύτός für κὲ αὐτός, es ist aber καὶ αὐτός, vgl. Scholl. l.e. nebst Aristonic. u. Herodian. Scholl. Il. 6.260 ; H.h. Mercur. 224 οὔτε τί κεν ταύρου (v.l. κενταύρου) λασιαύχενός ἐστιν ὁμοῖα (v.l. ἔλπομαι εἶναι), s. interprett.; Anakoluth Ar. Vespp. 281 τάχα δ' ἂν διὰ τὸν χθιζινὸν ἄνθρωπον, ὃς –, διὰ τοῦτ' ὀδυνηθεὶς εἶτ' ἴσως κεῖται πυρέττων ; Andocid. Mystt. 117 τάχα γὰρ ἂν αὐτὸ βούλεσθε πυθέσθαι, v.l. γὰρ βούλεσθε, Hermann ἌΝ p. 44 βούλοισθε ; Plat. Rep. I.352e οὐκοῦν δικαίως ἂν ταῦτα τούτων φαμὲν ἔργα εἶναι, entw. ἄν zu streichen, oder φαῖμεν zu schreiben, oder δικαίως ἄν = δικαίως ἂν φάντες, oder ἂν εἶναι zu verb.: 10.610a ὀρθότατ' ἄν, ἔφη, λέγεις, v.l. ὀρθότατα, ἔφη. λέγεις u. ὀρθότατ' ἄν, ἔφη, λέγοις ; Legg. I.647a ἆρ' οὖν οὑκ ἂν νομοθέτης, καὶ πᾶς οὗ καὶ σμικρον ὄφελος, τοῦτον τὸν φόβον ἐν τιμῇ μεγίστῃ σέβει καὶ – προσαγογεύει καὶ – νενόμικεν, Ast οὐ καὶ νομοθέτης ; Dion.Hal. Ep. ad Cn. Pomp. 6 ἐφ' οἷς μάλιστ' ἂν ἐσπούδακε : man will das ἄν streichen, viell. ist aber μάλιστ' ἂν ἐσπουδάκοι zu lesen ; Hes. O. 347 ἔμμορέ τοι τιμῆς, ὅς τ' ἔμμορε γείτονος ἐσθλοῦ, v.l. (bei Stob. 2.14) ὅς κ' ἔμμορε.
   b) beim futur. im Hom. allgemein anerkannt, doch s. unten D ; meist aussagende Sätze, verschiedener Art : Il. 22.66 αὐτὸν δ' ἂν πύματόν με κύνες πρώτῃσι θύρῃσιν ὠμησταὶ ἐρύουσιν ; 9.167 εἰ δ' ἄγε, τοὺς ἂν ἐγὼν ἐπιόψομαι ; 4.176 καί κέ τις ὧδ' ἐρέει ; 14.267 ἐγὼ δέ κέ τοι χαρίτων μίαν ὁπλοτεράων δώσω ὀπυιέμεναι ; 17.515 τὰ δέ κεν Διῒ πάντα μελήσει ; Od. 16.297 τοὺς δέ κ' ἔπειτα Παλλὰς θέλξει ; 19.558 οὐδέ κέ τις θάνατον καὶ Κῆρας ἀλύξει ; Il. 9.61 οὐδέ κέ τίς μοι μῦθον ἀτιμήσει ; 2.229 ἦ ἔτι καὶ χρυσοῦ ἐπιδεύεαι, ὅν κέ τις οἴσει Τρώων ; 23.675 κηδημόνες μενόντων, οἵ κέ μιν ἐξοίσουσιν ; Od. 16.438 οὐκ ἔσθ' οὗτος ἀνήρ, οὐδ' ἔσσεται, οὐδὲ γένηται, ὅς κεν Τηλεμάχῳ σῷ υἱέϊ χεῖρας ἐποίσει ; Il. 1.175 πάρ' ἔμοιγε καὶ ἄλλοι οἵ κέ με τιμήσουσι ; 17.241 Πατρόκλοιο, ὅς κε τάχα Τρώων κορέει κύνας ἠδ' οἰωνούς ; 17.144 φράζεο νῦν ὅππως κε πόλιν καὶ ἄστυ σαώσεις ; Od. 15.524 ἀλλὰ τά γε Ζεὺς οἶδεν, εἴ κέ σφι πρὸ γάμοιο τελευτήσει κακὸν ἦμαρ ; 18.265 τῷ οὐκ οἶδ' εἴ κέν μ' ἀνέσει θεὸς ἶ κεν ἁλώω αὐτοῦ ἐνὶ Τροίῃ ; 16.260 καὶ φράσαι ἤ κεν νῶιν Ἀθήνη σὺν Διῒ πατρὶ ἀρκέσει, ἦέ τιν' ἄλλον ἀμύντορα μερμηρίξω ; im Bedingungssatze Il. 17.557 κατηφείη καὶ ὄνειδος ἔσσεται, εἴ κ' Ἀχιλῆος ἀγαυοῦ πιστὸν ἑταῖρον ταχέες κύνες ἑλκήσουσιν ; Od. 16.282 ὁππότε κεν πολύβουλος ἐνὶ φρεσὶ θήσει Ἀθήνη, νεύσω μέν τοι ἐγὼ κεφαλῇ. Bei den Folgenden sind die Stellen stets mißtrauisch betrachtet worden ; meistens finden sich v. v.l.l.; in einigen Stellen läßt sich das ἄν mit einem Partizip verbinden, vgl. VI.in einigen läßt sich Anakoluthie erblicken ; für die regelrechte Att. Prosa verwarfen die alten Gramm. entschieden den Gebr., vgl. Luc. Pseudosoph. 2. Theocr. 27.37 πατρὶ δὲ γηραλέῳ τίνα κεν τίνα μῦθον ἐνίψω ; Eur. El. 484 κἂν ἔτ' ἔτι φόνιον ὑπὸ δέραν ὄψομαι αἷμα χυθὲν σιδάρῳ ; Dinarch. Demosth. 68 τί δ' ἂν (τιθῶμεν γὰρ ταῦτα), ἐὰν –, πρὸς θεῶν, ὦ ἄνδρες, τί ἐροῦμεν ; Xen. An. 2.5.13 αἰγυπτίους δὲ – οὐχ ὁρῶ ποίᾳ δυνάμει συμμάχῳ χρησάμενοι μᾶλλον ἂν κολάσεσθε τῆς νῦν σὺν ἐμοὶ οὔσης ; Thuc. 2.80 λέγοντες ὅτι – ῥᾳδίως ἂν Ἀκαρνανίαν σχόντες καὶ τῆς Ζακύνθου καὶ Κεφαλληνίας κρατήσουσιν, v.l. ῥᾳδίως Ἀκαρνανίαν ; Pind. N. 7.68 μαθὼν δέ τις ἂν ἐρεῖ, vgl. Plat. Symp. 222a διοιγομένους δὲ ἰδὼν ἄν τις καὶ ἐντὸς αὐτῶν γιγνόμενος πρῶτον μὲν νοῦν ἔχοντας ἔνδον μόνους εὑρήσει τῶν λόγων, ἔπειτα κτἑ.; Isocr. Euagor. 66 τίνα γὰρ ἂν εὑρήσομεν τῶν τότε γενομένων τοιαῦτα διαπεπραγμένον, v.l. γὰρ εὑρήσομεν ; Plat. Phaedon. 61c οὐδ' ὁπωστιοῦν ἄν σοι ἑκὼν εἶναι πείσεται, v.l. ὁπωστιοῦν σοι ; Xen. Cyr. 7.5.21 πολὺ ἂν ἔτι μᾶλλον ἢ νῦν ἀχρεῖοι ἔσονται, v.l. πολὺ ἔτι ; Aesch. Fals. leg. 11 οὕτω γὰρ ἂν μάλιστα μεμνήσομαι, v.l. γὰρ μάλιστα ; Dinarch. Demosth. 109 πολὺ γὰρ ἂν δικαιότερον ἐλεήσετε τὴν χώραν, v.l. ἐλεήσαιτε ; Plat. Euthyd. 274e κάλλιστ' ἂν προτρέψετε, v.l. προτρέψαιτε ; Thuc. 1.140 ἀπισχυρισάμενοι δὲ σαφὲς ἂν καταστήσετε αὐτοῖς ἀπὸ τοῦ ἴσου ὑμῖν μᾶλλον προσφέρεσθαι, v.l. καταστήσαιτε ; Ar. Nub. 1157 οὐδὲν γὰρ ἄν με φλαῦρον ἐργάσεσθ' ἔτι, v.l. ἐργάσαισθ' ἔτι ; Aesch. Ctes. 155 τί ποτ' ἂν ἐρεῖ ἢ τί φθέγξεται, v.l. ἀνερεῖ ; Eur. Bacch. 639 τί ποτ' ἂν ἐκ τούτων ἐρεῖ, v.l. ἄρ' ἐκ ; Ar. Nub. 465 ἆρά γε τοῦτ' ἂν ἐγώ ποτ' ὄψομαι, v.l. ἄρ' ἐγώ ; Vespp. 942 οὐκ ἂν σὺ παύσει, v.l. αὖ σύ ; Eur. Ion. 158 μάρψω σ' ἂν τόξοις, v.l. αὖ ; Andr. 464 οὐδέποτ' ἂν δίδυμα λέκτρ' ἐπαινέσω βροτῶν, v.l. οὐδέποτε ; Ar. Av. 1313 ταχὺ δ' ἂν πολυάνορα τὰν πόλιν καλεῖ τις ἀνθρώπων, v.l. καλοῖ ; Plat. Rep. X.615d οὐχ ἥκει οὐδ' ἂν ἥξει δεῦρο, v.l. ἥξοι ; Apol. 29c ὃς ἔφη –, λέγων πρὸς ὑμᾶς, ὡς, εἰ διαφευξοίμην, ἤδη ἂν ὑμῶν οἱ υἱεῖς ἐπιτηδεύοντες ἃ Σωκράτης διδάσκει πάντες παντάπασι διαφθαρήσονται, v.l. διαφθαρήσοιντο. Ziemlich sicher scheint Cebet. 14 τότε ἂν οὕτως σωθήσονται, obschon in σωθήσονται selber die v.l. σωθείησαν gegeben ist. Auch die Stellen sind zu beachten, wo ἄν beim infin. u. part. fut. steht, s. V u. VI. Wenn aber wirklich die Att. Prosa ἄν mit dem indicat. fut. verband, so war ihr dies doch jedenfalls nicht geläufig und regelmäßig, sondern vereinzelte Nachahmung Homers. Bei diesem steht ἄν (κέν) im Bedingungssatze entschieden pleonastisch (περιττῶς); der Sinn aller Aussagesätze wird, nach Aristarchs Observation, regelrecht in Prosa ausgedrückt durch den optat. potential. (IIIa); an manchen Stellen paßt entschieden, nach Aristarch, auch der indicat. fut. ohne ἄν ; zweifelhaft ist, ob Aristarch für die prosaische Metalepsis all er aussagenden Homerischen Stellen die Wahl frei ließ zwischen ind. fut. ohne ἄν u. optat. pot.
   c) in derselben Bedeutung wie beim fut. steht ἄν beim indicat. der praeterita in Aussagesätzen ; die Beispiele selten und meist unsicher ; doch liegt es näher bei den Att. an einen solchen indicat. potential. praeter. zu glauben, als an den indicat. potential. fut. (Ib), weil der letztere durch den regelm. Att. Gebr. des optat. potential. (IIIa) überflüssig gemacht wird, der ind. pot. praet. aber nicht, indem der opt. pot. regelrecht nur Gegenwart und Zukunft bezeichnen kann. Demosth. Steph. 1.11 τοῦ τις ἂν εἵνεκεν ἔφευγεν ἀνοίγειν τὸ γραμματεῖον ; ἵν' ἡ διαθήκη νὴ Δία μὴ φανερὰ γένοιτο τοῖς δικασταῖς, »weshalb mag wohl einmal Einer die Testamentseröffnung vermieden haben« ; würde in die Gegenwart versetzt heißen τοῦ τις ἂν εἵνεκεν φεύγοι. Das Verhältnis des ind. pot. praet. zum opt. pot. bes. deutlich l. c. 19 οἱ δὶ δὲ διαθήκας ἐμαρτύρησαν ὡς ἂν μάλιστ' οἱ δικασταὶ ταύτην τὴν διαθήκην ἐπίστευσαν τοῦ πατρὸς εἶναι, ἐγὼ δὲ ἀπεκλείσθην τοῦ λόγου τυχεῖν ὑπὲρ ὧν ἀδικοῦμαι, οὗτοι δὲ φωραθεῖεν τὰ ψευδῆ μεμαρτυρηκότες. καίτοι τό γ' ἐναντίον ᾤοντο τούτου : das vorangestellte ὡς ἂν μάλιστα gehört zu allen drei Verben, ἐπίστευσαν, ἀπεκλείσθην, φωραθεῖεν, und ὡς ἂν μάλιστα ἐπίστευσαν, ἀπεκλείσθην ist für die Vergangenheit genau dasselbe, was ὡς ἂν μάλιστα φωραθεῖεν für die Gegenwart, »sie zeugten gerade auf die Art, daß (wie) die Richter glauben konnten, ich aber ausgeschlossen werden konnte, diese hier aber entlarvt werden können« ; alles in die Gegenwart gesetzt würde heißen ὡς ἂν μάλιστα οἱ δ. πιστεύσειαν, ἐγὼ δὲ ἀποκλεισθείην, οὗτοι δὲ φωραθεῖεν. In ähnl. Weise mit dem opt. pot. verbunden Hom. Od. 4.546 ἢ γάρ μιν ζωόν γε κιχήσεαι, ἤ κεν Ὀρέστης κτεῖνεν ὑποφθάμενος, σὺ δέ κεν τάφου ἀντιβολήσαις, »oder vielleicht tötete ihn O. und du kommst vielleicht zum Leichenbegängnis«. Soph. Phil. 572 πρὸς ποῖον ἂν τόνδ' αὐτὸς οὑδυσσεὺς ἔπλει, »nach wem da mag O. in eigner Person gefahren sein«, würde in die Gegenwart versetzt heißen πρὸς ποῖον ἂν τόνδε πλέοι ; unnötige Conjektur ποῖον αὖ. Aber oft schwer zu entscheiden, ob der ind. pot. praet. vorliege, oder ind. des Nichtwirkl. (Id), z.B. Eur. I.A. 1582 πληγῆς κτύπον γὰρ πᾶς τις ᾔσθετ' ἂν σαφῶς, τὴν παρθένον δ' οὐκ εἶδεν οὗ γῆς εἰσέδυ ; Isocr. Antid. 233 ὃ τίς ἂν οἷός τ' ἐγένετο πεῖσαι μὴ πολὺ τῷ λόγῳ διενεγκών ; 312 ὃ τίς ἂν τῶν παλαιῶν ἀνδρῶν γενήσεσθαι προσεδόκησεν ; Xen. Hell. 3.4.18 ἐπερρώσθη δ' ἄν τις καὶ ἐκεῖνο ἰδών ; Cyr. 3.3.70 ἔνθα δὴ ἔγνω τις ἂν τοὺς ὁμοτίμους πεπαιδευμένους ὡς δεῖ, Hom. Il. 16.138 οὐδ' ἂν ἔτι φράδμων περ ἀνὴρ Σαρπηδόνα δῖον ἔγνω. Auch das ἄν iterativ. (If) ist zuweilen vom ind. pot. praet. schwer zu unterscheiden, z.B. Ar. Plut. 982 ἀλλ' ἀργυρίου δραχμὰς ἂν ᾔτησ' εἴκοσιν κτἑ.; Plat. Apol. 18c ἐν ταύτῃ τῇ ἡλικίᾳ, ἐν ᾗ ἂν μάλιστα ἐπιστεύσατε. Alle drei Erklärungen, ἄν iterat., ind. des Nichtwirkl., ind. pot. praet. sind möglich Hom. Od. 9.211 τὸν δ' ὅτε πίνοιεν μελιηδέα οἶνον ἐρυθρόν, ἓν δέπας ἐμπλήσας ὕδατος ἀνὰ εἴκοσι μέτρα χεῦ΄, ὀδμὴ δ' ἡδεῖα ἀπὸ κρητῆρος ὀδώδει, θεσπεσίη· τότ' ἂν οὔ τοι ἀποσχέσθαι φίλον ἦεν (so zitiert auch Herodian. Scholl. Il. 4.126).
   d) beim indicat. der praeterita in Aussagesätzen, um das Ausgesagte als nicht wirklich zu bezeichnen : Hauptsätze u. Nebensätze, positiv u. negativ, fragend u. antwortend, direkt u. indirekt ; Forderungssätze dieses Modus, indicat. des Nichtwirklichen, Wunsch, Bedingung, Absicht, kommen in den indicat. praet. ohne ἄν, Ausnahmen s. I.e ; das imperf. bezeichnet die Gegenwart, der aor. u. das seltner gebr. plusqpft. die Vergangenheit ; zuweilen, nimmt man gewöhnl. an, wird der aor. von der Gegenwart gebr., um eine Handlung als schnell eintretend zu bezeichnen ; doch läßt sich in den hierfür angeführten Stellen, z.B. Soph. O.R. 1438 ἔδρασ' ἄν, der aor. von der Vergangenheit, scharf gefaßt, verstehen ; sicher ist, daß umgekehrt das impft. öfters von der Vergangenheit als praes. histor. gebr. wird, u. bei Hom. spielt auch hier die Enallage der tempp. ihre Rolle, da er, noch nicht ganz losgelöst von älterer, einfacher Konjugationsart, welche nur praes. u. zugehör. praeter. kannte, die praeterita noch nicht überall so scharf sondert, wie die Attiker ; die Zukunft wird im ind. des Nichtwirkl. behandelt. als wäre sie Gegenwart, d.h. das imperf. ist fut. 1, aor. u. plusqpft. sind fut. exact. Die allgemeine Regel, daß in der indirekten Rede das tempus der zu Grunde liegenden direkten beibehalten wird, gilt auch für diesen Modus. Negation ist, nach der allgemeinen Regel, in den Forderungssätzen μή, in den Aussagesätzen οὐ ; wenn nicht der Satz, sondern ein einzelnes Wort negiert wird, darf ausnahmsweise in Forderungssätzen auch οὐ gebraucht werden : Lys. Or. 13.62 εἰ μὲν οὖν οὐ πολλοὶ (= ὀλίγοι) ἶσαν, καθ' ἕκαστον ἂν περὶ αὐτῶν ἠκούετε. Im Deutschen wird der indicat. des Nichtwirkl. ausgedrückt durch den conj. impft. u. plusqpft. oder den conditional., ohne daß ἄν durch ein eigenes Wort übersetzt würde. Hom. Od. 5.39 πόλλ' ὅσ' ἄν οὐδέποτε Τροίης ἐξήρατ' Οδυσσεύς, εἴ περ ἀπήμων ἦλθε, λαχὼν ἀπὸ ληΐθος αἶσαν, »so Viel wie od. nie aus Troja mitgebracht hätte (haben würde) wenn er ohne Schaden heimgekehrt wäre« ; Il. 7.273 καί νύ κε δὴ ξιφέεσσιν αὐτοσχεδὸν οὐτάζοντο, εἰ μὴ κήρυκες ἶλθον, »sie würden verwundet haben« οὐτάζοντο ; 22.202 πῶς δέ κεν Ἕκτωρ κῆρας ὑπεξέφυγεν θανάτοιο, εἰ μή οἱ πύματόν τε καὶ ὕστατον ἤντετ' Ἀπόλλων ἐγγύθεν, aor. ἤντετο ; Her. 1.187 εἰ μὴ ἄπληστός τε ἔας χρημάτων καὶ αἰσχροκερδής, οὐκ ἂν νεκρῶν θήκας ἀνέῳγες ; Xen. Cyr. 8.3.32 ἀλλὰ πλουσιωτέρῳ μὲν ἄν, εἰ ἐσωφρόνεις, ἢ ἐμοὶ ἐδίδους ; Plat. Gorg. 516e καίτοι οὗτοι, εἰἶσαν ἄνδρες ἀγαθοί, ὡς σὺ φῄς, οὐκ ἄν ποτε ταῦτα ἔπασχον ; Xen. Hell. 6.4.13 οὐ γὰρ ἂν ἠδύναντο αὐτὸν ἀνελέσθαι καὶ ζῶντα ἀπενεγκεῖν, εἰ μὴ οἱ πρὸ αὐτοῦ μαχόμενοι ἐπεκράτουν ἐν ἐκείνῳ τῷ χρόνῳ, praes. hist. ἠδύναντο ἐπεκράτουν : Demosth. De cor. 9 εἰ μὲν οὖν περὶ ὧν ἐδίωκε μόνον κατηγόρησεν αἰσχίνης, κἀγὼ περὶ αὐτοῦ τοῦ προβουλεύματος εὐθὺς ἂν ἀπελογούμην ; 76 ἀλλ' οὐκ ἂν ἔχοις· εἰ γὰρ εἶχες, οὐδὲν ἂν αὐτοῦ πρότερον νυνὶ παρέσχου ; Plat. Euthyphr. 14c ὃ εἰ ἀπεκρίνω, ἱκανῶς ἂν ἤδη παρὰ σοῦ τὴν ὁσιότητα ἐμεμαθήκη ; Andocid. Mystt. 92 εἰ γὰρ ἦλθεν, ἐδέδετ' ἂν ἐν τῷ ξύλῳ ; Demosth. Fals. leg. 173 καίτοι καὶ τἄλλ' ἂν ἅπαντ' ἀκολούθως τούτοις ἐπέπρακτο, εἴ τις ἐπείθετό μοι ; Plat. Apol. 31d εἰ ἐγὼ πάλαι ἐπεχείρησα πράττειν τὰ πολιτικὰ πράγματα, πάλαι ἂν ἀπολώλη καὶ οὔτ' ἂν ὑμᾶς ὠφελήκη οὐδὲν οὔτ' ἂν ἐμαυτόν ; Aeschin. Ctes. 252 καὶ ἴσαι αἱ ψῆφοι αὐτῷ ἐγένοντο· εἰ δὲ μία μόνον μετέπεσεν, ὑπερώριστ' ἂν ἢ ἀπέθανεν ; Demosth. De cor. 133 καὶ εἰ μὴ ἡ βουλὴ ἡ ἐξ Ἀρείου πάγου ἐπεζήτησε τὸν ἄνθρωπον καὶ συλλαβοῦσα ἐπανήγαγεν ὡς ὑμᾶς, ἐξήρπαστ' ἂν ὁ τοιοῦτος καὶ τὸ δίκην δοῦναι διαδὺς ἐξεπέμπετ' ἂν ὑπὸ τοῦ σεμνολόγου τουτουί ; Demosth. Leochar. 54 ἔπειτ' εἰ μὲν αὑτὸν διαμεμαρτυρήκει, εἶχεν ἂν λόγον αὐτῷ τὸ πρᾶγμα ; Mid. 51 εἰ μὲν τοίνυν μὴ χορηγὸς ὢν ταῦτ' ἐπεπόνθειν ὑπὸ μειδίου, ὕβριν ἄν τις μόνον κατέγνω τῶν πεπραγμένων αὐτῷ ; Isocr. Phil56 λοιπὸν δ' ἂν ἶν ἡμῖν ἔτι περὶ τῆς πόλεως διαλεχθῆναι τῆς ἡμετέρας, εἰ μὴ προτέρα τῶν ἄλλων εὖ φρονήσασα τὴν εἰρήνην ἐπεποίητο ; Plat. Phaedon. 106c ἐπεὶ εἰ τοῦτο ὡμολόγητο ἡμῖν, ῥᾳδίως ἂν διεμαχόμεθα ; Demosth. De cor. 200 εἰ γὰρ ταῦτα προεῖτο ἀκονιτί, περὶ ὧν οὐδένα κίνδυνον ὅντινα οὐχ ὑπέμειναν οἱ πρόγονοι, τίς οὐχὶ κατέπτυσεν ἂν σοῦ ; Euerg. et Mnesib. 66 καίτοι πῶς ἂν εἰ μὴ πεπορισμένον τε ἶν καὶ ἐπηγγέλκειν αὐτοῖς, εὐθὺς ἂν ἀπέλαβον ; De cor. 79 τί ποτ' οὖν τοῖς ἄλλοις ἐγκαλῶν τῶν ἐμοὶ πεπραγμένων οὐχὶ μέμνηται ; ὅτι τῶν ἀδικημάτων ἂν ἐμέμνητο τῶν αὑτοῦ, εἴ τι περὶ ἐμοῦ γεγράφει. Indirekt mit ὅτι Xen. Mem. 4.4.15 Λυκοῦργον δὲ καταμεμάθηκας, ὅτι οὐδὲν ἂν διάφορον τῶν ἄλλων πόλεων τὴν Σπάρτην ἐποίησεν, εἰ μὴ τὸ πείθεσθαι τοῖς νόμοις μάλιστα ἐνειργάσατο αὐτῇ : Demosth. De cor. 174 εὖ γὰρ οἶδ' ὅτι, εἰ τοῦθ' οὕτως ἐτύγχανεν ἔχον, οὐκ ἂν αὐτὸν ἠκούομεν ἐν Ἐλατείᾳ ὄντα, ἀλλ' ἐπὶ τοῖς ἡμετέροις ὁρίοις ; Her. 1.4 δῆλα γὰρ δὴ ὅτι, εἰ μὴ αὐταὶ ἐβουλέατο, οὐκ ἂν ἡρπάζοντο, praes. hist., vgl. Demosth. Aphob. 1.55 ; indirekte Frage Demosth. Phaenipp. 1 εἰ μὴ γὰρ οὗτος ἡμῖν σαφῶς διώρισεν, οὐκ οἶδ' ὅποι προῆλθεν ἄν ἡ τουτουὶ Φαινίππου τόλμα. Bedingungssätze werden in ind. des Nichtwirkl. meistens durch εἰ angeknüpft ; sie können aber eben so gut wie in andern Modis durch andere relative Partikeln u. Pronomina angeknüpft werden : Lys. 32.23 καὶ ὁπότερον τούτων ἐποίησεν, οὐδενὸς ἂν ἧττον Ἀθηναίων πλούσιοι ἦσαν. Zuweilen wird ein Aussagesatz im ind. des Nichtwirkl. von mehreren Bedingungssätzen dieses Modus begleitet : Plat. Apol. 17d ὥσπερ οὖν ἄν, εἰ τῷ ὄντι ξένος ἐτύγχανον ὤν, ξυνεγιγνώσκετε δήπου ἄν μοι, εἰ ἐν ἐκείνῃ τῇ φωνῇ τε καὶ τῷ τρόπῳ ἔλεγον, ἐν οἷσπερ ἐτεθράμμην, καὶ δὴ καὶ νῦν τοῦτο ὑμῶν δέομαι δίκαιον κτἑ.: bedingend ist auch der Satz ἐν οἷσπερ ἐτεθράμμην ; Isocr. Antid. 33 εἰ γάρ τισιν ἠδικημένος, εἰ καὶ τὸν ἄλλον χρόνον ἡσυχίαν εἶχεν, οὐκ ἂν ἠμέλησε τοῦ καιροῦ τοῦ παρόντος, ἀλλ' ἦλθεν ἄν. Sehr oft erscheinen im ind. des Nichtwirkl. Aussagesätze ohne Bedingungssatz ; dochkann u. muß dann stets ein Bedingungssatz ergänzt werden, da sich in diesem Modus nur Bedingtes aussagen läßt. Der zu ergänzende wieder dastehende Bedingungssatz kann in keinem andern Modusgedachtwerden, als ebenfalls im ind. des Nichtwirkl.; wie umgekehrtnur ein ind. des Nichtwirkl. denkbar ist als Hauptsatz zu einem Bedingungssatze dieses Modus ; eine scheinbare Ausnahme machen Anakoluthien, doppelt-bedingte Sätze, von denen Ie, u. der Sprachgebr. IIIb. Oft deutet ein Wort im Aussagesatze oder ein benachbarter Satz den Inhalt des zu ergänzenden Bedingungssatzes an ; oft ist er in ein partic. zusammengefaßt. Hom. Od. 11.418 ἀλλά κε κεῖνα μάλιστα ἰδὼν ὀλοφύραο θυμῷ, ἰδών = εἰ εἶδες ; Il. 15.224 μάλα γάρ κε μάχης ἐπύθοντο καὶ ἄλλοι, scil. εἰ μάχη ἐγένετο, vgl. 228 ἐπεὶ οὔ κεν ἀνιδρωτί γ' ἐτελέσθη ; 5.201 ἦ τ' ἂν πολὺ κέρθιον ἦεν, »es wäre viel besser«, näml. »wenn ich gehorcht hätte«, was man dem vorausgehenden ἀλλ' ἐγὼ οὐ πιθόμην entnimmt ; 19.271 οὐκ ἂν δή ποτε θυμὸν ἐνὶ στήθεσσιν ἐμοῖσιν Ἀτρείδης ὤρινε διαμπερές, οὐδέ κε κούρην ἦγεν ἐμεῦ ἀέκοντος ἀμήχανος· ἀλλά ποθι Ζεὺς ἤθελ' Ἀχαιοῖσιν θάνατον πολέεσσι γενέσθαι ; 3.56 ἀλλὰ μάλα Τρῶες δειδήμονές· ἦ τέ κεν ἤδη λάινον ἕσσο χιτῶνα κακῶν ἕνεχ' ὅσσα ἔοργας ; Od. 9.303 τὸν μὲν ἐγὼ βούλευσα οὐτάμεναι· ἕτερος δέ με θυμὸς ἔρυκεν. αὐτοῦ γάρ κε καὶ ἄμμες ἀπωλόμεθ' αἰπὺν ὄλεθρον· οὐ γάρ κεν δυνάμεσθα θυράων ὑψηλάων χερσὶν ἀπώσασθαι λίθον ὄβριμον, ὃν προσέθηκεν, praes. hist. δυνάμεσθα ; 14.61 ἦ γὰρ τοῦ γε θεοὶ κατὰ νόστον ἔδησαν, ὅς κεν ἔμ' ἐνδυκέως ἐφίλει καὶ κτῆσιν ὄπασσεν, »der mich gut behandeln u. mir ein Eigentum gegeben haben würde«, nämlich wenn die Götter seine Heimkehr nicht verhindert hätten ; 13.205 αἴθ' ὄφελον μεῖναι παρὰ Φαιήκεσσιν αὐτοῦ· ἐγὼ δέ κεν ἄλλον ὑπερμενέων βασιλήων ἐξικόμην, ὅς κέν μ' ἐφίλει καὶ ἔπεμπε νέεσθαι ; Demosth. Polycl. 67 ἆρ' οὐκ ἂν ὠργίζεσθέ μοι καὶ ἡγεῖσθε ἂν ἀδικεῖν με ; Plat. Phaedon. 91b κακὸν γὰρ ἂν ἦν ; Thuc. 1.11 δῆλον δέ· τὸ γὰρ ἔρυμα τῷ στρατοπέδῳ οὐκ ἂν ἐτειχίσαντο ; Aeschyl. Choeph. 709 ἄλλος δ' ὁμοίως ἦλθεν ἂν τάδ' ἀγγελῶν ; 701 ἐγὼ μὲν οὖν ξένοισιν ὧδ' εὐδαίμοσι κεδνῶν ἕκατι πραγμάτων ἂν ἤθελον γνωστὸς γενέσθαι καὶ ξενωθῆναι ; Plat. Phaedr. 228a καίτοι ἐβουλόμην γ' ἂν μᾶλλον κτἑ.; Ar. Eccl. 151 ἐβουλόμην μὲν ἕτερον ἂν τῶν ἠθάδων λέγειν τὰ βέλτισθ΄, ἵν' ἐκαθήμην ἥσυχος· νῦν δ' οὐκ ἐάσω κτἑ.; Soph. Phil. 427 οἴμοι, δύ' αὖ τώδ' ἐξέδειξας, οἷν ἐγὼ ἥκιστ' ἂν ἠθέλησ' ὀλωλότοιν κλύειν ; Aesch. Ctes. 115 μειδίαν, ὃν ἐβουλόμην ἂν πολλῶν ἕνεκα ζῇν ; Demosth. De cor. 126 αὐτὸς εἰρηκὼς ἃ τίς οὐκ ἂν ὤκνησε τῶν μετρίων ἀνθρώπων φθέγξασθαι ; Isocr. Antid. 255 ὧν μὴ διαταχθέντων οὐκ ἂν οἷοί τ' ἦμεν οἰκεῖν μετ' ἀλλήλων ; Demosth. Fals. leg. 308 ἔστιν οὖν ὅπως ταῦτ' ἄν, ἐκεῖνα προειρηκώς, ὁ αὐτὸς ἀνὴρ μὴ διαφθαρεὶς ἐτόλμησεν εἰπεῖν ; elliptisch oder Anacoluth Her. 8.119 ὅκως οὐκ ἂν ἐξέβαλε ; Isocr. Περὶ τοῦ ζεύγ. 7 οὕτω σαφῶς ἐπέδειξεν αὐτοὺς ψευδομένους, ὥστε παρὰ μὲν τῶν κατηγόρων ἡδέως ἂν ὁ δῆμος δίκην ἔλαβε, τὸν δ' εἰς Σικελίαν στρατηγὸν ἐχειροτόνησεν, Xen. Ages. 1.26 ὥστε τὴν πόλιν ὄντως ἡγήσω ἂν πολέμου ἐργαστήριον εἶναι ; Demosth. De cor. 30 οὐ γὰρ ἂν ἥψατ' αὐτῶν παρόντων ἡμῶν, ἢ οὐκ ἂν ὡρκίζομεν αὐτόν, ὥστε τῆς εἰρήνης ἂν διημαρτήκει καὶ οὐκ ἂν ἀμφότερα εἶχε, καὶ τὴν εἰρήνην καὶ τὰ χωρία ; Fals. leg. 309 fragend ἔστιν ὅστις ἂν ὑπέμεινεν, vgl. Steph. 1.33 ; Plat. Phaedon. 57b οὔτε τις ξένος ἀφῖκται χρόνου συχνοῦ ἐκεῖθεν, ὅστις ἂν ἡμῖν σαφές τι ἀγγεῖλαι οἷός τ' ἦν περὶ τούτων, πλήν γε δὴ ὅτι φάρμακον πιὼν ἀποθάνοι ; Demosth. De cor. 43 ὑμεῖς δ' ἤγετε τὴν εἰρήνην ὅμως· οὐ γὰρ ἦν. ὅ, τι ἂν ἐποιεῖτε, praes. hist.; 49 ἐπεὶ διά γε ὑμᾶς αὐτοὺς πάλαι ἂν ἀπολώλειτε ; Thuc. 2.89 ἐπεὶ οὐκ ἄν ποτε ἐπεχείρησαν ἡσσηθέντες παρὰ πολὺ αὖθις ναυμαχεῖν ; Demosth. Aphob. 1.50 ἐρωτηθείς, πότερον ἐπιτροπευθεὶς ἀπεδέξατ' ἂν. τοῦτον τὸν λόγον παρὰ τῶν ἐπιτρόπων, ἢ τἀρχαῖ' ἂν ἀπολαβεῖν ἠξίου σὺν τοῖς ἔργοις τοῖς γεγενημένοις, πρὸς μὲν ταῦτ' ἀπεκρίνατο οὐδέν, Rhod. lib. 16 εὖ μὲν γὰρ πράττοντες οὐκ οἶδ' εἴ ποτ' ἂν εὖ φρονῆσαι ἠθέλησαν. Besondere Erwähnung verdienen die Fälle wie Plat. Gorg. 506b ἀλλὰ μὲν δὴ καὶ αὐτὸς ἡδέως μὲν ἂν Καλλικλεῖ τούτῳ ἔτι διελεγόμην, ἕως αὐτῷ τὴν τοῦ Ἀμφίονος ἀπέδωκα ῥῆσιν ἀντὶ τῆς τοῦ Ζήθου : hier ist allerdings ἕως ἀπέδωκα Bedingungssatz, nämlich es ist zeitbedingend, analog dem konjunkt. conditional. (IIc); neben diesem Satze muß aber zu dem Aussagesatze ἡδέως μὲν ἂν διελεγόμην noch ein Bedingungssatz ergänzt werden, etwa εἰ οἷόν τ' ἦν. Homer läßt im Aussagesatze des Nichtwirklichen das ἄν weg Od. 3.259 τῷ κέ οἱ οὐδὲ θανόντι χυτὴν ἐπὶ γαῖαν ἔχευαν, ἀλλ' ἄρα τόν γε κύνες τε καὶ οἰωνοὶ κατέδαψαν κείμενον ἐν πεδίῳ ἑκὰς ἄστεος, οὐδέ κέ τίς μιν κλαῦσεν Ἀχαιϊάδων. Eben so leicht wie hier ist aus benachbarten Sätzen das ἄν zu ergänzen z.B. Demosth. Olynth. 3.14 εἰ γὰρ αὐτάρκη τὰ ψηφίσματα ἦν, οὔτ' ἂν ὑμεῖς πολλὰ ψηφιζόμενοι μικρά, μᾶλλον δ' οὐδὲν ἐπράττετε τούτων, οὔτε Φίλιππος τοσοῦτον ὑβρίκει χρόνον· πάλαι γὰρ ἂν ἕνεκά γε ψηφισμάτων ἐδεδώκει δίκην. In isolierten Sätzen fehlt ἄν sehr selten u. ist wohl in alle dgl. Stellen hineinzukorrigieren, z.B. Lycurg. Leocr. 23 εἰ μὲν οὖν ζῶν ἐτύγχανεν ὁ Ἀμύντας, ἐκεῖνον αὐτὸν παρειχόμην, Bekker ἂν αὐτόν. Viele verwechseln mit dgl. Fällen zuvörderst die allen Sprachen gemeinsame nicht grammatische, sondern rhetorische Figur, welche in lebhafter Darstellung das Nichtgeschehene der Phantasie als geschehen vorführt, indem sie dengewöhnl. indicat. für die Konstruktion des Nichtwirklichen gebraucht, »und jetzo war's um mich geschehen« statt »und jetzo wäre es um mich geschehn gewesen«, me truncus illapsus cerebro sustulerat, nisi Faunus ictum dextra levasset. Es verstehtsich von selbst, daß dabei Griechisch ἄν dem indicat. nicht einmal hinzugefügt werden darf, so daß von einer Auslassung des ἄν nicht die Rede sein kann ; das imperf. ist dabei Griechisch nicht praes. oder fut. 1, wie im indicat. des Nichtwirkl., sondern praeterit., Gegenwart u. Zukunft müssen wie sonst überall im gewöhnl. ind. durch praes. u. fut. ausgedrückt werden. Her. 1.187 τῇσι δὲ πύλῆσι ταύτῃσι οὐδὲν ἐχρᾶτο τοῦδε εἵνεκα, ὅτι ὑπὲρ κεφαλῆς οἱ ἐγίνετο ὁ νεκρὸς διεξελαύνοντι ; Eur. Hec. 1111 εἰ δὲ μὴ Φρυγῶν πύργους πεσόντας ᾖσμεν Ἑλλήνων δορί, φόβον παρέσχεν οὐ μέσως ὅδε κτύπος ; mehr Beisp. bei Hermann ἌΝ p. 70 sqq. Auch zum Ausdrucke der Ironie dient diese Figur, z.B. Ar. Eccl. 772 ἀλλ' ἰδὼν ἐπειθόμην, vgl. Hermann p. 74 sq. Nicht einmal dieser Figur gehört eine Anzahl von Wendungen, bei denen ebenfalls von Auslassung des ἄν geredet zu werden pflegt, während sie doch nur gewöhnliche auf gewöhnliche Art gebrauchte Indicative sind, z.B. ὀλίγου ἀπώλετο, »beinahe kam er wirklich um«, τό γ' ἐπ' ἐκεῖνον εἶναι ἐσώθην, »in soweites auf Jenen ankam, war ich wirkl ich gerettet«, εἰ ἦσαν ἄνδρες ἀγαθοί, ἐξῆν αὐτοῖς δεικνύναι τὴν ἀρετήν, »es stand ihnen wirklich frei«, ἡ πόλις ἐκινδύνευσε πᾶσα διαφθαρῆναι, εἰ ἄμενος ἐπεγένετο τῇ φλογί, »die Stadt war wirklichin Gefahr« ; setzt man diese Wendungen in Gegenwart oder Zukunft um, so muß der gewöhnl. ind. fut., praes. oder perf. stehen, ἀπόλλυται (ἀπόλωλεν, ἀπολεῖται), σῴζομαι (σέσωσμαι, σωθήσομαι), εἰ ἀγαθοί εἰσιν (ἔσονται) ἔξεστιν (ἐξέσται), εἰ ἐπιγίγνεται (ἐπιγέγονεν, ἐπιγενήσεται) κινδυνεύει (κεκινδύνευκε, κινδυνεύσει); wären die genannten praeterita Indicative des Nichtwirkl., so müßten sie in Gegenwart oder Zukunft umgesetzt vielmehr imperfecta werden oder bleiben, εἰ ἦσαν ἐξῆν ἄν, εἰ ἐπεγίγνετο ἐκινδύνευεν ἄν. So steht auch zuweilen ἐβουλόμην ohne ἄν nicht für ἐβουλόμην ἄν, sondern um auszudrücken »es war wirklich meine Absicht, die ich aber jetzt geändert habe«, s. z.B. Ar. Ran. 866 ἐβουλόμην μὲν οὐκ ἐρίζειν ἐνθάδε, vgl. 870 ὅμως δ' ἐπειδή σοι δοκεῖ, δρᾶν ταῦτα χρή. Endlich finden sich statt eines Wunschsatzes im ind. des Nichtwirkl. oft χρῆν, ἔδει u. ä. praeterita, welche dabei nicht selten, nach Deutscher Auffassung, scheinbar Präsensbed. haben, ἔδει παρεῖναι Κῦρον = εἴθε παρῆν Κῦρος, »wäre K. doch hier« ; in dieser Funktion sind aber dgl. Verba keineswegs selber ind. des Nichtwirkl.; denn sie sagen aus, daß eine Notwendigkeit wirklich vorhanden sei, der nur keine Rechnung getragen werde ; es ist also keine Ausnahme von der Regel, daß ἄν in diesem Falle bei dgl. Verben nicht erscheint ; sobald dgl. Verba ind. das Nichtwirkl. sind, d.h. sobald sie bezeichnen, was unterandern Umständen, die nicht obwalten notwendig sein würde, haben sie ἄν : Demosth. De cor. i 95 καὶ εἰ νῦν τοσοῦτος κίνδυνος καὶ φόβος περιέστη τὴν πόλιν (in Wirklichkeit), τί ἄν, εἴ που τῆς χώρας ταὐτὸ τοῦτο πάθος συνέβη, προσδοκῆσαι χρῆν ; im Bedingungssatze des Nichtwirkl. χρῆν Eur. Alc. 738 εἰ δ' ἀπειπεῖν χρῆν με κηρύκων ὑπὸ τὴν σὴν πατρῴαν ἑστίαν, ἀπεῖπον ἄν ; Isocr. Antid. 17 ἐνθυμουμένους ὅτι οὐδὲν ἂν ἔδει δίδοσθαι τοῖς φεύγουσιν ἀπολογίαν, εἴπερ οἷόν τ' ἦν ἐκ τῶν τοῦ διώκοντος λόγων ἐψηφίσθαι τὰ δίκαια ; im Bedingungssatze des Nichtwirkl. ἔδει Plat. Protag. 313a ἢ εἰ μὲν τὸ σῶμα ἐπιτρέπειν σε ἔδει τῳ, πολλὰ ἂν περιεσκέψω, εἴτ' ἐπιτρεπτέον εἴτε οὐ, καὶ εἰς συμβουλὴν τούς τε φίλους ἂν παρεκάλεις καὶ τοὺς οἰκείους ; Demosth. Mid. 35 εἰ τοίνυν ἀπέχρη τοὺς τοῖς Διονυσίοις τι ποιοῦντας τούτων κατὰ τούτους τοὺς νόμους δίκην διδόναι, οὐδὲν ἂν προσέδει τοῦδε τοῦ νόμου. ἀλλ' οὐκ ἀπέχρη. Nach deutscher Vorstellung würde man statt des letzten ἀπέχρη vielmehr ἀπόχρη praes. erwarten. Aber wo der Augenblick der Gegenwart und die sich ihm zunächst anschließende Vergangenheit, deren Erzeugnis eben die Lage des gegenwärtigen Augenblicks ist, zusammen im Spiele sind, setzt der Grieche überhaupt lieber ein Präterium als ein Präsens. – Wie Hom. im Aussagesatze des Nichtwirkl. ἄν wegläßt, so setzt er andrerseits
   e) περιττῶς im Bedingungssatze des Nichtwirkl. ἄν (κέν) hinzu Il. 23.526 εἰ δέ κ' ἔτι προτέρω γένετο δρόμος ἀμφοτέροισιν, τῷ κέν μιν παρέλασσ' οὐδ' ἀμφήριστον ἔθηκεν ; Her. 1.174 Ζεὺς γάρ κ' ἔθηκε νῆσον, εἴ κ' ἐβούλετο, v.l. γ' ἐβούλετο. Hiervon ist zu unterscheiden der Att. Sprachgebr., welcher aussagende Hauptsätze im ind. des Nichtwirkl. durchbloße Vorsetzungvon εἰ, negativ mit Verwandlung von οὐ in μή, zu Bedingungssätzen macht ; hierbei ist das ἄν nicht περιττῶς. Man kann nämlich in allen syntaktisch ausgebildeten Sprachen aussagende Hauptsätze jeder Konstruktion sammt zugehörigen Bedingungssätzen einerseits von einem neuen Bedingungssatze bedingt werden lassen, andrerseits sie selbst sammt den zugehör. Bedingungssätzen zu Bedingungssätzen machen ; in beiden Fällen erhält man doppelt-bedingte Hauptsätze. Auf beide Arten können Attisch aussagende Hauptsätze im ind. des Nichtwirkl. in ein Bedingungsverhältnis zu beliebigen Sätzen sowohl desselben als eines anderen Modus gebracht werden ; wobei es natürlich keinen Unterschied macht, ob der nach Id jedem Aussagesatz im ind. des Nichtwirkl. notwendige Bedingungssatz desselben Modus ausdrücklich dasteht, oder etwa in ein partic. zusammengefaßt ist, oder aus dem Zusammenhange ergänzt werden muß. In der am Ende von Id gegebenen Stelle Demosth. De cor. 195 wird z.B. ein Hauptsatz im ind. des Nichtwirkl. sammt ausdrücklich hinzugefügtem Bedingungssatze desselben Modus von einem Satze im gewöhnl. ind. bedingt ; dasselbe Satzverhältnis, nur mit Unterdrückung des Bedingungssatzes im ind. des Nichtwirkl. z.B. Isocr. Antid. 33 ὅπου γὰρ ὁ μηδ' ἀκηκοὼς μηδὲν πώποτε φλαῦρον εἰς ἀγῶνά με τηλικουτονὶ κατέστησεν, ἦ που σφόδρ' ἂν οἱ κακῶς πεπονθότες ἐπειρῶντ' ἂν δίκην παρ' ἐμοῦ λαμβάνειν. Der umgekehrte Fall, um den es sich eben in diesem Abschnitt handelt, findet sich z.B. Demosth. Timoth. 58 εἰ τοίνυν τοῦτο ἰσχυρὸν ἦν ἂν τούτῳ πρὸς ὑμᾶς τεκμήριον, κἀμοὶ γενέσθω τεκμήριον πρὸς ὑμᾶς, entstanden aus dem Hauptsatze τοῦτο ἰσχυρὸν ἦν ἂν τούτῳ πρὸς ὑμᾶς τεκμήριον. nämlich εἰ παρέσχετο ; Polycl. 67 εἰ τοίνυν ἂν ἐμοὶ τότε ὠργίζεσθε, ὅτι οὐκ ἐπετριηράρχησα, πῶς οὐχὶ νῦν προσήκει κτἑ.; ausgebildetere Gliederung Antiph. Chor. 29 καίτοι δεινὸν εἰ οἱ αὐτοὶ μὲν μάρτυρες τούτοις ἂν μαρτυροῦντες πιστοὶ ἦσαν, ἐμοὶ δὲ μαρτυροῦντες ἄπιστοι ἔσονται, entstanden aus οἱ αὐτοὶ μάρτυρες τούτοις μὲν μαρτυροῦντες (= εἰ τούτοις ἐμαρτύρουν) πιστοὶ ἂν ἦσαν, ἐμοὶ δὲ μαρτυροῦντες ἄπιστοι ἔσονται ; ähnl. Dinarch. Demosth. 53. Noch gegliederter Aeschin. Timarch. 85 οὐκοῦν ἄτοπον ἂν εἴη, εἰ μηδὲν μὲν ἐμοῦ λέγοντος αὐτοὶ βοᾶτε τὴν ἐπωνυμίαν τῶν ἔργων ὧν σύνιστε τούτῳ, ἐμοῦ δὲ λέγοντος ἐπιλέλησθε, καὶ μὴ γενομένης μὲν κρίσεως περὶ τοῦ πράγματος ἥλω ἄν, γεγονότος δὲ ἐλέγχου ἀποφεύξεται. Auch bei Dichtern : Comic. ap. Plut. Consol. 16 (Meinek. Comicc. 4.669) εἶτεἶ μὲν ᾔδεις, ὅτι ταῦτον τὸν βίον, ὃν οὐκ ἐβίωσε, ζῶν διευτύχησεν ἄν, ὁ θάνατος οὐκ εὐκαιρος· εἰ δ' ἤνεγκεν ἂν οὗτος ὁ βίος τι τῶν ἀνηκέστων (näml. εἰ αὐτὸν ἐβίωσεν), ἴσως ὁ θάνατος αὐτὸς σοῦ γέγονεν εὐνούστερος ; richtig emendiert Eur. In. fr. ap. Stob. Flor. 68.12 χρῆν γὰρ τὸν εὐτυχοῦντ' ὅτι πλείστας ἔχειν γυναῖκας, εἴπερ ἂν τροφὴ δόμοις παρῆν (näml. εἰ εἶχε πλείστας), ὡς τὴν κακὴν μὲν ἐξέβαλλε δωμάτων, τὴν δ' οὖσαν ἐσθλὴν ἡδέως ἐσῴζετο. Die Sätze ὡς ἐξέβαλλε, τὴν δ' ἐσῴζετο sind gewöhnliche Absichtssätze im ind. des Nichtwirkl. Wie aber durch Vorsetzung von εἰ zu Bedingungssätzen, eben so macht der Atticismus aussagende Hauptsätze im ind. des Nichtwirkl. durch bloße Vorsetzung von ὡς, negativ mit Verwandlung von οὐ in Erhaltung des ἄν notwendig ist : Xen. An. 7.6.23 ἔδει τὰ ἐνέχυρα τότε λαβεῖν, ὡς μηδ' εἰ ἐβούλετο ἐδύνατο ἂν ταῦτα ἐξαπατᾶν, entstanden aus οὐκ ἐδύνατο ἂν ταῦτα ἐξαπατᾶν, οὐδ' εἰ ἐβούλετο, näml. εἰ τὰ ἐνέχυρα τότε ἐλάβομεν.
   f) in Aussagesätzen beim ind. aor. bezeichnet ἄν sehr oft Wiederholung in der Vergangenheit, »es pflegte zu geschehen«, ἄν iterativum. An sich hat der aor nicht die Kraft, Wiederholung in der Vergangenheit zu bezeichnen ; das imperf. hat sie ; dennoch tritt öfters auch zu ihm das ἄν iterat. hinzu, aber als περιττόν, während der aor. durch dieses ἄν wesentlich verstärkt und erst durch dasselbe zu der Bedeutung u. Kraft des imperf. erhoben wird. Auch das praes. histor. vermag, als Vertreter des imperf., Wiederholung in der Vergangenheit zu bezeichnen, erhält aber dabei kein ἄν. Sehr selten wird dem plusquamperf. ein ἄν iterat. beigegeben ; dabei hat das plusqpft. nicht, wie es im ind. des Nichtwirkl. der Fall ist (s. Id), dieselbe Tempusbedeutg wie der aor., sondern es behält die eines plusqpft. Bei Ar. Lys. 517 erscheinen neben einander alle drei Präterita mit dem ἄν iterat. verbunden, der aor., das imperf., das plusqpft.: τοιγὰρ ἔγωγ' ἔνδον ἐσίγων. ἕτερόν τι πονηρότερον δήπου βούλευμ' ἐπεπύσμεθ' ἂν ὑμῶν· εἶτ' ἠρόμεθ' ἄν· πῶς ταῦτ΄, ὦνερ, διαπράττεσθ' ὧδ' ἀνοήτως ; ὁ δέ μ' εὐθὺς ὑποβλέψας ἂν ἔφασκ΄, εἰ μὴ τὸν στήμονα νήσω, ὀτοτύξεσθαι μακρὰ τὴν κεφαλήν : »wir hatten öfters vernommen, u. wir fragten euch dann, und dann sagte der Mann.« Negiert werden nach der allgem. Regel diese Sätze mit dem ἄν iterat., als Aussagesätze, durch οὐ, die verschiedenen ihnen beigegebenen Arten von Bedingungssätzen, welche jetzt näher betrachtet werden sollen, sämmtlich, als Forderungssätze, durch μή. Wenn man eine Bedingung, welche öfters eintrat, und bei deren Eintritt jedesmal die betreffende Handlung wiederholt wurde, durch einen Satz ausdrücken will, so steht dieser im optat. praes. oder optat. aor. ohne ἄν, optativus iterativus ; der optat. aor. hat dabei die Tempusbedtg eines plusqpft., der optat. praes. die eines imperf. Natürlich kann der optat. iterat. nicht allein Präteritis mit dem ἄν iterat. beigegeben werden, sondern auch dem imperf. ohne ἄν, u. dies Letztere geschieht sehr oft ; selten ist der optat. iterat. Begleiter des praes. histor., wie Her. 1.29. Soll eine Bedingung angegeben werden, bei deren Wiederholung öfters, aber nicht jedesmal die betreffende Handlung eintrat, so darf man den Bedingungssatz nicht in den optat. iterat. stellen, sondern muß den gewöhnl. indicat. (ohne ἄν) gebrauchen. Dabei ist zu beachten, daß der optat. iterat., wie alle anderen optalivischen Bedingungssätze, u. wie die im konjunkt. u. im ind. des Nichtwirkl., außer εἰ durch jedes andere beliebige Relativum angeknüpft werden kann, gleichviel ob der Satz negativ oder positiv ist, während die eben erwähnten indicativischen Bedingungssätze, wenn sie positiv sind, wie alle anderen positiven Bedingungssätze im gewähnt. indicat., außer εἰ nur durch zusammengesetzte Relativa angeknüpft werden können ; weil sie nämlich, durch andere einfache Relativa als εἰ angeknüpft, als Bedingungssätze nicht erkennbar u. von beschreibenden Relatiosätzen nicht zu unterscheiden sein würden ; natürlich dürfen umgekehrt beschreibende Relativsätze im gewöhnl. indicat., wenn sie positiv sind, nur durch einfache Relativa angeknüpft werden ; ist der Ausdruck negativ, so dürfen sowohl beschreibende als bedingende Relativsätze im gewohnt. indicat. beliebig durch einfache und zusammengesetzte Relativa angeknüpft werden, weil die nach der vorhin erwähnten allgem. Regel gebrauchten Negationen μή u. οὐ ausreichen, den Unterschied deutlich zu machen. Von dieser allgem. Regel über die Negation sind freilich, wie in anderen Modis (Id, IIc, IIIa u. c), so auch in den hier betrachteten Konstruktionen Ausnahmen denkbar ; läßt man aus irgendeinem Grunde hier dgl. Ausnahmen zu, so hat das auf die Aussagesätze mit dem ἄν iterat. u. auf die Sätze im optat. iterat. keinerlei weiteren Einfluß ; will man aber im beschreibenden indicativischen Relativsatze die Negation μή verwenden, oder umgekehrt im bedingenden οὐ, so tritt die Regel über den Gebrauch der zusammengesetzten u. einfachen Relativa wieder in Kraft. Besonders deutlich lassen sich die hier betrachteten Satzverhältnisse an Xen. An. 4.7.16 machen, wo neben einem beschr. Relativsatze ein optat. iterat. u. ein positiver indicativischer Bedingungssatzder angegebenen Art auftritt : εἶχον μαχαίριον, ᾧ ἔσφαττον ὧν κρατεῖν δύναιντο· καὶ ἀποτέμνοντες ἂν τὰς κεφαλὰς ἔχοντες ἐπορεύοντο· καὶ ᾖδον καὶ ἐχόρευον ὁπότε οἱ πολέμιοι ὄψεσθαι αὐτοὺς ἔμελλον : ὅτε ἔμελλον, negativ nach der Hauptregel ὅτε οὐκ ἔμελλον u. ὁπότε οὐκ ἔμελλον, wäre beschreibender Relativsatz, wie ᾧ ἔσφαττον, »damals als« ; ὅτε μέλλοιεν oder ὁπότε μέλλοιεν oder εἰ μέλλοιεν, negativ nach der Hauptregel ὅτε μὴ μέλλοιεν oder ὁπότε μὴ μέλλοιεν oder εἰ μὴ μέλλοιεν, wäre optat. iterat., wie ὧν κρατεῖν δύναιντο, »jedesmal wenn« ; ὁπότε ἔαελλον oder εἰ ἔμελλον, negativ ὁπότε μὴ ἔμελλον. oder ὅτε μὴ ἔμελλον oder εἰ μὴ ἔμελλον, ist bedingender indicativischer Relativsatz der oben bezeichneten Art, »in Augenblicken wann (wo)«, aber nicht »jedesmal wenn«. Es liegt auf der Hand, daß Krieger jedesmal im Stande sind, Gefangene zu töten, aber nicht jedesmal zu singen u. zu tanzen, wenn die Feinde im Begriffe sind sie zu erblicken ; denn die Feinde können unvermutet in ihre Nähe kommen. Soph. Phil. 289 πρὸς δὲ τοῦθ·, ὅ μοι βάλοι νευροσπαδὴς ἄτρακτος, αὐτὸς ἂν τάλας εἰλυόμην δύστηνον ἐξέλκων πόδα πρὸς τοῦτ' ἄν· εἴ τ' ἔδει τι καὶ ποτὸν λαβεῖν, καί που πάγου χυθέντος, οἷα χείματι, ξύλον τι θραῦσαι, ταῦτ' ἂν ἐξέρπων τάλας ἐμηχανώμην : jedesmal wenn Philoctet im Stande war auf die Jagd zu gehn und Wild zu erlegen, wird er auch im Stande gewesen sein sich bis zu der erlegten Beute auf irgendeine Art hinzuschleppen ; aber gewiß erlaubte ihm die Krankheit nicht jedesmal seine Behausung zu verlassen, wenn es ihm an Wasser oder Feuerung gebrach. Beide hier bis jetzt betrachteten Arten von Bedingungssätzen, die indicativischen und der optat. iterat., sind, wie der konjunkt. condit. (IIc), zeitbedingend, indem sie ausdrücken, daß das von der Erfüllung der Bedingung abhängig Gemachte zu Zeiten eintrat, wo die Bedingung erfüllt wurde oder erfüllt worden war ; es versteht sich von selbst, daß einem Aussagesatze mit dem ἄν iterat. außer dgl. Bedingungssätzen auch reinbedingende Sätze beigegeben werden können, d.h. solche, in denen ein dgl. zeitlicher Zusammenhang fehlt, wie z.B. οἱ Χάλυβες, εἴ περ ἀληθῆ διηγεῖται (διηγήσατο) Ξενοφῶν, ὧν κρατεῖν δύναιντο ἀπέταμον ἂν τὰς κεφαλὰς πάντων. Eine doppelte Auffassung läßt Ar. Lys. 516 zu : Lysistrata erzählt εἶτ' ἀλγοῦσαι τἄνδοθεν ὑμᾶς ἐπανηρόμεθ' ἂν γελάσασαι, τί βεβούλευται παραγράψαι ὑμῖν ; τί δέ σοι ταῦτ' ; ἦ δ' ὃς ἂν ἁνήρ, οὐ σιγήσει ; κἀγὼ' σίγων ; ein anderes Weib unterbricht sie : ἀλλ' οὐκ ἂν ἐγώ ποτ' ἐσίγων ; dieser entgegnet der Probulos κἂν ᾤμωξάς γ', εἰ μὴ 'σίγας ; dies εἰ μὴ 'σίγας läßt sich sowohl reinbedingend als zeitbedingend auffassen ; faßt man es zeitbedingend auf, so ist der Sinn »und in Fällen, wo du nicht schwiegest, bekamst du öfters (nicht immer) von deinem Manne Prügel« ; faßt man den Satz reinbedingend auf, so ist der Sinn »und du pflegtest Prügel zu bekommen, wenn du nicht schwiegest«, d.h. »wenn es wahr ist, was du sagst, daß du nicht schwiegest«. Bei Weitem am häufigsten unter allen Arten von Bedingungssätzen wird Aussagesätzen mit dem ἄν iterat. der optat. iterat. beigegeben. Aor. mit ἄν im Folgesatze, begleitet von einem optat. iterat. Ar. Lys. 1236 νυνὶ δ' ἅπαντ' ἤρεσκεν· ὥστ' εἰ μέν γέ τις ᾄδοι Τελαμῶνος, Κλειταγόρας ᾄδειν δέον, ἐπῃνέσαμεν ἂν καὶ προσεπιωρκήσαμεν ; Relativsatz mit ὅς Soph. Phil. 443 Θερσίτης τις ἦν, ὃς οὐκ ἂν εἵλετ' εἰσάπαξ εἰπεῖν, ὅπου μηδεὶς ἐῴη ; meist Hauptsätze : Ar. Eq. 571 εἰ δέ που πέσοιεν ἐς τὸν ὦμον ἐν μάχῃ τινί, τοῦτ· ἀπεψήσαντ' ἄν, εἶτ' ἠρνοῦντο μὴ πεπτωκέναι, ἀλλὰ διεπάλαιον αὖθις ; Thuc. 7.71 εἰ μέν τινες ἴδοιέν πῃ τοὺς σφετέρους ἐπικρατοῦντας, ἀνεθάρσησάν τε ἂν καὶ πρὸς ἀνάκλησιν θεῶν μὴ στερῆσαι σφᾶς τῆς σωτηρίας ἐτρέποντο ; Isocr. Antid. 124 εἰ δὲ τύχοι προσορμισθεὶς πρὸς τὴν χώραν, οὐκ ἂν ἐφῆκε τοῖς στρατιώταις ἁρπάζειν, ἀλλὰ τοσαύτην εἶχεν ἐπιμέλειαν, ὅσην κτἑ.; Xen. An. 1.9.19 εἰ δέ τινα ὁρῴη δεινὸν ὀντα οἰκονόμον ἐκ τοῦ δικαίου καὶ κατασκευάζοντά τε ἧς ἄρχοι χώρας καὶ προσόδους ποιοῦντα, οὐδένα ἂν πώποτε ἀφείλετο, ἀλλ' ἀεὶ πλείω προσεδίδου ; 2.3.11 καὶ ἐνταῦθα ἦν Κλέαρχον καταμαθεῖν ὡς ἐπεστάτει ; καὶ εἴ τις αὐτῷ δοκοίη τῶν πρὸς τοῦτο τεταγμένων βλακεύειν, ἐκλεγόμενος τὸν ἐπιτήδειον ἔπαισεν ἄν, καὶ ἅμα αὐτὸς προσελάμβανεν εἰς τὸν πηλὸν ἐμβαίνων ; Ar. Pac. 211 ὁ τιὴ πολεμεῖν ᾑρεῖσθ' ἐκείνων πολλάκις σπονδὰς ποιούντων· κεἰ μὲν οἱ Δακωνικοὶ ὑπερβάλοιντο μικρόν, ἔλεγον ἂν ταδί· –. εἰ δ' αὖ τι πράξαιντ' ἀγαθὸν ἀττικωνικοὶ κἄλθοιεν οἱ Δάκωνες εἰρήνης πέρι, ἐλέγετ' ἂν ὑμεῖς εὐθύς κτἑ.; Demosth. Con. 4 ἣν οὖν δειπνοποιεῖσθαι τοῖς ἄλλοις ὥραν συμβαίνοι, ταύτην ἂν ἤδη ἐπαρῴνουν οὗτοι ; Xen. An. 3.4.20 sqq καὶ ὁπότε δέοι –, ἔσπευδεν ἕκαστος – · καὶ εὐεπίθετον ἦν ἐνταῦθα –. – ὁπότε μὲν συγκύπτοι – ὑπέμενον –, τότε δὲ παρῆγον –. ὁπότε δὲ διάσχοιεν αἱ πλευραὶ –, τὸ μέσον ἂν ἐξεπίμπλασαν, εἰ μὲν στενώτερον εἴη τὸ διέχον, κατὰ λόχους, εἰ δὲ πλατύτερον, κατὰ πεντηκοστῦς, εἰ δὲ πάνυ πλατύ. κατ' ἐνωμοτίας· –. εἰ δὲ καὶ – δέοι –, οὐκ ἐταράττοντο, ἀλλ' ἐν τῷ μέρει – διέβαινον· καὶ εἴ που δέοι –, ἐπιπαρῆσαν οὗτοι ; Cyrop. 7.1.10 ὁπότε προσβλέψειέ τινας τῶν ἐν ταῖς τάξεσιν, τοτὲ μὲν εἶπεν ἂν –, τοτὲ δ' αὖ ἐν ἄλλοις ἂν ἔλεξεν –. ἐν ἄλλοις δ' ἂν προϊὼν εἶπεν –. ὁπότε δ' αὖ γένοιτο κατά τινας τῶν πρόσθεν συμμαχεσαμένων, εἶπεν ἂν κτἑ. Von Aussagesätzen mit iterativen Präteritis können natürlich eben so gut wie von andern Präteritis indirekte Optative (IIId) abhängen : Plat. Apol. 22b ἀναλαμβάνων οὖν αὐτῶν τὰ ποιήματα, ἅ μοι ἐδόκει μάλιστα πεπραγματεῦσθαι αὐτοῖς, διηρώτων ἂν αὐτους τί λέγοιεν : das τί λέγοιεν ist indirekter Optativ u. vertritt ein direktes τί λέγουσιν. Bei solcher Verbindung nun müssen Bedingungssätze im indirekten Optativ unterschieden werden vom optat. iterat.: Demosth. De cor. 219 ἀλλ' ὅμως οὐδεὶς πώποτε τούτων διὰ παντὸς ἔδωκεν ἑαυτὸν εἰς οὐδὲν τῇ πόλει, ἀλλ' ὁ μὲν γράφων οὐκ ἂν ἐπρέσβευσεν, ὁ δὲ πρεσβεύων οὐκ ἂν ἔγραψεν. ὑπέλειπε γὰρ αὐτῶν ἕκαστος ἑαυτῷ ἅμα μὲν ῥᾳστώνην, ἅμα δ', εἴ τι γένοιτ', ἀναφοράν : das εἴ τι γένοιτο ist indirekter Optativ und vertritt den konjunkt. condit. (IIc); nämlich ὑπέλειπεν, εἴ τι γένοιτο, ἀναφοράν ist so viel wie ὑπέλειπέ τινα πραγματείαν ταύτην λογιζόμενος ἔσεσθαι, εἴ τι γένοιτο, ἀναφοράν, indirekter Ausdruck des direkten αὕτη ἔσται, ἐάν τι γένηται, ἀναφορά. Eine doppelte Auffassung läßt z.B. Xen. An. 1.9.18 zu  : ἀλλὰ μὴν εἴ τίς γέ τι αὐτῷ προστάξαντι καλῶς ὑπηρετήσειεν, οὐδενὶ πώποτε ἀχάριστον εἴασε τὴν προθυμίαν : der Satz εἴ τις ὑπηρετήσειεν kann als indirekter Optativ betrachtet werden, da sich εἴασε als Verbum des Wollens betrachten läßt ; dieser Auffassung steht der Gebrauch der Negation οὐ in οὐδενί nicht entgegen, da durch dies Wort nicht das ἀχάριστον (εἶναι) τὴν προθυμίαν negiert wird, sondern das εἴασε ; es kann aber auch das εἴ τις ὑπηρετήσειεν als optat. iterat. betrachtet werden ; dieser Auffassung steht der Umstand nicht entgegen, daß beim aor. εἴασε das ἄν iterat. fehlt. Nämlich fehlen darf u. muß das ἄν iterat. beim aor., wenn die Wiederholung anderweitig im Satze schon genugsam hervorgehoben wird, wie in dem vorliegenden Falle durch das πώποτε, womit man in der eben betrachteten Stelle Demosth. De cor. 219 den Satz οὐδεὶς πώποτε ἔδωκεν vergleiche. So wird das ἄν iterat. öfters durch πολλάκις beseitigt : Hom. Il. 3.232 πολλάκι μιν ξείνισσεν, ὁπότε Κρήτηθεν ἵκοιτο ; Lys. Or. 27.1 ἐνθυμεῖσθαι δὲ χρὴ ὅτι πολλάκις ἠκούσατε, ὁπότε βούλοιντό τινα ἀδίκως ἀπολέσαι, ὅτι κτἑ.; ohne optat. iterat. Xen. Mem. 1.1.1 πολλάκις ἐθαύμασα. Außerdem darf das ἄν iterat. beim aor. auch dann fehlen, wenn es aus unmittelbar benachbarten Sätzen sich von selbst ergänzt, z.B. Soph. Phil. 297 εἶτα πῦρ ἂν οὐ παρῆν, ἀλλ' ἐν πέτροισι πέτρον ἐκτρίβων μόλις ἔφην' ἄφαντον φῶς, ὃ καὶ σῴζει μ' ἀεί. Bei Homer erscheint überhaupt das ἄν iterat. in sicheren Stellen nicht ; eine unsichere s. Ic ; Regel ist jedenfalls bei Hom. statt des ἄν iterat. der Gebrauch von Iterativformen : Il. 2.188 ὅν τινα μὲν βασιλῆα καὶ ἔξοχον ἄνδρα κιχείη, τὸν δ' ἀγανοῖς ἐπέεσσιν ἐρητύσασκε παραστάς, 198 ὃν δ' αὖ δήμου τ' ἄνδρα ἴδοι βοόωντά τ' ἐφεύροι, τὸν σκήπτρῳ ἐλάσασκε ; vgl. 10.490, Od. 8.88, 22.315. Mit der Iterativform pleonastisch κέν verbunden Od. 2.104, 19.149, 24.139 ἔνθα κεν ἠματίη μὲν ὑφαίνεσκεν (–ον) μέγαν ἱστόν, νύκτας ἀλλύεσκεν (–ον), ἐπεὶ δαΐδας παραθεῖτο (–θείμην), Wolf u. Bekker ἔνθα καί. In sicheren Stellen die Iterativ form mit ἄν bei Herodot, 3.119 ἡ δὲ γυνὴ τοῦ Ἰνταφέρνεος φοιτέουσα ἐπὶ τὰς θύρας τοῦ βασιλέος κλαίεσκε ἂν καὶ ὀδυρέσκετο ; 4.78 εὖτε ἀγάγοι τὴν στρατιὴν τὴν. Σκυθέων ἐς τὸ Βορυσθενεϊτέων ἄστυ, –, ἐς τούτους ὅκως ἔλθοι ὁ Σκύλης, τὴν μὲν στρατιὴν καταλείπεσκε ἐν τῷ προαστείῳ, αὐτὸς δὲ ὅκως ἔλθοι ἐς τὸ τεῖχος καὶ τὰς πύλας ἐγκληΐσειε, τὴν στολὴν ἀποθέμενος τὴν Σκυθικὴν λάβεσκε ἂν Ἑλληνίδα ἐσθῆτα, ἔχων δ'ἂν ταύτην ἠγόραζε – τὰς δὲ πύλας ἐφύλασσον – καὶ τἆλλα ἐχρᾶτο – καὶ ἐποίεε –. ὅτε δὲ διατρίψειε μῆνα ἢ πλέον τούτου, ἀπαλλάσσετο –. ταῦτα ποιέεσκε πολλάκις ; vgl. 2.174, 4.42, 130, in welchen Stellen die Iterativformen mit ἄν in der Art von Partizipien begleitet werden, daß ἄν zunächst mit diesen zu verbinden sein dürfte, vgl. VI ; ἄν iterat. ohne Iterativform 1.196, 2.109, 3.51, 148, 4.200, 7.211.
   g) einige Male findet sich der indicat. praeter. mit dem ἄν iterat. auch in Bedingungssätzen statt des optat. iterat., doch wohl nicht so, daß dabei auch im zugehör. Aussagesatze das ἄν iterat. erschiene : Luc. Diall. Mortt. 9.2 καὶ μακάριος ἦν αὐτῶν ὅντινα ἂν καὶ μόνον προσέβλεψα, = ὅντινα προσβλέψαιμι ; Demon. 10 πλέον δὲ ἢ ἔλαττον ἔχαιρε συνὼν ἐνίοις αὐτῶν, μόνοις ἐξιστάμενος ὁπόσοι ἂν ἐδόκουν αὐτῷ ὑπὲρ τὴν τῆς θεραπείας ἐλπίδα διαμαρτάνειν, = ὁπόσοι δοκοῖεν ; Antiph. Chor. 11 ἀλλ' ὥσπερ ἂν ἥδιστα καὶ ἐπιτηδειότατα ἀμφοτέροις ἐγίγνετο, ἐγὼ μὲν ἐκέλευον καὶ ᾐτούμην, οἱ δ' ἑκόντες καὶ βουλόμενοι ἔπεμπον, = ὥσπερ γίγνοιτο ; Her. 3.150 γυναῖκα ἕκαστος μίαν προσεξαιρέετο τὴν ἂν ἐβούλετο ἐκ τῶν ἑωυτοῦ οἰκίων, v.l. τὴν ἐβούλετο : τὴν ἐβούλετο ist beschreibender Relativsatz, τὴν ἂν ἐβούλετο bedingender Relativsatz, von derselben Bedeutung wie der optat. iterat., ἣν βούλοιτο. In die Gegenwart versetzt würde τὴν ἂν ἐβούλετο heißen τὴν ἂν βούληται, dagegen τὴν ἐβούλετο würde heißen τὴν βούλεται, vgl. IIc. Wie die Prosa den indicat. praeter. mit dem ἄν iterat., so gebraucht Hom. die Iterativform auch im Bedingungssatze statt des optat. iterat., u. zwar so, daß daneben im zugehör. Aussagesatze ebenfalls die Iterativform erscheint, Il. 24.572 ἄλλους μὲν γὰρ παῖδας ἐμοὺς πόδας ὠκὺς Ἀχιλλεὺς πέρνασχ', ὅν τιν' ἕλεσκε, πέρην ἁλὸς ἀτρυγέτοιο, = ὅν τινα ἕλοι ; wie Her. im Aussagesatze das ἄν iterat. pleonastisch mit der Iterativform verbindet, so Hes. im Bedingungssatze κέν, lrgm. EM. p. 21.28 ὅττι κε χερσὶ λάβεσκεν, ἀείδελα πάντα τίθεσκεν. v.l. πάντα γὰρ ὅσσα λάβεσκεν Tzetz. Lyc. 344, Eudoc. p. 375, 394 (Marckscheff. p. 325). – h) unter If ist bemerkt worden, daß Bedingungssätze im gewöhnl. indicat. (ohne ἄν) außer εἰ nur mit zusammengesetzten Relativis angeknüpft werden dütsen, wenn sie positiv sind, oder die Negation οὐ haben. Vielleicht ist zuweilen statt des zusammengesetzten Relativs bei Präteritis das einfache mit ἄν gebraucht worden : Her. 1.108 λάβε τὸν ἂν μανδάνη ἔτεκε παῖδα, φέρων δὲ ἐς σεωυτοῦ ἀπόκτεινον· μετὰ δὲ θάψον τροπῳ ὅτεῳ αὐτὸς βούλεαι, v.l. τὸν μανδάνη : Letzteres wäre beschreibender Relativsatz, »das Kind, welches M. gebar«, τὸν ἂν ἔτεκε bedingender Relativsatz, = ὅντινα ἔτεκε, »was es auch immer für ein Kind sein mag, das sie gebar«, wie τρόπῳ ὅτεῳ βούλεαι. – i) in Gleichnissenn. Sentenzen wird der ind. aor. ohne ἄν statt des praes. gesetzt, gnomischer aorist ; so auch Hom. oft, deraberauch ἄν beifügt, Od. 18.263 καὶ γὰρ Τρῶάς φασι μαχητὰς ἔμμεναι ἄνδρας, ἠμὲν ἀκοντιστὰς ἠδὲ ῥυτῆρας ὀϊστῶν ἵππων τ' ὠκυπόδων ἐπιβήτορας, οἵ κε τάχιστα ἔκριναν μέγα νεῖκος ὁμοιΐου πολέμοιο, »welche zu entscheiden pflegen«, praes.
II. Mit dem konjunktiv.,
   a) ungewiß ob in Aufforderungen : konjunkt. hortativus, in der Frageform, welche Zweifel über den zu fassenden Entschluß ausdrückt, konjunkt. dubitat. genannt ; Hauptsätze u. Nebensätze ; in Or. obl. wird der hortativus stets in den infin. verwandelt, der dubitativus kann durch den indirekten optat. (IIId) vertreten werden, wenn das regierende Verbum ein praeter. ist, kann aber auch bei regier. praeter. u. muß bei regier. Haupttempus konjunkt. bleiben ; das Tempus wird, nach der allgem. Regel, beim Uebertritt in Or. obl. nicht geändert : ἴωμεν »laßt uns gehen«, ἆρ' ἴωμεν »sollen wir gehen ?«, εὗρεν ὁδόν, ῃἴωμεν »er fand einen Weg, auf dem laßt uns gehen«, εὗρεν ὁδόν, ᾗἆρ' ἴωμεν »sollen wir auf dem gehen ?«, οὐκ ἴσμεν, εἰ ἴωμεν »wir wissen nicht ob wir gehen sollen«, οὐκ ᾔδειμεν, εἰ ἴωμεν oder εἰ ἴοιμεν. Bei diesem konjunkt. ist ἄν entschieden müßig ; doch findet es sich beim dubitat. in mehreren Stellen, in denen man es freilich teils zu einem benachbarten Verbo ziehen, teils emendieren will ; z.B. Plat. Legg. II.655c τί ποτ' ἂν οὖν λέγωμεν τὸ πεπλανηκὸς ἡμᾶς εἶναι : man zieht das ἄν zu εἶναι ; Protag. 319b σοὶ δὲ λέγοντι οὐκ ἔχω ὅπως ἂν ἀπιστῶ : man conjiziert ὅπως ἀπιστῶ u. ὅπως ἂν ἀπιστοίην ; vgl. Xen. An. 2.4.20. Regelrecht gebraucht die Att. Prosa den conj. dubitat. in direkter Rede nur inderersten Person, in Or. obl. nur in derselben Person, in welcher das Subjekt des regier. Satzes steht ; bei Dichtern ist vielfach der Gebrauch freier, ausnahmsweise selbst in Att. Prosa : Demosth. Lept. 117 τίνος εἵνεκ' ἐφ' ἡμῶν πρῶτον καταδειχθῇ τοιοῦτον ἔργον, »weshalb soll in unserer Zeit zum ersten Male dergleichen geschehen ?« Einsolcher Fall mit ἂν Plat. Phil. 15d πόθεν οὖν ἄν τις ταύτης ἄρξηται πολλῆς οὔσης καὶ παντοίας περὶ τὰ ἀμφισβητούμενα μάχης, v.l. οὖν τις. – Eben so περιττῶς, aber in vielen sicheren Stellen erscheint mit dem konjunkt. ἄν
   b) in Absichtssätzen. Dabei sind einige Unterscheidungen zu machen. Völlig sicher ist das ἄν περιττόν im konjunktivischen Absichtssatze nur neben ὡς u. ὅπως beiden Att. u. bei Herodot, u. neben ἵνα in einer Homerischen Stelle. Was zunächst ὡς u. ὅπως betrifft, so ist für die Att. Prosa lehrreich z.B. Plat. Gorg. 481a ἐὰν δὲ ἄλλον ἀδικῇ ὁ ἐχθρός, παντὶ τρόπῳ παρασκευαστέον καὶ πράττοντα καὶ λέγοντα, ὅπως μὴ δῷ δίκην μηδὲ ἔλθῃ παρὰ τὸν δικαστήν· ἐὰν δὲ ἔλθῃ, μηχανητέον ὅπως ἂν διαφύγῃ καὶ μὴ δῷ δίκην ὁ ἐχθρός : hier stehen ὅπως ohne u. ὅπως mit ἄν neben einander offenbar ohne irgendeinen Unterschied in der Bedeutung. Eben so deutlich in Bezug auf ὡς ist Xen. Mem. 1.4.6 πρὸς δὲ τούτοις, οὐ δοκεῖ σοι καὶ τόδε προνοίας ἔργῳ ἐοικέναι, τὸ ἔπεὶ ἀσθενὴς μέν ἐστιν ἡ ὄψις, βλεφάροις αὐτὴν θυρῶσαι, ἅ, ὅταν μὲν αὐτῇ χρῆσθαί τι δέῃ, ἀναπετάννυται, ἐν δὲ τῷ ὕπνῳ συγκλείεται ; ὡς δ' ἂν μηδὲ ἄνεμοι βλάπτωσιν, ἠθμὸν βλεφαρίδας ἐμφῦσαι, ὀφρύσι τε ἀπογεισῶσαι τὰ ὑπὲρ τῶν ὀμμάτων, ὡς μηδ' ὁ ἐκ τῆς κεφαλῆς ἱδρὼς κακουργῇ. Hiernach sind die Stellen zu beurteilen, in denen neben einem oder mehreren solchen Sätzen mit ἄν kein anderer ohne ἄν sich findet, z.B. Xen. Mag. Equ. 9.2 πάντων δὲ τῶν ὑπομνημάτων ἔμοιγε δοκεῖ κράτιστον εἶναι τὸ ὅσα ἂν γνῷ ἀγαθὰ εἶναι, ἐπιμελεῖσθαι ὡς ἂν πραχθῇ. ὀρθῶς δὲ γιγνωσκόμενα οὐ φέρει καρπόν, οὔτε ἐν γεωργίᾳ οὔτε ἐν ναυκληρίᾳ οὔτε ἐν ἀρχῇ, ἢν μή τις ἐπιμελῆται, ὡς ἂν ταῦτα περαίνηται. Plat. Rep. III.411e ἐπὶ δὴ δύο ὄντε τούτω, ὡς ἔοικε, δύο τέχνα θεὸν ἔγωγ' ἄν τινα φαίην δεδωκέναι τοῖς ἀνθρώποις, μουσικήν τε καὶ γυμναστικὴν ἐπὶ τὸ θυμοειδὲς καὶ τὸ φιλόσοφον, οὐκ ἐπὶ ψυχὴν καὶ σῶμα, εἰ μὴ εἴη πάρεργον, ἀλλ' ἐπ' ἐκείνω, ὅπως ἂν ἀλλήλοιν ξυναρμοσθῆτον ἐπιτεινομένω καὶ ἀνιεμένω μέχρι τοῦ προσήκοντος ; Phaedon. 59e λύουσι γάρ, ἔφη, οἱ ἕνδεκα Σωκράτη καὶ παραγγέλλουσιν, ὅπως ἂν τῇδε τῇ ἡμέρᾳ τελευτήσῃ. Eben so sicher ist die Sache beiden Attischen Dichtern, obgleich hier die Stelle Aeschyl. Ch. 983 ff entgegentritt, auf welche gestützt Hermann ἌΝ p. 119 ff nachzuweisen sucht, daß überhaupt bei den Att., nicht nur bei den Dichtern, sondern auch bei den Prosaikern, die Setzung u. Weglassung des ἄν in konjunktivischen Absichtssätzen mit ὡς u. ὅπως einen Unterschied in der Bedeutung begründe. In der genannten Stelle sagt Orestes ἐκτείνατ' αὐτόν, καὶ κύκλῳ παρασταδὸν στέγαστρον ἀνδρῶν δείξατ', ὡς ἴδῃ πατήρ, οὐχ οὑμός, ἀλλ' ὁ πάντ' ἐποπτεύων τάδε Ἥλιος, ἄναγνα μητρὸς ἔργα τῆς ἐμῆς, ὡς ἂν παρῇ μοι μάρτυς ἐν δίκῃ ποτέ, ὡς τόνδ' ἐγὼ μετῆλθον ἐνδίκως μόρον τὸν μητρός : hier findet Hermann den Unterschied, daß Helios das ausgebreitete velamen notwendiger Weise sehen müsse, während das judicium noch nicht so gewiß bevorstehe, daß Orestes von dem abzulegenden Zeugnisse mit Sicherheit reden könne. Angenommen dieser Unterschied finde in dieser Stelle zwischen dem Absichtssatze mit ἄν u. dem ohne ἄν wirklich Statt. was bestritten werden kann, so ist das doch eben nur Zufall. Hermann zitiert freilich eine ganze Reihe von Stellen aus Att. Dichtern, in denen teils ὡς oder ὅπως ohne ἄν, teils ὡς oder ὅπως mit ἄν in demselben Sinne gebraucht sei, wie ὡς mit u. ὡς ohne ἄν in jener Stelle der Choephoren ; allein bei der Durchmusterung dieser Stellen kommt man vielmehr zu einem entgegengesetzten Ergebnis, daß man nämlich, wenn man sich sträube, die περιττότης des ἄν zuzugeben, auf endlose, unhaltbare Spitzfindigkeiten hingedrängt werde. So z.B. vergleicht Hermann selbst p. 121 Aeschyl. Ch. 439 ἐμασχαλίσθης δ' ἔθ' ὡς τόδ' εἰδῇς mit Suppl. 930 ἀλλ' ὡς ἂν εἰδῇς, ἐννέπω σαφέστερον : hier kann das ὡς ἄν unmöglich denselben Sinn haben, den es nach Hermann in der Stelle Ch. 983 ff hat ; denn von einem erst eventualiter in der Folgezeit unter gewissen Bedingungen eintretenden Wissen ist hier nicht die Rede. Aber so erklärt Hermann hier auch nicht ; er sagt vielmehr, Suppl. 930 heiße ὡς ἂν εἰδῇς scias licet, Ch. 439 ὡς τόδ' εἰδῇς hoc te scire volo. Das sind denn also rein willkührliche Deuteleien. Hermann vergleicht mit diesen beiden Stellen noch Aeschyl. Prom. 824 τὸ πᾶν πορείας ἥδε τέρμ' ἀκήκοεν. ὅπως δ' ἂν εἰδῇ μὴ μάτην κλύουσά μου, ἃ πρὶν μολεῖν δεῦρ' ἐκμεμόχθηκεν φράσω, τεκμήριον τοῦτ' αὐτὸ δοὺς μύθων ἐμῶν u. Ar. Plut. 112 σοὶ δ' ὡς ἂν εἰδῇς ὅσα, παρ' ἡμῖν ἢν μένῃς, γενήσετ' ἀγαθά, πρόσεχε τὸν νοῦν, ἵνα πύθῃ : auch diese beiden Stellen sind entschieden gegen Hermanns Ansicht. Man vgl. ferner Choeph. 767 ἢ πῶς ; λέγ' αὖθις, ὡς μάθω σαφέστερον ib. 771 ἀλλ' αὐτὸν ἐλθεῖν, ὡς ἀδειμάντως κλύῃ, ἄνωχθ' ὅσον τάχιστα γαθούσῃ φρενί ; Prom. 10 τοιᾶσδέ τοι ἁμαρτίας σφὲ δεῖ θεοῖς δοῦναι δίκην, ὡς ἂν διδαχθῇ τὴν Διὸς τυραννίδα στέργειν, φιλανθρώπου δὲ παύεσθαι τρόπου ; ib. 706 σὺ δ', Ἰνάχειον σπέρμα, τοὺς ἐμοὺς λόγους θυμῷ βάλ', ὡς ἂν τέρματ' ἐκμάθῃς ὁδοῦ ; ib. 654 σὺ δ', ὦ παῖ, μὴ' πολακτίσῃς λέχος τὸ Ζηνός, ἀλλ' ἔξελθε πρὸς Λέρνης βαθὺν λειμῶνα, ποίμνας βουστάσεις τε πρὸς πατρός, ὡς ἂν τὸ δῖον ὄμμα λωφήσῃ πόθου. Hermann selbst gesteht p. 121 saepe non multum interest, addaturne ἄν, an omittatur, u. non est tamen dissimulaudum, inveniri locos quosdam, in quibus mirere additum esse ἄν. Die gegen ihn sprechenden Beispiele, welche er dabei anführt, möge man bei ihm selbst vergleichen. Die beiden oben vorgelegten Stellen Plat. Gorg. 481a, Xen. Mem. 1.4.6, in denen die περιττότης des ἄν handgreiflich ist, läßt er ungenannt bei Seite liegen. Ebenso folgende zwei Sätze aus Ar. Equ., wo Kleon 917 dem Wursthändler droht ἐγώ σε ποιήσω τριηραρχεῖν, ἀναλίσκοντα τῶν σαυτοῦ, παλαιὰν ναῦν ἔχοντ', εἰς ἣν ἀναλῶν οὐκ ἐφέξεις οὐδὲ ναυπηγούμενος· διαμηχανήσομαί θ' ὅπως ἂν ἱστίον σαπρὸν λάβῃς u. 926 δώσεις ἐμοὶ καλὴν δίκην, ἰπούμενος ταῖς εἰσφοραῖς. ἐγὼ γὰρ ἐς τοὺς πλουσίους σπεύσω σ' ὅπως ἂν ἐγγραφῇς : es wäre in jeder Beziehung unpassend, wenn in diesen Drohungen die Erfüllung der Absicht in irgendeiner Art als ungewiß, bedingt, eventuell, zweifelhaft dargesiellt werden sollte ; vielmehr zeigt sich hier deutlich, daß bei den Att. Dichtern wie bei den Att. Prosaikern das ἄν Nichts ist als rhetorisch wohlklingendes Anhängsel des ὅπως oder ὡς, welches beliebig gesetzt u. weggelassen werden konnte ; ohne Zweifel war bei den Dichtern auf die Setzung oder Weglassung namentlich auch das Metrum von bedeutendem Einfluß. Eben so wie bei den Att. Prosaikern liegt die Sache bei Herodot., man sehe 1.5 ὡς ἂν μὴ κατάδηλος γένηται ; 1.11 ὡς ἂν μὴ πάντα πειθόμενος Κανδαύλῃ τοῦ λοιποῦ ἴδῃς, τὰ μή σε δεῖ ; 1.24 ὡς ἂν ταφῆς ἐν γῇ τύχῃ ; 1.36 ὡς ἄν μιν ἐξέλωμεν ἐκ τῆς χώρης ; 3.85 ὡς ἂν ἡμεῖς σχῶμεν τοῦτο τὸ γέρας καὶ μὴ ἄλλος τις ; 8.7 ὡς ἂν μὴ ὀφθέωσι ὑπὸ τῶν πολεμίων περιπλώουσαι Εὔβοιαν ; 9.7.2 ὡς ἂν τὸν βάρβαρον δεκώμεθα ἐν τῇ Ἀττικῇ ; 1.20 ὅκως ἄν τι προειδὼς πρὸς τὸ παρεὸν βουλεύηται. Ganz anders verhält es sich mit Homer. Zuvörderst ist zu bemerken, daß es bei ihm eine Anzahl konjunktivischer Sätze mit ὡς ἄν gibt, welche sich hierher ziehn lassen, dagegen mit ὅπως ἄν keinen einzigen ; es ist dies jedoch schwerlich mehr als Zufall, ein Zufall jener auf den ersten Blick befremdenden Art, wie sie in der Homerischen Sprache nicht selten u. den Kennern wohl bekannt sind. Etwas trägt im vorliegenden Falle zur Erklärung wohl der Umstand bei, daß ὡς dem Homer überhaupt weit geläufiger ist u. im Allgemeinen weit häufiger bei ihmvorkommtals ὅπως. Ummögliche Mißverständnisse von vorn herein abzuschneiden. kann bemerkt werden, daß Sätze wie z.B. Od. 1.295 φράζεσθαι δὴ ἔπειτα κατὰ φρένα καὶ κατὰ θυμὸν ὅππως κε μνηστῆρας ἐνὶ μεγάροισι τεοῖσιν κτείνῃς oder 4.545 ἀλλὰ τάχιστα πείρα ὅπως κεν δὴ σὴν πατρίδα γαῖαν ἵκηαι, welche manche Neuere für Absichtssätze halten, vielmehr entschieden u. unzweifelhaft indirekte Fragen sind, von der unter IId zu betrachtenden Art. konjunktivische Sätze mit ὡς ἄν, welche als Absichtssätze mit einem ἄν περιττόν aufgefaßt werden können, sind z.B. Il. 16.84 πείθεο δ' ὥς τοι ἐγὼ μύθου τέλος ἐν φρεσὶ θείω, ὡς ἄν μοι τιμὴν μεγάλην καὶ κῦδος ἄρηαι πρὸς πάντων Δαναῶν, ἀτὰρ οἱ περικαλλέα κούρην ἂψ ἀπονάσσωσιν, ποτὶ δ' ἀγλαὰ δῶρα πόρωσιν ; 1.32 ἀλλ' ἴθι, μή μ' ἐρέθιζε, σαώτερος ὥς κε νέηαι. Unter IIe wird über den Ursprungdes ἄν περιττόν im konjunktivischen Absichtssatze Einiges bemerkt werden, was an einer früheren Stelle schwerer verständlich sein würde, und dabei wird sich zeigen, daß diese konjunktivischen Sätze mit ὡς ἄν bei Homer nicht nur als Absichtssätze mit einem ἄν περιττόν aufgefaßt werden können, sondern außer dieser Auffassung auch noch andere zulassen. Bei späteren nicht attischen Dichtern finden sich konjunktivische Sätze sowohl mit ὅπως ἄν als mit ὡς ἄν, welche als Absichtssätze mit einem ἄν περιττόν aufgefaßt werden können ; ob aber u. in wie weit bei diesen Dichtern dieselben Zweifel wie bei Homer statthaft seien, mag hier unerörtert bleiben. Mit dem dichterischen ὄφρα verbinden Nichtattische Dichter, sowohl Homer als spätere, die Partikel ἄν in konjunktivischen Sätzen, welche als Absichtssätze mit einem ἄν περιττόν aufgefaßt werden können ; doch sind daneben auch hier wenigstens für gewisse Homerische Stellen entschieden noch andere Auffassungen möglich. In Bezug auf die Späteren bleibe auch hier die Sache dahingestellt. Beispiele : Hom. Od. 18.364 ἀλλὰ πτώσσειν κατὰ δῆμον βούλεαι, ὄφρ' ἂν ἔχῃς βόσκειν σὴν γαστέρ' ἄναλτον ; 3.359 ἀλλ' οὗτος μὲν νῦν σοὶ ἅμ' ἕψεται, ὄφρα κεν εὕδῃ σοῖσιν ἐνὶ μεγάροισιν ; Il. 2.440 ἴομεν, ὄφρα κε θᾶσσον ἐγείρομεν ὀξὺν Ἄρηα : Homerisch verkürzte Konjunktive = ἴωμεν, ἐγείρωμεν. Konjunktivische Sätze mit ἵνα ἄν, in denen sich ἵνα als Absichtspartikel auffassen läßt, sind in der ganzen Griechischen Literatur äußerst selten, und kritisch sicher ist nur eine einzige Stelle, Hom. Od. 12.156 ἀλλ' ἐρέω μὲν ἐγών, ἵνα εἰδότες ἤ κε θάνωμεν ἤ κεν ἀλευάμενοι θάνατον καὶ κῆρα φύγωμεν : für den zweiten Konjunktiv φύγωμεν gibt es eine Lesart φύγοιμεν, aber für den ersten Konjunktiv θάνωμεν ist in der Ueberlieferung noch keine andere Lesart nachgewiesen ; in den Scholien liest man bei der Stelle nur Folgendes : ἐν ἀμφοτέροις πλεονάζει ὁ κέν, ἢ ἑλώμεθα τὸν θάνατον, ἢ τὰ πρὸς σωτηρίαν παρασκευασώμεθα : dadurch werden beide Konjunktive geschützt u. als allein richtige Lesart bezeichnet. Dagegen Eust. zu der Stelle p. 1717.60 liest ohne weitere hierher gehörige Bemerkungen zu machen ἀλλὰ ἐρέω μὲν ἐγώ, ἵνα εἰδότες ἤ κε θάνωμεν ἤ κεν ἀλευσάμενοι (sic) θάνατον καὶ κῆρα φύγοιμεν. Wollte man wirklich beide Verba in den optat. setzen, θάνοιμεν, φύγοιμεν, so würde man damit nichts Wesentliches erreichen ; denn die Verbindung von ἵνα als Absichtspartikel mit dem von ἄν begleiteten optat. ist eben so unerhört wie die hier fragliche konjunktivische. Läßt man den Konjunktiv θάνωμεν stehn, während man das zweite Verbum in den optat. stellt, φύγοιμεν, so ist der Satz ἤ κεν – φύγοιμεν nicht mit ἵνα zu verbinden, sondern als selbstständig angefügter Hauptsatz zu nehmen, welche Art von Anakoluthie Homer bekanntlich sehr liebt. Außer dieser Stelle verbindet Homer entschieden nirgends ἵνα ἄν mit dem Konjunktiv zu einem Absichtssatze ; aus den Attikern sind folgende drei höchst unsichere Stellen zu bemerken : Erstens Soph. O.C. 189 ἄγε νῦν σύ με, παῖ, ἵν' ἂν εὐσεβίας ἐπιβαίνοντες τὸ μὲν εἴποιμεν τὸ δ' ἀκούσαιμεν, καὶ μὴ χρείᾳ πολεμῶμεν : für εἴποιμεν ἀκούσαιμεν gibt es eine Lesart εἴπωμεν ἀκούσωμεν, welche sich nur final auffassen läßt ; aber die optativische Lesart ist sowohl diplomatisch als an sich besser ; bei ihr heißt ἵνα »wo«, oder vielmehr »dorthin wo«, wie auch sonst öfters, καὶ μὴ πολεμῶμεν ist konjunkt. hortativ. und mit ἄγε με zu verbinden, εἴποιμεν u. ἀκούσαιμεν mit ἄν ist optat. potential., vgl. Eur. Iph.A. 1579 ἵνα πλήξειεν ἄν, Theocr. 25.61 ἐγὼ δέ τοι ἡγεμονεύσω αὖλιν ἐφ' ἡμετέρην, ἵνα κεν τέτμοιμεν ἄνακτα. – Zweitens : Ar. Ran. 175 ἀνάμεινον, ὦ δαιμόνι', ἐὰν ξυμβῶ τί σοι, v. v.l.l. ἵνα ξυμβῶ u. ἵν' ἂν ξυμβῶ : es braucht aber dies ἵν ἂν ξυμβῶ nicht einmal als Absichtssatz gefaßt zu werden, indem es sich als gleichbedeutend mit ἐὰν ξυμβῶ betrachten läßt, als indirekte Frage von der Art der unter IId zu erörternden, vgl. Scholl. Il. 7.353 Archiloch. ap. Stob. Flor. 110.10 (Bergk Lyr. Gr. ed. 2 p. 552). – Drittens : Demosth. Aristog. 1.33 τίς οὐκ ἂν εἰς ὅσον δυνατὸν φεύγοι καὶ τὸν ἔχοντα ταύτην ἐκποδὼν ποιήσαιτο, ἵνα μηδ' ἄκων αὐτῇ ποτε περιπέσῃ, v.l. μηδ' ἂν ἄκων : höchst wahrscheinlich ist diese Lesart Nichts als ein Schreibfehler, indem das ἄν aus dem ἄκ von ἄκων entstand ; will man das ἄν retten, so muß man wohl unbedingt περιπέσοι schreiben, wobei dann ἵνα örtlich zu verstehen u. περιπέσοι ἄν als optat. potential. (IIIa) aufzufassen ist, eine Auffassung, welcher die Negation μηδέ keineswegs entgegensteht, wie sich unter IIIa zeigen wird. Jedenfalls ist das Unwahrscheinlichste die Lesart ἵνα μηδ' ἂν ἄκων περιπέσῃ, welche Lesart nur final aufgefaßt werden könnte. Und größeres Gewicht als dieser Stelle wird man, Alles erwogen, auch den beiden Stellen aus Ar. u. Soph. beizumessen kaum geneigt sein ; es bleibt die Homer. Stelle als einziges Beispiel stehen ; in ihr wird die Sache dadurch entschuldigt, daß das κέν sich nicht dem ἵνα anschließt, sondern den beiden ἤ, ἵνα εἰδότες ἤ κε θάνωμεν ἤ κεν ἀλευάμενοι θάνατον καὶ κῆρα φύγωμεν : dies ἤ κεν ist dem Homer sehr geläufig ; wäre das nicht der Fall, so würde auch in dieser Stelle das κέν schwerlich erscheinen. Ist aber dem so, da wird das κέν in dieser Homerischen Stelle auch unbedenklich als περιττόν zu betrachten sein, welches nicht um des Sinnes willen als notwendig, sondern nur im Gefolge des ἤ um des Wohllauts u. Verses willen auftritt. An sich könnte sonst allerdings in dieser Stelle das κέν syntaktische Bedeutung haben, vgl. IIe. Bei den drei Att. Stellen, in so weit man sie überhaupt als hierher gehörig gelten lassen will, spricht Alles dafür, am Meisten die Analogie der Sätze mit ὡς ἄν u. ὅπως ἄν, daß das ἄν bei dem final aufgefaßten mit dem Konjunktiv verbundenen ἵνα entschieden als περιττόν genommen werde.
   c) am Häufigsten wird ἄν mit dem konjunkt. verbunden in Bedingungssätzen, nach Relativen aller Art, pronomm. u. particull.; in dieser Konstruktion, konjunktiv. conditionalis, ist der Gebrauch von ἄνRegel, hier steht es nicht περιττῶς, sondern bezeichnet ein Zeitverhältnis, welches in der Natur des Konjunktivs an sich nicht liegt. Es gibt nämlich überhaupt zwei Arten von Bedingungssätzen, rein bedingende u. zeitbedingende ; letztere deuten zugleich an, daß das im Hauptsatze Gesagte, von der Erfüllung der Bedingung abhängig Gemachte, dann stattfinde (stattfinden werde, stattgefunden habe), wann die Bedingung erfüllt werde oder erfüllt worden sei. Im gewöhnl. indicat., im indicat. des Nichtwirkl. (Id). im optat. des Möglichen (IIIa) gibt es sowohl zeitbedingende als rein bedingende Sätze ; beider Konstruktion ist innerhalb jedes Modus genau dieselbe ; wenn man also die zeitbedingenden Sätze von den reinbedingenden ausdrücklich unterscheiden und es nicht bloß dem Zusammenhange des Ganzen überlassen will, einen zeitbedingenden Satz als solchen kenntlich zu machen, so ist man gezwungen, von Zeitpartikeln oder von diese ersetzenden schon an sich als Vocabeln eine Zeit bezeichnenden Ausdrücken Gebrauch zu machen, indem man nach Umständen entweder den Bedingungssatz mit einem relativen Ausdrucke der bezeichneten Art anknüpft, oder im zugehörigen Hauptsatze einen dgl. demonstrativen Ausdruck gebraucht, oder beides tut, korrelativisch. Dagegen im konjunktiv. conditional. u. im optativ. iterat. (If, IIId) sind alle Sätze, sie mögen angeknüpft sein wie sie wollen, ohne Ausnahme zeitbedingend ; rein bedingende Sätze gibt es in diesen beiden Konstruktionen gar nicht. Beide genannte Konstruktionen gehören eng zusammen und ergänzen einander ; nämlich der optat. iterat. wird nur von der Vergangenheit gebraucht, der konjunkt. condit. nur von der Gegenwart u. Zukunft. Im Einzelnen gilt für den konjunkt. condit. folgende Tempusregel : ist im Hauptsatze von der Gegenwart die Rede, so hat der coninnet. praes. die Tempusbedeutung eines praes., der conj. aor. und der selten gebrauchte conj. perf. die eines perf.; ist im Hauptsatze von der Zukunft die Rede, so ist der conj. praes. ein fut. 1, der conj. aor. u. perf. ein fut. exactum. Diese Verhältnisse der Tempora des conj. cond. korrespondieren genau mit den unter If angegebenen des optat. iterat.: der optat. praes. ist für die Vergangenheit, was der conj. praes. für die Gegenwart u. die Zukunft ist, der optat. aor. für die Vergangenheit, was der conj. aor. für die Gegenwart u. die Zukunft ; auch für den conj. perf. kommt als Korrelat der opt. perf. vor, s. Il. 8.270. Ein Unterschied liegt darin, daß der conj. cond. für die Gegenwart nur wiederholte Fälle bezeichnet, u. zwar, dem optat. iterat. genau entsprechend, nur Fälle, bei deren Wiederholung jedesmal das im Hauptsatze Gesagte eintritt, dagegen für die Zukunft außer dgl. Fällen auch einmalige. Doch können diese letzteren Fälle auch eben so richtig in den gewöhnl. indicat. fut. (ohne ἄν) treten, unter Beobachtung der If erwähnten Regel über die Anknüpfung von Bedingungssätzen im gewöhnl. indicat. durch zusammengesetzte u. einfache Relativa ; wie denn um einmalige bedingende Fälle in Gegenwart u. Vergangenheit auszudrücken gar nichts Anderes übrig bleibt als sie in den gewöhnl. indicat. zu stellen ; also z.B. ὁπότε ἀποθνήσκει, ἀπέθανεν, ἀποθανεῖται, »zu der Zeit wo (wann, wenn) er stirbt, starb, sterben wird, sei es welche Zeit es wolle.« Zwischen dem einmaligen Falle u. dem »Jedesmal wenn« in der Mitte liegen diejenigen wiederholten Fälle, bei deren Wiederholung öfters, aber nicht jedesmal das im Hauptsatze Gesagte eintritt. Diese Fälle können durch den conj. cond. so wenig wie durch den optat. iterat. ausgedrückt werden, sondern müssen für die Zukunft gleicherweise wie für die Gegenwart und die Vergangenheit sämmtlich in den gewöhnl. indicat. (ohne ἄν), vgl. If. In orat. obliqua kann der conj. cond. vertreten werden durch den indirekten optat. (IIId, wenn das regierende Verb ein praeterit. ist ; das Tempus wird bei der Umsetzung in die indirekte Rede, nach der allgem. Regel, in keinem Falle geändert, weder wenn der conj. cond. selber bleibt, noch wenn der indirekte optat. für ihn eintritt. Mit εἰ, ἐπεί, ἐπειδή, ὅτε, ὁπότε verschmilzt für den Gebrauch im conj. cond. ἄν in regelmäßiger Att. Prosa immer zu ἐάν (ἤν, ἄν), ἐπάν (ἐπήν), ἐπειδάν, ὅταν, ὁπόταν, welche Wörter man vgl.; Dichter unterlassen vielfach die Zusammenfügung, Homer hat ἐάν öfters, in der Form ἤν, ἐπάν öfters, in der Form ἐπήν, ἐπειδάν einmal, Il. 13.285 ; statt des öfters bei ihm vorkommenden ὅτ' ἄν u. ὁπότ' ἄν könnte man ὅταν u. ὁπόταν lesen, wenn nicht die Analogie des bei ihm daneben sich findenden ὅτε κεν u. ὁπότε κεν entgegenstände ; ohne Elision findet sich bei Lys. Or. 27.2 ὁπότε ἂν δοκῶσιν. Negation ist für den conj. cond., wie für den optat. iterat., μή, nach der allgemeinen Regel für Forderungssätze ; aber wenn nicht der Satz negiert wird, sondern ein einzelnes Wort desselben, erscheint οὐ, z.B. Hom. Il. 3.288 εἰ δ' ἂν ἐμοὶ τιμὴν Πρίαμος Πριάμοιό τε παῖδες τίνειν οὐκ ἐθέλωσιν Ἀλεξάνδροιο πεσόντος, αὐτὰρ ἐγὼ καὶ ἔπειτα μαχήσομαι εἵνεκα ποινῆς αὖθι μένων, εἵως κε τέλος πολέμοιο κιχείω : das οὐκ negiert nur ἐθέλωσιν, mit dem eseinen Begriff bildet, so daß die Bedingung selbst, der Satz, positiv ist, »wenn sie sich weigern werden«. Das zeitbedingende Wesen des conj. cond. tritt in diesem Beispiele sehr deutlich hervor, in dem εἰ δ' ἂν οὐκ ἐθέλωσιν so gut wie in dem εἵως κε κιχείω : Agamemnon will den Krieg wieder aufnehmen, sobald die Troer sich weigern zu zahlen. Diese zeitbedingende Bedeutung hat man im optat. iterat. stets allgemein anerkannt ; dagegen das analoge Wesen des conj. cond. scheinen Viele noch nicht ganz klar zu erfassen u. scharf auszudrücken, indem sie dieser Konstruktion, wenn der Satz mit einem Relativpronomen oder einem relativen adverbio loci oder modi angeknüpft ist, eine »verallgemeinernde Bedeutung« zuschreiben, wenn der conj. mit ἐάν verbunden ist, durch ihn ein »Hervortreten in die Wirklichkeit«, ein »wirkliches Eintreten des Falles« bezeichnet denken, über welches »die Erfahrung entscheide«. Diese Bestimmungen des Begriffs sind offenbar zu weit ; denn »ein wirkliches Eintreten des Falles« hat man ohne Zweifel bei jedem Bedingungssatz im Auge, und ob er in »die Wirklichkeit hervortrete«, darüber »entscheidet« überall »die Erfahrung« ; eine »verallgemeinernde Bedeutung« aber haben an der Spitze von Bedingungssätzen alle Relativa in jedem Modus. Geht man aber den angeführten nebelhaften Bestimmungen des Begriffes auf den Grund u. untersucht, was mit ihnen eigentlich gemeintsei u. allein gemeint sein könne, so wird man eben auf die zeitbedingende Bedeutung des conj. cond. hingeführt. Eben dahin leitet mit zwingender Notwendigkeit die Erwägung, daß der conj. cond. für die Gegenwart u. die Zukunft das bezeichnet, was der optat. iterat. für die Vergangenheit ; denn will man einen im optat. iterat. stehenden Satz in die Gegenwart oder die Zukunft versetzen, so gibt es keinen andern Weg als den, ihn in den conj. cond. zu bringen. Umgekehrt freilich ersetzt der optat. iterat. für die Vergangenheit nicht völlig den conj. cond., indem dieser wenigstens für die Zukunft auch einnmalige Fälle bezeichnet ; auf diesen Unterschied kommt es hier jedoch nicht an ; denn es wird ja nicht behauptet, daß der conj. cond. überall wiederholte Fälle bezeichne, sondern nur, daß er überall zeitbedingend sei. Zwischen ἐάν aber einerseits u. ὅταν usw. andrerseits besteht nur der Unterschied, daß allerdings in ὅταν usw. die Zeitbestimmung schärfer hervorgehoben ist als in ἐάν, indem dieses aus dem an sich rein bedingenden εἰ und ἄν, jene aber aus Zeitpartikeln und ἄν zusammengesetzt sind ; die beiden Arten des Ausdrucks gehen von verschiedenen Ursprüngen aus, treffen aber in demselben Punkte der Wirksamkeit zusammen. Eine unzweifelhafte Probe für die Richtigkeit dieser Ansicht liefert auch hier die Vergleichung mit dem optat. iterat., denn z.B. zwischen ἐὰν ἀφίκηται, ὑποδέχομαι (ὑποδέξομαι) αὐτόν und ὅταν ἀφίκηται ist offenbar kein anderer Unterschied als zwischen den iterativen Ausdrücken εἰ ἀφίκοιτο ὑπεδεξάμην und ὅτε ἀφίκοιτο. – Für die Konstruktiondes Hauptsatzes, zu welchem ein conj. cond. gehört, bedarf es keiner Regeln außer denen, welche sich aus dem schon Dargelegten von selbst ergeben ; in der jetzt zunächst folgenden Sammlung von Beispielen des konjunkt. cond. im praes. u. aor. mit κέν u. seelstehendem (nicht zu ἐάν usw. verschmolzenem) ἄν sind die Hauptsätze der Kürze halber fast alle weggelassen. Hom. Il. 18.273 εἰ δ' ἂν ἐμοῖς ἐπέεσσι πιθώμεθα, νύκτα μὲν εἰν ἀγορῇ σθένος ἕξομεν, ἄστυ δὲ πύργοι εἰρύσσονται, »falls wir uns für meinen Rat entschieden haben werden« ; 5.232 εἴ περ ἂν αὖτε φεβώμεθα ; 5.224 εἴ περ ἂν αὖτε ὀρέξῃ ; Od. 11.113, 12.140 αὐτὸς δ' εἴ πέρ κεν ἀλύξῃς ; 12.163 εἰ δέ κε λίσσωμαι ὑμέας λῦσαί τε κελεύω, vgl. 53 ; 14.395, 398 εἰ μέν κεν νοστήσῃ ἄναξ τεός – εἰ δέ κε μὴ ἔλθῃσιν ἄναξ τεός ; Il. 3.281, 284 εἰ μέν κεν Μενέλαον Ἀλέξανδρος καταπέφνῃ – εἰ δέ κ' Ἀλέξανδρον κτείνῃ ξανθὸς Μενέλαος ; 11.391 καὶ εἴ κ' ὀλίγον περ ἐπαύρῃ ; 5.351 καὶ εἴ χ' ἑτέρωθι πύθηαι ; Od. 12.299 εἴ κέ τιν' ἠὲ βοῶν ἀγέλην ἢ πῶϋ μέγ' οἰῶν εὕρωμεν ; 12.49 ἀκουέμεν αἴ κ' ἐθέλῃσθα, δησάντων σε ; Il. 4.170 αἴ κε θάνῃς ; 6.412 ἐπεὶ ἂν σύ γε πότμον ἐπίσπῃς ; 6.83 ἐπεί κε φάλαγγας ἐποτρύνητον ; 4.53 ὅτ' ἄν τοι ἀπέχθωνται ; 12.41 ὅτ' ἂν στρέφεται (verkürzt aus στρέφηται); 1.567 ὅτε κέν τοι ἀάπτους χεῖρας ἐφείω ; Od. 2.99 εἰς ὅτε κέν μιν μοῖρ' ὀλοὴ καθέλῃσι τανηλεγέος θανάτοιο ; 2.374 πρίν γ' ὅτ' ἂν ἑνδεκάτη τε δυωδεκάτη τε γένηται ; 19.410 ὁππότ' ἂν ἔλθῃ ; Il. 15.209 ὁπότ' ἂν ἐθέλῃσιν ; Od. 11.127 ὁππότε κεν δή τοι ξυμβλήμενος ἄλλος ὁδίτης φήῃ ; Il. 19.158 εὐτ' ἂν πρῶτον ὁμιλήσωσι φάλαγγες ἀνδρῶν, aor. in der Bedeut. des Anfangens, »sobald sie handgemein geworden sein werden« ; Od. 17.320 εὖτ' ἂν μηκέτ' ἐπικρατέωσιν ἄνακτες ; 323 εὖτ' ἄν μιν κατὰ δούλιον ἦμαρ ἕλῃσιν ; Il. 1.509 ὄφρ' ἂν Ἀχαιοὶ υἱὸν ἐμὸν τίσωσιν, ὀφέλλωσίν τέ ἑ τιμῇ, »bis sie sich bequemt haben werden zu ehren«, aor. in der Bedeut. des Anfangens ; Od. 2.204 ὄφρα κεν ἥ γε διατριβῃσιν Ἀχαιοὺς ὃν γάμον ; 4.588 ὄφρα κεν ἑνδεκάτη τε δυωδεκάτη τε γένηται ; 22.72 εἰς ὅ κε πάντας ἄμμε κατακτείνῃ ; Il. 3.291 εἵως κε τέλος πολέμοιο κιχείω ; indirekt 15.46 κείνῳ παραμυθησαίμην τῇ ἴμεν ᾗ κεν δὴ σύ, κελαινεφές, ἡγεμονεύῃς ; 20.243 ὅππως κεν ἐθέλῃσιν ; 12.75 ὡς ἂν ἐγὼν εἴπω ; Od. 19.332 ὃς δ' ἂν ἀμύμων αὐτὸς ἔῃ καὶ ἀμύμονα εἰδῇ : Il. 1.139 ὅν κεν ἵκωμαι ; 6.229 ὅν κε δύνηαι ; Od. 1.389 ὅ ττί κεν εἴπω ; Il. 20.250 ὁπποῖόν κ' εἴπῃσθα ἔπος, τοῖόν κ' ἐπακούσαις ; Od. 15.281 αὐτὰρ κεῖθι φιλήσεαι, οἷά κ' ἔχωμεν ; Il. 23.805 ὁππότερός κε φθῇσιν ; Her. 4.81 ὃς δ' ἂν μὴ κομίσῃ, θάνατον ἀπείλεε ; Plat. Symp. 195a περὶ οὗ ἂν ὁ λόγος ᾖ ; Ar. Vesp. 1298 ὅστις ἂν πληγὰς λάβῃ ; Xen. Cyr. 4.5.51 πρῶτον μὲν οὖν τοῖς θεοῖς, ἔφη. ἐξαιρεῖτε, ὅ, τι ἂν οἱ μάγοι ἐξηγῶνται ; indirekt Xen. Cyr. 4.5.44 ὅ, τι ἂν δέῃ ; Plat. Symp. 176c ὁπότερ' ἂν ποιῶμεν ; indirekt Isocr. Antid. 154 ὅσῳ γὰρ ἄν τις ἐπιεικέστερον αὑτὸν ἐπιδειξῃ ; Xen. An. 2.4.26 ὅσον δ' ἂν χρόνον τὸ ἡγούμενον τοῦ στρατεύματος ἐπιστῇ ; Cyr. 1.3.14 χάριν σοι εἴσομαι, ὅσῳ ἂν πλεονάκις εἰσίῃς ὡς ἐμέ, Soph. O.C. 956 πράξεις οἷον ἂν θέλῃς ; indirekt Isocr. Antid. 32 ὁποῖός τις ἂν φαίνωααι : Plat. Symp. 214a ὁπόσον γὰρ ἂν κελεύῃ τις τοσοῦτον ἐκπιὼν οὐδὲν μᾶλλον μήποτε μεθυσθῇ ; Isocr. Antid. 178 ὅπως ἂν δύνωμαι, 174 ὅπως ἂν οἱ νεώτεροι παιδευθῶσιν ; Demosth. Lacrit. 28 ὅποι ἄν τις βούληται ; Thuc. 2.11 ἕπεσθε ὅπη ἄν τις ἡγῆται ; Demosth. Steph. 1.24 λέγ' ἐπισχὼν οὗ ἄν σε κελεύω ; Xen. Cyr. 1.2.10 ὅπου ἂν παραπίπτῃ ; Soph. O.R. 672 ἔνθ' ἂν ᾖ ; Ar. Plut. 1151 πατρὶς γάρ ἐστι πᾶσ' ἵν' ἂν πράττῃ τις εὖ ; Soph. O.C. 405 σὲ προσθέσθαι πέλας χώρας θέλουσι, μηδ' ἵν' ἂν σαυτοῦ κρατῇς ; indirekt Isocr. Antid. 37 ὅθεν ἂν προέλωνται τὸν βίον πορίζεσθαι ; Xen. Cyr. 1.2.9 ἀφ' οὗ ἂν ἐκ παίδων ἐξέλθωσι ; An. 2.3.24 μέχρι δ' ἂν ἐγὼ ἥκω ; 2.3.7 μέχρις ἂν διαγγελθῇ ; indirekt 3.5.18 ἡνίκ' ἄν τις παραγγείλῃ ; Demosth. Lacrit. 28 ὁπηνίκ' ἂν δοκῃ ; Soph. Phil. 464 ὁπηνίκ' ἂν θεὸς πλοῦν ἡμὶν εἴκῃ ; O.R. 1529 πρὶν ἂν τέρμα τοῦ βίου περάσῃ ; Aesch. Ag. 1435 ἕως ἂν αἴθῃ πῦρ ἐφ' ἑστίας ἐμῆς αἴγισθος ; indirekt Plat. Phaedon. 59e εἶπε περιμένειν καὶ μὴ πρότερον παριέναι, ἕως ἂν αὐτὸς κελεύσῃ, vgl. Xen. An. 1.4.8, Cyr. 5.1.3 ; Eur. Alc. 337 ἔς τ' ἂν αἰὼν οὑμὸς ἀντέχῃ ; Her. 7.158 ἔστ' ἂν διαπολεμήσωμεν. – Der conj. perf.: Hom. Il. 4.353 ἢν ἐθέλῃσθα καὶ αἴ κέν τοι τὰ μεμήλῃ ; 9.609, 10.89 εἰς ὅ κ' ἀϋτμὴ ἐν στήθεσσι μένῃκαί μοι φίλα γούνατ' ὀρώρῃ ; Her. 4.66 τοῖσι δ' ἂν μὴ κατεργασμένον ᾖ τοῦτο, οὐ γεύονται τοῦ οἴνου τούτου ; Soph. El. 1057 ὅταν γὰρ ἐν κακοῖς ἤδη βεβήκῃς, τἄμ' ἐπαινέσεις ἔπη ; Ar. Ran. 813 ὡς ὅταν γ' οἱ δεσπόται ἐσπουδάκωσι, κλαύμαθ' ἡμῖν γίγνεται ; Av. 1350 ἀνδρεῖόν γε πάνυ νομίζομεν, ὃς ἂν πεπλήγῃ τὸν πατέρα ; Plat. Rep. II.376a ὃν μὲν ἂν ἴδῃ ἀγνῶτα, χαλεπαίνει, οὐδὲν δὴ κακὸν προπεπονθώς· ὃν δ' ἂν γνώριμον, ἀσπάζεται, κἂν μηδὲν πώποτε ὑπ' αὐτοῦ ἀγαθὸν πεπόνθῃ ; Isocr. Plat. 36 τοσούτῳ πλείω ποιήσονται θεραπείαν ὑμῶν, ὅσῳ περ ἂν μᾶλλον περὶ σφῶν αὐτῶν δεδίωσιν ; Plat. Gorg. 481a ἐὰν δὲ ἔλθῃ, μηχανητέον, ὅπως ἂν διαφύγῃ καὶ μὴ δῷ δίκην ὁ ἐχθρός, ἀλλ' ἐάν τε χρυσίον ἡρπακὼς ᾖ πολύ, μὴ ἀποδιδῷ τοῦτο, ἀλλ' ἔχων ἀναλίσκηται, ἐάν τε αὖ θανάτου ἄξια ἠδικηκὼς ᾖ, ὅπως μὴ ἀποθανεῖται ; ib. 480d ἐὰν μέν γε πληγῶν ἄξια ἠδικηκὼς ᾖ ; indirekt Demosth. Fals. leg. 16 ὃς ἂν μὴ πρότερος βεβοηθηκὼς ὑμῖν ᾖ. – Homer läßt im conj. cond. das ἄν sehr oft weg, ohne daß dadurch der Sinn im Mindesten geändert würde : Od. 5.291 εἰ δ' αὖ τις ῥαίῃσι θεῶν ἐνὶ οἴνοπι πόντῳ, τλήσομαι ; 1.204 οὐδ' εἴ πέρ τε σιδήρεα δέσματ' ἔχῃσιν ; Il. 10.225 μοῦνος δ' εἴ πέρ τε νοήσῃ ; 22.86 εἴ περ γάρ σε κατακτάνῃ ; Od. 20.86 ἐπεὶ ἂρ βλέφαρ' ἀμφικαλύψῃ ; 18.134 ἀλλ' ὅτε δὴ καὶ λυγρὰ θεοὶ μάκαρες τελέσωσιν, καὶ τὰ φέρει ; Il. 12.286 ὅτ· ἐπιβρίσῃ Διὸς ὄμβρος ; 4.344 ὁππότε δαῖτα γέρουσιν ἐφοπλίζωμεν ; Od. 14.170 ὁππότε τις μνήσῃ ; 7.202 εὖτ' ἔρδωμεν : Il. 13.141 ἕως ἱκηται ἰσόπεδον ; 4.346 ὄφρ' ἐθέλητον ; Od. 10.175 πρὶν μόρσιμον ἦμαρ ἐπέλθῃ ; 6.189 ὅπως ἐθέλῃσιν ; Od. 5.328 ὡς δ' ὅτ' ὀπωρινὸς Βορέης φορέῃσιν ἀκάνθας ἂμ πεδίον ; 4.335 ὡς δ' ὁπότ' ἐξερέῃσι ; Il. 13.229 ὅθι μεθιέντα ἴδηαι ; Od. 15.453 ὅπῃ περάσητε : 14.65 ὅς οἱ πολλὰ κάμῃσι, θεὸς δ' ἐπὶ ἔργον ἀέξῃ ; Il. 3.109 οἷς δ' ὁ γέρων μετέῃσιν ; Od. 13.214 ὅς τις ἁμάρτῃ ; 12.40 πάντας ἀνθρώπους θέλγουσιν, ὅ τίς σφεας εἰσαφίκηται ; 19.266 ἂν δρα, τῷ τέκνα τέκῃ ; 18.137 οἷον ἐπ' ἦμαρ ἄγῃσι ; 12.191 ἴδμεν δ' ὅσσα γένηται ; 14.139 ὁππόσ' ἐπέλθω ; – der conj. perf. Od. 4.400 ἦμος δ' ἠέλιος μέσον οὐρανὸν ἀμφιβεβήκῃ, τῆμος ἄρ' ἐξ ἁλὸς εἶσι γέρων ἅλιος, vgl. 18.133, Il. 11.477, 13.271, 16.54. – Die Att. Prosa hat stets das ἄν, abgesehn von verhältnismäßig sehr wenigen unsicheren Stellen, in denen vielleicht auf die Spitze getriebene Nachahmung Homers anzuerkennen ist, z.B. Thuc. 6.21 ἄλλως τε καὶ εἰ ξυστῶσιν αἱ πόλεις, v.l. ἢν ξυστῶσιν ; Plat. Phaedon. 62c πρὶν ἀνάγκην τινὰ ὁ θεὸς ἐπιπέμψῃ, v.l. πρὶν ἂν ἀνάγκην. Sicherer ist die Auslassung des ἄν in einer Reihe von Stellen bei Herodot, 1.19, 32, 2.13, 85, 4.46, 66, 157, 172, 6.82, 86.1, 8.18, 22, 49. Die Dichter reden alle mehr oder weniger Homerisch, z.B. Soph. O.R. 874 εἰ πολλῶν ὑπερπλησθῇ ; Antig. 1025 ἐπεὶ δ' ἁμάρτῃ ; Phil. 917 μὴ στέναζε, πρὶν μάθῃς ; Aj. 555 ἕως μάθῃς ; El. 225 ὄφρα με βίος ἔχῃ ; Aj. 1183 ἔστ' ἐγὼ μόλω ; 1081 ὅπου παρῇ ; O.C. 395 ὃς νέος πέσῃ ; Tr. 251 Ζεὺς ὅπου πράκτωρ φανῇ ; Phil. 1076 μείνατε χρόνον τοσοῦτον, εἰς ὅσοντά τ' ἐκ νεὼς στείλωσι ναῦται καὶ θεοῖς εὐξώμεθα ; conj. perf. Aj. 1074 ἔνθα μὴ καθεστήκῃ δέος. Auch die spätere Prosa ist zum Teil freier u. Homerischer. Die auffallend häufige Weglassung aber des ἄν bei Hom. ist vielleicht durch die Annahme zu erklären, daß der conj. cond. ursprünglich gar kein ἄν hatte u. die durch das ἄν in ihn hineingelegte zeitbedingende Bedeutung nicht besaß, sondern wie die übrigen Bedingungssätze rein bedingend war. Bei Hom. ist der conj. cond. schon überall zeitbedingend, ohne wie mit ἄν ; der Dichter gebraucht eben nur neben der neuen Form mit ἄν die veraltete ohne ἄν in der neuen Bedeutung, welche eigentlich ihr nicht zukommt, sondern nur der neuen Form. – Von den bisher betrachteten konjunktivischen Forderungssätzen, dem conj. hortat. u. dubitat. (IIa), dem conf. final. (IIb), dem conj. cond. (IIc) ist scharf zu unterscheiden der Gebrauch des konjunktiv. in Aussagesätzen. Dieser aussagende konjunktiv., der Regel nach von ἄν begleitet, hat genau dieselbe Bedeutung wie der optat. potential. (IIIa), auch in Hinsicht auf die Tempora ; so daß hier also, anders als im conj. cond. (IIc), der conj. aor. eben so wie der conj. praes. ein praes. oder fut. 1 ist ; das perf. u. fut. exactum kann in diesem konjunkt. potential. allein durch den conj. perf. ausgedrückt werden. Negiert wird der konjunkt. potential. nicht wie die konjunktivischen Forderungssätze durch μή, sondern, nach der allgem. Regel für Aussagesätze, durch οὐ, doch sind Ausnahmen hier so gut denkbar, wie im optat. pot., in welchem z.B. wenn eine Absicht mit angedeutet werden soll, μή erlaubt ist. Zuweilen vertritt dieser konjunktiv., wie der optat. pot., den indicat. ohne ἄν. Der Gebrauch dieses aussagenden conj. potential. hat bei Hom. ein sehr weites Gebiet, welches die Att. Prosa auf einen einzelnen Fall beschränkt. Nämlich
   d) in Att. Prosa stehen nicht allzu selten indirekte Entscheidungsfragen (»ob«) anstatt im optat. potent. (IIIa) oder im indicat. ohne ἄν nach Verben des Untersuchens (Versuchens), welche oft hinzuzudenken sind, im konjunktiv. mit ἐάν, Xen. Mem. 4.4.12 σκέψαι, ἐὰν τόδε σοὶ μᾶλλον ἀρέσκῃ ; Plat. Gorg. 510b σκόπει δὴ καὶ τόδε ἐάν σοι δοκῶ εὖ λέγειν ; Alcib. 1, 122d μηδὲ τοῦτο ἡμῖν ἄρρητον ἔστω, ἐάν πως αἴσθῃ οὗ εἶ ; so auch Att. Dichter, Eur. Herc.Fur. 848, Hel. 1049 Ar. Vesp. 1409 ; ebenso Homer, der aber dabei auch ἐάν (ἤν) in αἴ κε zerlegt, Doppelfragen mit ἤ κεν. – ἦ κε macht, u. diesen Sprachgebrauch auf Ergänzungsfragen ausdehnt, wobei er neben den in Prosa üblichen Fragewörtern ohne Unterschied einfache Relativa gebraucht. Il. 15.32 ὄφρα ἴδῃ, ἤν τοι χραίσμῃ φιλότης τε καὶ εὐνή ; Od. 2.360 νόστον πευσόμενος πατρὸς φίλου, ἤν που ἀκούσω ; Il. 16.39 ἀλλ' ἐμὲ μὲν πρόες ὦχ', ἅμα δ' ἄλλον λαὸν ὄπασσον μυρμιδόνων, ἤν πού τι φόως Δαναοῖσι γένωμαι ; vgl. 7.39, 20.172, 22.419, Od. 1.94, 282, 2.216, 5.417 ; Il. 19.71 ὄφρ' ἔτι καὶ Τρώων πειρήσομαι ἀντίος ἐλθών, αἴ κ' ἐθέλωσ' ἐπὶ νηυσὶν ἰαύειν ; 5.279 πειρήσομαι, αἴ κε τύχωμι ; 18.601 πειρήσεται, αἴ κε θέῃσιν ; 4.249 ὄφρα ἴδητ' αἴ κ' ὔμμιν ὑπέρσχῃ χεῖρα Κρονίων ; 24.301 Διῒ χεῖρας ἀνασχέμεν, αἴ κ' ἐλεήσῃ ; 1.408 παρέζεο καὶ λαβὲ γούνων, αἴ κέν πως ἐθέλῃσιν ; 8.282 βάλλ' οὕτως, αἴ κέν τι φόως Δαναοῖσι γένηαι πατρί τε σῷ ; Od. 1.279 σοὶ δ' αὐτῷ πυκινῶς ὑποθήσομαι, αἴ κε πίθηαι ; Il. 1.207 ἦλθον ἐγὼ παύσουσα τεὸν μένος, αἴ κε πίθηαι, οὐρανόθεν ; 7.118 φημί μιν ἀσπασίως γόνυ κάμψειν, αἴ κε φύγῃσιν ; 2.72 ἀλλ' ἄγετ' αἴ κέν πως θωρήξομεν υἷας Ἀχαιῶν, verkürzt aus θωρήξωμεν ; 1.66 αἴ κέν πως βούλεται (= βούληται); 13.742 ἐπιφρασσαίμεθα βουλήν, ἤ κεν ἐνὶ νήεσσι πολυκλήισι πέσωμεν, αἴ κ' ἐθέλῃσι θεὸς δόμεναι κράτος, ἦ κεν ἔπειτα πὰρ νηῶν ἔλθωμεν ἀπήμονες ; 9.619 φρασσόμεθ' ἤ κε νεώμεθ' ἐφ' ἡμέτερ' ἦ κε μένωμεν : 701 ἀλλ' ἤτοι κεῖνον μὲν ἐάσομεν, ἤ κεν ἴῃσιν ἦ κε μένῃ ; vgl. 8.532, 21.226, 22.244 ; 18.308 ἀλλὰ μάλ' ἄντην στήσομαι, ἤ κε φέρῃσι μέγα κράτος, ἦ κε φεροίμην : Od. 24.216 αὐτὰρ ἐγὼ πατρὸς πειρήσομαι ἡμετέροιο, αἴ κέ μ' ἐπιγνώῃ καὶ φράσσεται ὀφθαλμοῖσιν, ἦέ κεν ἀγνοιῇσι πολὺν χρόνον ἀμφὶς ἐόντα ; 1.295 φράζεσθαι δὴ ἔπειτα κατὰ φρένα καὶ κατὰ θυμόν, ὅππως κεν μνηστῆρας ἐνὶ μεγάροισι τεοῖσιν κτείνῃς ἠὲ δόλῳ ἢ ἀμφαδόν ; 4.545 ἀλλὰ τάχιστα πείρα ὅπως κεν δη σὴν πατρίδα γαῖαν ἵκηαι ; 2.316 πειρήσω ὥς κ' ὔμμι κακὰς ἐπὶ κῆρας ἰήλω ; vgl. Il. 4.66, 71, 21.459 ; 9.112 φραζώμεσθ' ὥς κέν μιν ἀρεσσάμενοι πεπίθωμεν δώροισιν ; Od. 1.205 φράσσεται ὥς κε νέηται ; 5.31 νύμφῃ ἐϋπλοκάμῳ εἰπεῖν νημερτέα βουλήν, νόστον Ὀδυσσῆος, ὥς κε νέηται οὔτε θεῶν πομπῇ οὔτε θνητῶν ἀνθρώπων, man beachte die Negation ; Il. 22.130 εἴδομεν, ὁπποτέρῳ κεν Ὀλύμπιος εὖχος ὀρέξῃ ; Od. 23.140 φρασσόμεθ' ὅ ττί κε κέρδος Ὀλύμπιος ἐγγυαλίξῃ ; hierher gehört auch die von diesem Standpunkt aus keine Schwierigkeit machende Stelle Il. 7.171 κλήρῳ νῦν πεπάλασθε διαμπερές, ὅς κε λάχῃσιν. In ihr wie in den anderen zuletzt vorgelegten Stellen würde die Att. Prosa den indicat. ohne ἄν oder den optat. potent. (IIIa) anwenden. Homer gebraucht aber auch
   e) in vielen anderen Fällen, in denen die Att. Prosa eine jener beiden Konstruktionen anwenden würde, den konjunktiv. mit ἄν : Il. 11.433 ἢ δοιοῖσιν ἐπεύξεαι Ἱππασίδῃσιν, ἤ κεν ἐμῷ ὑπὸ δουρὶ τυπεὶς ἀπὸ θυμὸν ὀλέσσῃς ; Od. 4.692 ἄλλον κ' ἐχθαίρῃσι βροτῶν, ἄλλον κε φιλοίη ; Il. 24.655 τῶν εἴ τίς σε ἴδοιτο, αὐτίκ' ἂν ἐξείποι Ἀγαμέμνονι, καί κεν ἀνάβλησις λύσιος νεκροῖο γένηται ; 3.54 οὐκ ἄν τοι χραίσμῃ κίθαρις τά τε δῶρ' Ἀφροδίτης, ἥ τε κόμη τό τε εἶδος, ὅτ' ἐν κονίῃσι μιγείης, man beachte die Negation ; eben so 11.387 εἰ μὲν δὴ ἀντίβιον σὺν τεύχεσι πειρηθείης, οὐκ ἄν τοι χραίσμῃσι βιὸς καὶ ταρφέες ἰοί ; Od. 4.389, 391 τόν γ' εἴ πως σὺ δύναι ὁ λοχησάμενος λελαβέσθαι, ὅς κέν τοι εἴπῃσιν ὁδὸν καὶ μέτρα κελεύθου, νόστον θ', ὡς ἐπὶ πόντον ἐλεύσεαι ἰχθυόεντα. καὶ δέ κέ τοι εἴπῃσι, διοτρεφές, αἴ κ' ἐθέλῃσθα, ὅ ττί τοι ἐν μεγάροισι κακόν τ' ἀγαθόν τε τέτυκται ; Il. 1.324 εἰ δέ κε μὴ δώῃσιν, ἐγὼ δέ κεν αὐτὸς ἕλωμαι ; 22.505 νῦν δ' ἂν πολλὰ πάθῃσι ; 1.205 ᾑς ὑπεροπλίῃσι τάχ' ἄν ποτε θυμὸν ὀλέσσῃ ; 16.129 ἐγὼ δέ κε λαὸν ἀγείρω ; 14.235 ἐγὼ δέ κέ τοι ἰδέω χάριν ἤματα πάντα ; 1.184 ἐγὼ δέ κ' ἄγω Βρισηΐδα καλλιπάρῃον ; 14.484 τῷ καί κέ τις εὔχεται ἀνήρ, verkürzt aus εὔχηται ; Od. 1.396 τῶν κέν τις τόδ' ἔχῃσιν ; 10.507 τὴν δέ κέ τοι πνοιὴ Βορέαο φέρῃσιν ; 17.418 ἐγὼ δέ κέ σε κλείω ; Il. 4.164 ἔσσεται ἦμαρ ὅτ' ἄν ποτ' ὀλώλῃ Ἴλιος ἱρή = pros. ὅτε ὀλεῖται, beschreibender Relativsatz ; wäre es konjunkt. condit. (IIc), so wäre der Sinn albern : »dann, wann Ilios zu Grunde geht, wird ein Tag sein« ; 8.373 ἔσται μὰν ὅτ' ἂν αὖτε φίλην γλαυκωπίδα εἴπῃ ; 4.191 ἐπιθήσει φάρμαχ', ἅ κεν παύσῃσι μελαινάων ὀδυνάων = pros. ἃ παύσειεν ἄν oder ἃ παύσει ; wäre es conj. cond., so wäre der Sinn, daß der Arzt die Kräuter auf die Wunde legen werde, nachdem sie den Schmerz derselben gestillt hätten ; 23.344 εἰ γάρ κ' ἐν νύσσῃ γε παρεξελάσῃσθα διώκων, οὐκ ἔσθ' ὅς κέ σ' ἕλῃσι μετάλμενος οὐδὲ παρέλθῃ, οὐδ' εἴ κεν μετόπισθεν ἀρείονα δῖον ἐλαύνοι ; Od. 9.356 ἵνα τοι δῶ ξείνιον, ᾧ κε σὺ χαίρῃς ; 11.135 θάνατος δέ τοι ἐξ ἁλὸς αὐτῷ ἀβληχρὸς μάλα τοῖος ἐλεύσεται ὅς κέ σε πέφνῃ γήρᾳ ὕπο λιπαρῷ ἀρημένον ; Il. 19.72 ἀλλά τιν' οἴω ἀσπασίως αὐτῶν γόνυ κάμψειν, ὅς κε φύγῃσιν δηΐου ἐκ πολέμου, würde als conj. cond. betrachtet heißen »wer entflohen sein wird, der wird gerne sein Knie zur Flucht beugen«, ist vielmehr = ὃς φύγοι ἄν, beschreibend, »Einer welcher fliehen kann, ein zur Flucht Fähiger« ; vgl. hiermit 21.296 ; 21.127 θρῴσκων τις κατὰ κῦμα μέλαιναν φρῖχ' ὑπαΐξει ἰχθύς, ὅς κε φάγῃσι Λυκάονος ἀργέτα δημόν, wo Philetas u. Kallistratus φρῖχ' ὑπαλύξει schrieben, φρῖκα = ψῦχος erklärten u. den conj. φάγῃσι für einen conditional. nahmen, indem sie behaupteten, wohlgenährte Fische ertrügen die Kälte leichter : »ein Fisch, der Lykaons Fett gefressen haben wird, der wird in den Wogen springend der (schwarzen ?) Kälte entgehen« ; Aristarch schrieb ἱ παΐξει u. erklärte = ὃς φάγοι ἄν, »unter die schwarze gekräuselte Oberfläche des Wassers wird in den Wogen springend ein Fisch emporschnellen, welcher wohl fressen wird das Fett des Lykaon«, s. Scholl. Aristonic. u. Didym. – Hierher gehören auch Fragen mit εἴ κεν, wohl zu unterscheiden von denen mit αἴ κεν IId ; die mit αἴ κεν würden in Att. Prosa durch ἐάν cum konjunkt. ausgedrückt werden, diese hier mit εἴ κεν durch εἰ cum optat. potent. (IIIa) oder cum indicat. ohne ἄν : Il. 15.403 τίς δ' οἶδ' εἴ κέν οἱ σὺν δαίμονι θυμὸν ὀρίνω παρειπών ; 16.860 τίς δ' οἶδ' εἴ κ' Ἀχιλεὺς φθήῃ ἐμῷ ὑπὸ δουρὶ τυπεὶς ἀπὸ θυμὸν ὀλέσσαι ; Od. 2.332 τίς δ' οἶδ' εἴ κε καὶ αὐτὸς ἰὼν κοίλης ἐπὶ νηὸς τῆλε φίλων ἀπόληται ἀλώμενος. – Hom. läßt im konjunkt. potential. das ἄν auch fort, ohne daß dadurch der Sinn geändert würde : Il. 6.459 καί ποτέ τις εἴπῃσιν ἰδὼν κατὰ δάκρυ χέουσαν, = εἴποι τις ἄν ; 1.262 οὐ γάρ πω τοίους ἴδον ἀνέρας οὐδὲ ἴδωμαι (med. Homerisch anstatt des act.), = οὐκ ἂν ἴδοιμι, man beachte die Negation ; eben so Od. 16.437 οὐκ' ἔσθ' οὗτος ἀνήρ, οὐδ' ἔσσεται, οὐδὲ γένηται, ὅς κεν Τηλεμάχῳ σῷ υἱέϊ χεῖρας ἐποίσει ; Il. 1.150 πῶς τίς τοι πρόφρων ἔπεσιν πείθηται Ἀχαιῶν, = πῶς ἄν τις πεισθείη ; 3.287 τιμήν, ἥν τιν' ἔοικεν, ἥ τε καὶ ἐσσομένοισι μετ' ἀνθρώποισι πέληται ; 21.103 νῦν δ' οὐκ ἔσθ' ὅς τις θάνατον φύγῃ ; 21.112 ἔσσεται ἢ ἠὼς ἢ δείλη ἢ μέσον ἦμαρ ὁππότε τις καὶ ἐμεῖο Ἄρει ἐκ θυμὸν ἕληται ; 5.33 οὐκ ἂν δὴ Τρῶας μὲν ἐάσαιμεν καὶ Ἀχαιοὺς μάρνασθ', ὁπποτέροισι πατὴρ Ζεὺς κῦδος ὀρέξῃ ; Od. 13.365 φραζώμεθ', ὅπως ὄχ' ἄριστα γένηται ; 1.77 περιφραζώμεθα πάντες νόστον, ὅπως ἔλθῃσι ; Il. 10.225 καί τε πρὸ ὁ τοῦ ἐνόησεν, ὅππως κέρδος ἔῃ ; 19.337 ἐμὴν ποτιδέγμενον αἰεὶ λυγρὴν ἀγγελίην, ὅτ' ἀποφθιμένοιο πύθηται ; Od. 12.96 ἰχθυάᾳ, δελφῖνάς τε κύνας τε, καὶ εἴ ποθι μεῖζον ἕλῃσιν κῆτος. Diese indirekten Fragen ohne ἄν berühren sich mit dem konjunkt. dubitat. (IIa): Il. 15.16 οὐ μὰν οἶδ' εἰ αὖτε κακορραφίης ἀλεγεινῆς πρώτη ἐπαύρηαι καί σε πληγῇσιν ἱμάσσω, zweifelhaft ob conj. dubitat.; 16.648 φράζετο θυμῷ πολλὰ μάλ' ἀμφὶ φόνῳ Πατρόκλου, μερμηρίζων, ἢ ἤδη καὶ κεῖνον Ἕκτωρ χαλκῷ δῃῴσῃ, ἀπό τ' ὄμων τεύχε' ἕληται, ἦ ἔτι καὶ πλεόνεσσιν ὀφέλλειεν πόνον αἰπύν, wohl entschieden δῃῴσῃ u. ἕληται als dubitat. zu fassen, »ob H. ihn töten solle«, ὀφέλλειεν als indirekter, den dubitat. vertretender optat., s. IIa. – Ob bei Att. Dichtern der Homerische konjunkt. potential. außer den Fragen mit ἐάν IId vorkommt, kann zweifelhaft erscheinen ; es zeigen sich Spuren, aber sie sind schwach u. zweideutig, wie z.B. das unter IIb erörterte ἵν' ἂν ξυμβῶ τί σοι Ar. Ran. 175. In der Att. Prosa findet sich, wie oben bemerkt, außer den Fragen mit ἐάν, der conj. potential. entschieden nicht mehr vor. Seinem einstigen Gebrauche aber verdankt ohne Zweifel das ἄν seinen Ursprung, welches auch in Attischer Prosa nach IIb dem Absichtskonjunktiv u. nach IIa vielleicht auch zuweilen dem dubitat. περιττῶς beigegeben wurde. Nämlich die Absichtspartikeln sind ursprünglich Nichts als gewöhnliche Relativa, und so wird denn wohl z.B. ὡς ἂν μάθῃς eigentlich u. ursprünglich geheißen haben »auf welche Art du es wohl lernen wirst«, conj. potential., ein Ausdruck, in dem unter Anderm auch Andeutung der Absicht liegen konnte. Dies potentiale »auf welche Art du es wohl lernen wirst« drückt sodann die Att. Prosa allein durch den optat. potent. aus (IIIa), ὡς ἂν μάθοις, während sie das konjunktivische ὡς ἂν μάθῃς als reinen Absichtssatz gebrauchte, ohne es zu unterscheiden von der ursprünglichen eigentlichen konjunktivischen Absichtskonstruktion ὡς μάθῃς, so daß das ἄν dabei περιττόν ward. Eben so, wenn man in einigen Stellen ein ἄν beim konjunkt. dubitat. dulden will, so wird man annehmen müssen, daß diese Konstruktion ursprünglich kein dubitat. war, sondern ein konjunkt. potential., τί ἂν λέγωμεν = τί ἂν λέγοιμεν, »was werden (können) wir wohl sagen«, nicht »was sollen wir sagen«. Bei Homer läßt sich für die Absichtssätze vielleicht eine Art Uebergangsstadium annehmen. Die genauere Erörterung dieses Punktes würde hier zu weit führen. – Das ursprüngliche Verhältnis der konjunktivischen Sätze untereinander scheint nach allem Bisherigen große Analogie zu zeigen mit den Sätzen im indicat. des Nichtwirkl. (Ide) und denen im optat. des Möglichen (IIIac). Alle drei Modi ohne ἄν lediglich fordernd, und zwar in jedem drei Arten von Forderungssätzen, in allen drei Modis Absichts- u. Bedingungssätze, in jedem daneben eine dritte Konstruktion, welche Haupt- u. Nebensätze bildet, im ind. des Nichtwirkl. u. im optat. des Mögl. Wünsche, im conj. Aufforderungen. In der Frageform, analog dem conj. dubitat., läßt sich auch der optat. des Wunsches wenigstens bei Dichtern noch ganz gewiß nachweisen. Diesen Forderungssätzen ohne ἄν stehen in jedem der drei Modi Aussagesätze der mannigfachsten Art mit ἄν gegenüber ; durch die Hinzufügung von ἄν werden eben diese drei ursprünglich nur fordernden Modi aussagende. Bei der Entwickelung des Sprachgebrauchs über diese gemeinsamen Grundzüge hinaus treten die Verschiedenheiten in der Anwendung der drei Modi auf, welche in den betreffenden Abschnitten dargestellt sind ; bei dieser Entwickelung weicht der konjunkt. von dem indicat. des Nichtwirkl. u. dem optat. des Mögl. weit ab, während letztere beide Modi untereinander eine vollkommene Analogie bewahren : dem conj. cond. wird ἄν beigegeben, um das zeitbedingende Moment hineinzulegen, der conj. final., vielleicht auch der dubitat., erhält durch Aneignung der Form des conj. potential. das ἄν περιττόν, der aussagende conj. potential. schwindet u. wird von der Att. Prosa fast ganz aufgegeben ; der optat. potential. machte ihn übersfüssig.
III. Mit dem optativ. wird ἄν verbunden
   a) weitaus am Häufigsten in der Konstruktion des wiederholt erwähnten optativ. potential., unter welchem Namen man alle Aussagesätze im optat. des Möglichen zusammenfaßt : Hauptsätze u. Nebensätze, positiv u. negativ, fragend u. antwortend, direkt u. indirekt ; Forderungssätze desselben Modus, optat. des Möglichen, Wunsch, Bedingung, Absicht, haben den optat. ohne ἄν, Ausnahmen s. IIIc. In diesen Forderungssätzen wird etwas als möglich Betrachtetes gefordert, in den Aussagesätzen mit ἄν, dem optat. potential, wird ausgesagt, daß Etwas möglich sei. Oft wird der optat. potent. passend durch »können« übersetzt ; er unterscheidet sich aber von δύνασθαι u. ähnl. Verben dadurch, daß bei diesen die Möglichkeit im Prädicate liegt, beim optat. potent. in der Copula, z.B. δύναται ἀποδεῖξαι »Er ist Einer, der es nachweisen kann«, ἀποδείξειεν ἄν »Er kann Einer sein, der es nachweist« ; deshalb vermögen auch die Verba des Könnens selber in den optat. potent. zu treten, δύναιτο ἂν ἀποδεῖξαι »Er kann Einer sein, der es nachweisen kann«, d.h. »vielleicht ist er im Stande es nachzuweisen«. Zuweilen scheint der optat. potent. geradezu für ein Verbum des Könnens zu stehn, doch ist dies eben nur Schein. Z.B. Ar. Thesm. 814 ἀλλ' ἡμεῖς ἂν πολλοὺς τούτων ἀποδείξαιμεν ταῦτα ποιοῦντας : es macht eine weit bessere Wirkung, wenn ausdrücklich gedroht wird, der Nachweis werde vielleicht in der Tat geführt werden, als wenn es nur heißt, man sei im Stande ihn zu führen. Hiernach beurteile man auch z.B. Hom. Od. 10.573 τίς ἂν θεὸν οὐκ ἐθέλοντα ὀφθαλμοῖσιν ἴδοιτ' ἢ ἔνθ' ἢ ἔνθα κιόντα ; und 12.102 τὸν δ' ἕτερον σκόπελον χθαμαλώτερον ὄψει, Ὀδυσσεῦ, πλησίον ἀλληλων· καί κεν διοϊστεύσειας : in dieser letzteren Stelle ist das Subjekt zu διοϊστεύσειας nicht Odysseus, sondern nach Homerischer Weise eine fingierte Person, welche vom lebhaft Sprechenden angeredet wird, διοϊστεύσειας ἄν so viel wie διοϊστεύσειεν ἄν τις. Aus der Bedeutung des optat. pot. folgt, daß bei ihm keineswegs überall notwendig ein Bedingungssatz sich vorfinden oder doch ergänzt werden müsse ; in der Tat erscheint der opt. pot. sehr oft ohne Bedingungssatz und ohne daß ein solcher sich hinzudenken ließe. Wenn dem opt. pot. ein Bedingungssatz beigegeben wird, so braucht dies keineswegs immer ebenfalls ein optativischer zu sein ; je nach dem Sinne der Bedingung wird sie auch durch den gewöhnlichen indicat. oder den konjunkt. condit. ausgedrückt, vgl. IIc und über den indicat. des Nichtwirkl. Id. Eben so braucht im Hauptsatze zu einer Bedingung im optat. des Mögl. nicht notwendig der opt. pot. zu stehn. Negiert wird der opt. des Möglichen, nach der allgemeinen Regel, in Forderungssätzen durch μή, in Aussagesätzen durch οὐ, Ausnahmen s. unten. Regelrecht bezieht sich der opt. des Mögl. in Att. Prosa nur auf Gegenwart u. Zukunft ; zwischen opt. praes. u. opt. aor. ist kein Tempusunterschied, beide sind entweder praes. oder fut. 1, der opt. praes. mit dem Begriffe der Dauer, der opt. aor. ohne diesen ; der selten gebrauchte opt. perf. ist perf. oder fut. exactum, der opt. fut. wird nicht gebraucht ; die indirekte Rede behält, nach der allgemeinen Regel, das Tempus der zu Grunde liegenden direkten bei. Von dieser Tempusregel finden sich vereinzelt ein Paar Ausnahmen bei Dichtern, vielleicht auch einige in Att. Prosa ; Herodot gebraucht entschieden den opt. praes. u. aor. auch als einfaches Präteritum, den opt. perf. als plusquampft. Bei Homer erscheint der opt. futuri Od. 17.547 τῷ κε μάλ' οὐκ ἀτελὴς θάνατος μνηστῆρσι γένοιτο πᾶσι μάλ', οὐδέ κέ τις θάνατον καὶ κῆρας ἀλύξοι ; Ar. Vesp. 1097 οὐ γὰρ ἦν ἡμῖν ὅπως ῥῆσιν εὖ λέξειν ἐμέλλομεν τότ', οὐδὲ συκοφαντήσειν τινὰ φροντίς, ἀλλ' ὅστις ἐρέτης ἔσοιτ' ἄριστος, vulg. ὃς ἂν ἐρέτης, die besten codd. (R. V.) ὅστις ἂν ἐρέτης ; Plat. Rep. X.615d οὐχ ἥκει οὐδ' ἂν ἥξοι δεῦρο, v.l. ἥξει, vgl. Apol. 29c (s. Ib); Xen. Mem. 1.1.6 περὶ δὲ τῶν ἀδήλων ὅπως ἂν ἀποβήσοιτο, μαντευσομένους ἔπεμπεν, εἰ ποιητέα, v.l. ὅπως ἀποβήσοιτο ; Thuc. 5.94 οὐκ ἂν δέξοισθε, v.l. δέξησθε, Bekker δέξαισθε ; Lycurg. Leocrat. 15 δόξοιτ' ἄν, Bekker δόξαιτ' ἄν ; im Bedingungssatze Soph. Phaedr. ap. Stob. 108.53 (Dindorf Soph. ed. Ox. fr. 611 = Nauck Fr. Tr. Gr. p. 223) αἴσχη μὲν οὐδ' ἂν εἷς φύγοι βροτῶν ποθ', ᾧ καὶ Ζεὺς ἐφορμήσοι κακά, v.l. ἐφορμήσῃ. Der opt. aor. als Präteritum Soph. Aj. 1137 πόλλ' ἂν κακῶς λάθρα σὺ κλέψειας κακά »du magst verübt baben« ; Aeschyl. Pers. 438 καὶ τίς γένοιτ' ἂν τῆσδ' ἔτ' ἐχθίων τύχη ; Plat. Legg. III.677b (νοήσωμεν – διανοηθέντες) ὡς οἱ τότε (in der Urzeit) περιφυγόντες τὴν φθορὰν σχεδὸν ὄρειοί τινες ἂν εἶεν νομῆς, vielleicht praes. hist.; entschieden falsch zieht man wohl Thuc. 1.9 hierher οὐκ ἂν οὖν νήσων ἔξω τῶν περιοικίδων, αὗται δ' οὐκ ἂν πολλαὶ εἴησαν, ἠπειρώτης, ὢν ἐκράτει, εἰ μή τι καὶ ναυτικὸν εἶχεν : hier ist ἐκράτει εἶχεν jedenfalls praes. hist., vgl. Id, und so läßt sich auch εἴησαν fassen, welches aber auch wirkliches praes. sein kann, da die Inseln zu Thucyd. Zeit noch eristierten. Herod. 9.71 ἀλλὰ ταῦτα μὲν καὶ φθόνῳ ἂν εἴποιεν »das mögen sie wohl aus Neid gesagt haben« ; 7.180 τῷ δὲ σφαγιασθέντι τούτῳ οὔνομα ἦν Λέων· τάχα δ' ἄν τι καὶ τοῦ οὐνόματος ἐπαύροιτο ; 7.214 εἰδείη μὲν γὰρ ἂν καὶ ἐὼν μὴ μηλιεὺς ταύτην τὴν ἀτραπὸν Ὀνήτης, εἰ τῇ χώρᾳ πολλὰ ὡμιληκὼς εἴη, »Onetes kannte vielleicht, wenn er sich (möglicherweise) umgetan hatte« ; 1.70 τάχα δ' ἂν καὶ οἱ ἀποδόμενοι λέγοιεν ὡς ἀπαιρεθείησαν, »sie sagten vielleicht« ; 8.136 τάχα δ' ἂν καὶ τὰ χρηστήρια ταῦτά οἱ προλέγοι ; 1.2 εἴησαν δ' ἂν οὗτοι Κρῆτες, »es mögen Kreter gewesen sein« ; 2.98 εἴηδ' ἂν καὶ ἄλλος τις Ἄρχανδρος ; 7.184 ἤδη ὦν ἄνδρες ἂν εἶεν ἐν αὐτοῖσι τέσσερες μυριάδες καὶ εἴκοσι ; vielleicht gehört hierher auch 5.9 γένοιτο δ' ἂν πᾶν ἐν τῷ μακρῷ χρόνῳ, »es kann sich ereignet haben«, vgl. 1.32 Soph. Phil. 306. Zweifelhaft ist auch Hom. Od. 4.644 νημερτές μοι ἔνισπε, πότ' ᾤχετο, καὶ τίνες αὐτῷ κοῦροι ἕποντ' ; Ἰθάκης ἐξαίρετοι, ἦ ἑοὶ αὐτοῦ θῆτές τε δμῶές τε ; δύναιτό κε καὶ τὸ τελέσσαι. καί μοι τοῦτ' ἀγόρευσον ἐτήτυμον, ὄφρ' εὖ εἰδῶ, ἤ σε βίῃ ἀέκοντος ἀπηύρα νῆα μέλαιναν, ἦε ἑκών οἱ δῶκας, ἐπεὶ προσπτύξατο μύθῳ. – Entschieden von der Gegenwart oder der Zukunft ist die Rede in den folgenden Homerischen Beispielen des gewöhnlichen Gebrauchs : Od. 6.300 ῥεῖαδ' ἀρίγνωτ' ἐστί καὶ ἂν πάις ἡγήσαιτο νήπιος ; Il. 22.253 νῦν αὖτέ με θυμὸς ἀνῆκεν στήμεναι ἀντία σεῖο· ἕλοιμί κεν ἤ κεν ἁλοίην ; Od. 5.177 οὐδ' ἂν ἐγὼν ἀέκητι σέθεν σχεδίης ἐπιβαίην, εἰ μή μοι τλαίης γε, θεά, μέγαν ὅρκον ὀμόσσαι ; 2.219 εἰ μέν κεν πατρὸς βίοτον καὶ νόστον ἀκούσω, ἦ τ' ἂν τρυχόμενός περ ἔτι τλαίην ἐνιαυτόν ; Il. 10.243 εἰ μὲν δὴ ἕταρόν γε κελεύετέ μ' αὐτὸν ἑλέσθαι, πῶς ἂν ἔπειτ' Ὀδυσῆος ἐγὼ θείοιο λαθοίμην ; derselbe Hauptsatz ohne Bedingungssatz Od. 1.65 ; Od. 9.351 σχέτλιε, πῶς κέν τίς σε καὶ ὕστερον ἄλλος ἵκοιτο ἀνθρώπων πολέων ; 5.100 τίς ἂν ἑκὼν τοσσόνδε διαδράμοι ἁλμυρὸν ὕδωρ ἄσπετον ; Il. 9.77 τίς ἂν τάδε γηθήσειεν ; Od. 10.383 τίς γάρ κεν ἀνήρ, ὃς ἐναίσιμος εἴη, πρὶν τλαίη πάσσασθαι ἐδητύος ἠδὲ ποτῆτος, πρὶν λύσασθ' ἑτάρους καὶ ἐν ὀφθαλμοῖσιν ἰδέσθαι ; 21.195 ποῖοί κ' εἶτ' Ὀδυσῆϊ ἀμυνέμεν, εἴ ποθεν ἔλθοι καί τις θεὸς αὐτὸν ἐνείκοι ; ἦ κε μνηστήρεσσιν ἀμύνοιτ' ἦ Ὀδυσῆϊ ; 15.431 ἦ ῥά κε νῦν πάλιν αὖτις ἅμ' ἡμῖν οἴκαδ' ἕποιο ; Il. 11.792 τίς δ' οἶδ' εἴ κέν οἱ σὺν δαίμονι θυμὸν ὀρίναις παρειπών ; Od. 14.120 Ζεὺς γάρ που τό γε οἶδε, εἴ κέ μιν ἀγγείλαιμι ἰδών ; 15.300 νήσοισιν ἐπιπροέηκε θοῇσιν, ὁρμαίνων ἤ κεν θάνατον φύγοι ἦ κεν ἁλῴη ; Il. 5.361 Τυδείδης, ὃς νῦν γε καὶ ἂν Διῒ πατρὶ μάχοιτο ; 3.235 ἄλλους πάντας, οὕς κεν ἐὺ γνοίην καὶ τοὔνομα μυθησαίμην ; Od. 4.204 ἐπεὶ τόσα εἶπες ὅσ' ἂν πεπνυμένος ἀνὴρ εἴποι καὶ ῥέξειε καὶ ὃς προγενέστερος εἴη ; Il. 5.484 ἀτὰρ οὔ τί μοι ἐνθάδε τοῖον, οἷόν κ' ἠὲ φέροιεν Ἀχαιοὶ ἤ κεν ἄγοιεν ; 7.231 ἡμεῖς δ' εἰμὲν τοῖοι οἳ ἂν σέθεν ἀντιάσαιμεν, καὶ πολέες ; Od. 4.167 οὐδέ οἱ ἄλλοι εἴσ' οἵ κεν κατὰ δῆμον ἀλάλκοιεν κακοτῆτα ; Il. 9.304 νῦν γάρ χ' Ἕκτορ' ἕλοις, ἐπεὶ ἂν μάλα τοι σχεδὸν ἔλθοι ; Od. 4.64 ἐπεὶ οὔ κε κακοὶ τοιούσδε τέκοιεν ; 8.239 ἐθέλεις ἀρετὴν σὴν φαινέμεν, χωόμενος, ὅτι σ' οὗτος ἀνὴρ νείκεσεν, ὡς ἂν σὴν ἀρετὴν βροτὸς οὔ τις ὄνοιτο ὅς τις ἐπίσταιτο ἄρτια βάζειν. – Mit οὔτε- οὔτε Thuc. 2.89 οὔτε γὰρ ἂν ἐπιπλεύσειέ τις ὡς χρὴ ἐς ἐμβολὴν μὴ ἔχων τὴν πρόσοψιν τῶν πολεμίων ἐκ πολλοῦ, οὔτε ἂν ἀποχωρήσειεν ἐν δέοντι πιεζόμενος ; Eur. Troad. 731 εἰ γάρ τι λέξεις ᾧ χολώσεται στρατός, οὔτ' ἂν ταφείη παῖς ὅδ' οὔτ' οἴκτου τύχοι ; optat. potent. mit einem optativischen Wunschsatze durch οὔτε – μήτε verknüpft Soph. Ant. 686 ἐγὼ δ' ὅπως σὺ μὴ λέγεις ὀρθῶς τάδε, οὔτ' ἂν δυναίμην μήτ' ἐπισταίμην λέγειν. Hauptsatz im opt. pot. durch μή statt οὐ negiert Plat. Phaedon. 106d σχολῇ γὰρ ἄν τι ἄλλο φθορὰν μὴ δέχοιτο, εἴ γε τὸ ἀθάνατον ἀΐδιον ὄν φθορὰν δέξεται : durch μή soll μὴ δέχοιτο zu einem Begriffe zusammengefaßt werden, »entgehen«, was dann durch σχολῇ »kaum« negiert wird. Gorg. 510d τίνα ἂν τρόπον ἐγὼ μέγα δυναίμην καὶ μηδείς με ἀδικοῖ : durch das μή in μηδείς wird die dem Gedanken zu Grunde liegende Forderung hervorgehoben, »ich will mächtig sein u. Niemand soll mir Unrecht tun«. Mit ἆρα fragend Plat. Gorg. 463d ἆρ' οὖν ἂν μάθοις ἀποκριναμένου ; Euthyd. 288e ἆρ' οὖν ἄν τι ἡμᾶς ὀνήσειεν, εἰ ἐπισταίμεθα γιγνώσκειν κτἑ.; Ar. Vesp. 484 ἆρ' ἄν, ὦ πρὸς τῶν θεῶν. ὑμεῖς ἀπαλλαχθεῖτέ μου ; Soph. Aj 1305 ἆρ' ὧδ' ἄριστος ἐξ ἀριστέοιν δυοῖν βλαστὼν ἂν αἰσχύνοιμι τοὺς πρὸς αἵματος ; Xen. Cyr. 5.4.38 ἆρ' οὖν, ἔφη, δυναίμην ἂν συσκευασάμενος φθάσαι πρίν σε ἐξιέναι ; mit πότερα Xen. Hell. 2.3.43 ὁ ταῦτ' οὖν νομοθετῶν ἐν τῷ φανερῷ πότερα εὐμενὴς ἂν δικαίως ἢ προδότης νομίζοιτο ; An. 7.7.34 ἀργύριον δὲ ποτέρως ἂν πλεῖον ἀναλωθείη, εἰ τούτοις τὸ ὀφειλόμενον ἀποδοθείη, ἢ εἰ ταῦτά τε ὀφείλοιτο ἄλλους τε κρείττονας τούτων δέοι μισθοῦσθαι ; mit πόσος Xen. Cyr. 3.1.35 ὥστε δὲ τὴν γυναῖκα ἀπολαβεῖν, ἔφη, πόσα ἄν μοι χρήματα δοίης ; ib. 36 πόσου ἂν πρίαιο, ὥστε τὴν γυναῖκα ἀπολαβεῖν ; zwei direkte Fragen durch das disjunktive ἤ verbunden Xen. Mem. 4.4.17 πῶς δ' ἂν ἧττον ἐν τοῖς δικαστηρίοις ἡττῷτο ; ἢ πῶς ἂν μᾶλλον νικῴη ; 1.5.5 τίς γὰρ ἄνευ ταύτης ἢ μάθοι τι ἂν ἀγαθὸν ἢ μελετήσειεν ἀξιολόγως ; ἢ τίς οὐκ ἂν ταῖς ἡδοναῖς δουλεύων αἰσχρῶς διατεθείη καὶ τὸ σῶμα καὶ τὴν ψυχήν ; Isocr. Plat. 4 ποῖος γὰρ ἂν λόγος ἐξισωθείη ταῖς ἡμετέραις δυσπραξίαις, ἢ τίς ἂν ῥήτωρ ἱκανὸς γένοιτο κατηγορῆσαι τῶν Θηβαίοις εἰς ἡμᾶς ἡμαρτημένων. Indirekt fragend mit ὅπως Demosth. Aphob. 1.48 ἐγὼ μὲν οὐκ οἶδ' ὅπως ἄν τις σαφέστερον ἐπιδείξειεν, Antwort auf ein 47 vorangehendes direktes πῶς οὖν ἄν τις σαφέστερον ἐπιδείξειε ἢ τοῦτον τὸν τρόπον : man bemerke die Beibehaltung desselben Tempus bei der Verwandlung dieser direkten Rede in die indirekte. Interessant ist es, mit dem οὐκ οἶδ' ὅπως ἄν τις σαφέστερον ἐπιδείξειεν Isocrat. Paneg. 65 zu vergleichen, wo es heißt ὥστε περὶ μὲν τῆς ἐν τοῖς Ἕλλησι δυναστείας οὐκ οἶδ' ὅπως ἄν τις σαφέστερον ἐπιδεῖξαι δυνηθείη. Xen. An. 3.1.7 ᾐτιᾶτο αὐτὸν ὅτι τοῦτ' ἐπυνθάνετο, ὅπως ἂν κάλλιστα πορευθείη. Mit πότερον Isocr. Antid. 214 ὥστ' ἀπορῶ πότερον ἄν τις δικαιότερον θαυμάσειε τὰς πραότητας ἢ τὰς ἀγριότητας ; mit ποῖος Demosth. Aphob. 2.22 εἰ καὶ μήπω πεῖραν εἰλήφατε, ποῖός τις ἂν εἰς ὑμᾶς εἴην ; mit πόσος Xen. Cyr. 1.6.22 ἐννόει, πόσα σε δέοι ἂν μηχανᾶσθαι τοῦ δοκεῖν ἕνεκα ; indir. Fragestatt οὐ mit μή negiert, um die Absicht anzudeuten Xen. Mem. 3.1.10 τί οὖν οὐ σκοποῦμεν, ἔφη, πῶς ἂν αὐτῶν μὴ διαμαρτάνοιμεν. Indirekt mit ὅτι Xen. Cyr. 4.5.52 καὶ οἳ γελάσαντες εἶπον, ὅτι γυναῖκας ἐξαιρετέον ἂν εἴη ; An. 5.9.29 ὃ δ' ὑμεῖς ἐννοεῖτε, ὅτι ἧττον ἂν στάσις εἴη ἑνὸς ἄρχοντος ἢ πολλῶν, εὖ ἴστε, ὅτι κτἑ.; Demosth. Eubulid. 3 οἴομαι δεῖν ὑμᾶς – βοηθεῖν καὶ σῴζειν, ἐνθυμουμένους, ὅτι πάντων οἰκτρότατον πάθος ἡμῖν ἂν συμβαίη –. εἰ – γενοίμεθα κτἑ.; Xen. An. 2.5.16 ὡς δ' ἂν μάθῃς, ὅτι οὐδ' ἂν ὑμεῖς δικαίως οὔτε βασιλεῖ οὔτ' ἐμοὶ ἀπιστοίητε, ἀντάκουσον ; 2.4.3 ἢ οὐκ ἐπιστάμεθα, ὅτι βασιλεὺς ἡμᾶς ἀπολέσαι ἂν περὶ παντὸς ποιήσαιτο ; Cyr. 4.2.37 εὖ οὖν ἴστε, ὅτι συμφέροι ἂν ὑμῖν ἀμέμπτως δέχεσθαι τοὺς ἄνδρας ; Plat. Rep. VII.516c δῆλον, ἔφη, ὅτι ἐπὶ ταῦτα ἂν μετ' ἐκεῖνα ἔλθοι ; Xen. An. 7.7.32 ὅτι πολὺ ἂν προθυμότερον ἴοιεν ἐπί σε ἢ σύν σοι οὐκ ἄδηλον ; 3.1.2 ὥστε εὔδηλον ἦν, ὅτι νικῶντες μὲν οὐδ' ἂν ἕνα κατακάνοιεν, ἡττηθέντων δὲ αὐτῶν οὐδεὶς ἂν λειφθείη ; Conv. 3.13 ἀλλὰ λανθάνει σέ, ὅτι οὐκ ἂν δέξαιο τὰ βασιλέως χρήματα ἀντὶ τοῦ υἱοῦ ; Cyr. 8.3.26 ἔνθα δὴ λέγεται ὁ Κῦρος ἐρέσθαι τὸν νεανίσκον, εἰ δέξαιτ' ἂν βασιλείαν ἀντὶ τοῦ ἵππου· τὸν δ' ἀποκρίνασθαι, ὅτι βασιλείαν μὲν οὐκ ἂν δεξαίμην, χάριν δ' ἀνδρὶ ἀγαθῷ καταθέσθαι δεξαίμην ἄν. Indirekt mit ὡς Xen. Cyr. 3.1.41 ἔνθα δὴ ὁ Τιγράνης ἐπήρετο τὴν γυναῖκα, ἦ καὶ σοί, ἔφη, ὦ Ἀρμενία, καλὸς ἐδόκει ὁ Κῦρος εἶναι ; ἀλλὰ μὰ Δί', ἔφη, οὐκ ἐκεῖνον ἐθεώμην. ἀλλὰ τίνα μήν, ἔφη ὁ Τιγράνης. τὸν εἰπόντα νη Δία, ὡς τῆς αὑτοῦ ψυχῆς ἂν πρίαιτο, ὥστε μή με δουλεύειν : die Worte beziehn sich auf eine kurz vorher erzählte Scene zwischen Tigranes u. Eyrus, wo es heißt, 3.1.36, σὺ δέ, ἔφη, ὦ Τιγράνη, λέξον μοι, πόσου ἂν πρίαιο, ὥστε τὴν γυναῖκα ἀπολαβεῖν. ὁ δὲ ἐτύγχανε νεόγαμος ὢν καὶ ὑπερφιλῶν τὴν γυναῖκα. ἐγὼ μέν, ἔφη, ὦ Κῦρε, κἂν τῆς ψυχῆς πριαίμην, ὥστε μήποτε λατρεῦσαι ταύτην : man bemerke die Beibehaltungdesselben Tempus bei der Verwandlung dieser direkten Rede in die indirekte. Plat. Cratyl. 402a καὶ ποταμοῦ ῥοῇ ἀπεικάζων τὰ ὄντα λέγει ὡς δὶς ἐς τὸν αὐτὸν ποταμὸν οὐκ ἂν ἐμβαίης ; Xen. Hell. 2.3.45 ἐψηφίσατο, διδασκόμενος, ὡς οἱ Λακεδαιμόνιοι πάσῃ πολιτείᾳ μᾶλλον ἂν ἢ δημοκρατίᾳ πιστεύσειαν ; Soph. Tr. 2 λόγος μέν ἐστ' ἀρχαῖος ἀνθρώπων φανεὶς ὡς οὐκ ἂν αἰῶν' ἐκμάθοις βροτῶν, πρὶν ἂν θάνῃ τις. Relativisch mit ὡς »wie« Plat. Gorg. 453c οὐ σοῦ ἕνεκα, ἀλλὰ τοῦ λόγου, ἵνα οὕτω προΐῃ, ὡς μάλιστ' ἂν ἡμῖν καταφανὲς ποιοῖ, περὶ ὅτου λέγεται, Isocr. Paneg. 151 ἅπαντα δὲ τὸν χρόνον διάγουσιν εἰς μὲν τοὺς ὑβρίζοντες τοῖς δὲ δουλεύοντες, ὡς ἂν ἄνθρωποι μάλιστα τὰς φύσεις διαφθαρεῖεν, Demosth. Aphob. 1.7 ὡς ἂν συντομώτατ' εἴποι τις ; 48 ἐπιδεικνὺς τἆλλα οὕτω πάντα διῳκηκότα ὡς οὐδ' ἂν οἱ ἔχθιστοι διοικήσειαν ; mit ὡς u. ᾗ Xen. Cyr. 5.4.44 προσάγουσι μὲν γὰρ πάντες οὕτω ταξάμενοι, ὡς ἂν ἄριστα εἶεν μάχεσθαι· καὶ ἀπάγουσι δὲ οἱ σώφρονες, ᾗ ἂν ἀσφαλέστατα, οὐχ ᾗ ἂν τάχιστα ἀπέλθοιεν ; mit ὥσπερ Xen. Ages. 1.23 καὶ ἐποίησεν οὕτως ἕκαστον προθύμως ταῦτα πράττειν, ὥσπερ ἄν τις τὸν ὑπὲρ αὐτοῦ ἀποθανούμενον προθύμως μαστεύοι ; Isocrat. Nicocl. 24 οὕτως ὁμίλει τῶν πόλεων πρὸς τὰς ἥττους, ὥσπερ ἂν τὰς κρείττους πρὸς ἑαυτὸν ἀξιώσειας ; Xen. Cyr. 3.1.19 σὲ δὲ οἶδεν, ἐπεὶ ἐβουλήθης ἐξαπατῆσαι αὐτόν, οὕτως ἐξαπατήσαντα, ὥσπερ ἄν τις τυφλοὺς καὶ κωφοὺς καὶ μηδ' ὁτιοῦν φρονοῦντας ἐξαπατήσειεν ; Plat. Phaedon. 871, ἐμοὶ γὰρ δοκεῖ ὁμοίως λέγεσθαι ταῦτα, ὥσπερ ἄν τις περὶ ἀνθρώπου ὑφάντου πρεσβύτου ἀποθανόντος λέγοι τοῦτον τὸν λόγον, ὅτι κτἑ.; Xen. Ages. 5.4 τὸ δὲ μεγαβάτου τοῦ Σπιθριδάτου παιδὸς ἐρασθέντα, ὥσπερ ἂν τοῦ καλλίστου ἢ σφοδροτάτη φύσις ἐρασθείη, ἔπειτα διαμάχεσθαι ἀνὰ κράτος τῷ μὴ φιληθῆναι, ἆρ' οὐ τοῦτό γε ἤδη τὸ σωφρόνημα καὶ λίαν γεννικόν ; mit ὅπως Demosth. Syntax. 4 ἐξεταστικὸν ἢ ὅπως ἄν τις ὀνομάσαι τοῦτο ; Rhod. lib. 18 οὐ γὰρ ἔσθ' ὅπως – εἶνοι γένοιντ' ἄν. Mit relativ. Ortsadverb Demosth. Ol. 1.13 τὰς δ' ἐπ' Ἰλλυριοὺς καὶ Παίονας αὐτοῖ καὶ πρὸς Ἀρύμβαν καὶ ὅποι τις ἂν εἴποι παραλείπω στρατείας ; Isocr. Paneg. 15 οὐ μὴν ἐντεῦθεν ποιοῦνται τὴν ἀρχὴν ὅθεν ἂν μάλιστα συστῆσαι ταῦτα δυνηθεῖεν ; Antid. 207 ὅθεν μάλιστ' ἄν τις γνοίη τὴν ἐπιμέλειαν ὅσην ἔχει δύναμιν ; Xen. An. 1.9.3 ἔνθα πολλὴν μὲν σωφροσύνην καταμάθοι ἄν τις ; Cyr. 1.6.22 ὅπου ἂν πεῖραν δοίης ; Beispiele mit ἵνα »wo« s. unter IIb. Selten erscheinen optativi potentiales mit relativen Zeitpartikeln : Plat. Phaedon. 101d εἰ δέ τις αὐτῆς τῆς ὑποθέσεως ἔχοιτο, χαίρειν ἐῴης ἂν καὶ οὐκ ἀποκρίναιο, ἕως ἂν τὰ ἀπ' ἐκείνης ὁρμηθέντα σκέψαιο ; Rep. VI.501c καὶ τὸ μὲν ἄν, οἶμαι, ἐξαλείφοιεν, τὸ δὲ πάλιν ἐγγράφοιεν, ἕως ἂν ὅτι μάλιστα ἀνθρώπεια ἤθη εἰς ὅσον ἐνδέχεται θεοφιλῆ ποιήσειαν ; Tim. 56d γῆ μὲν ξυντυγχάνουσα πυρὶ διαλυθεῖσά τε ὑπὸ τῆς ὀξύτητος αὐτοῦ φέροιτ' ἄν, εἴτ' ἐν αὐτῷ πυρὶ λυθεῖσα εἴτ' ἐν ἀέρος εἴτ' ἐν ὕδατος ὄγκῳ τύχοι, μέχριπερ ἂν αὐτῆσπῃ ξυντυχόντα τὰ μέρη, πάλιν ξυναρμοσθέντα αὐτὰ αὑτοῖς, γῆ γένοιτο· οὐ γὰρ εἰς ἄλλο γε εἶδος ἔλθοι ποτ' ἄν ; Xen. Oec. 11.14 ἐγὼ τοίνυν, ἔφη ὁ Ἰσχόμαχος, ἀνίστασθαι μὲν ἐξ εὐνῆς εἴθισμαι, ἡνίκ' ἂν ἔτι ἔνδον καταλαμβάνοιμι, εἴ τινα δεόμενος ἰδεῖν τυγχάνοιμι ; Lesch. Parv. Il. ap. Ar. Eqq. 1056 καί κε γυνὴ φέροι (v.l. καί γε γυνὴ φέρει) ἄχθος, ἐπεί κεν ἀνηρ ἀναθείη. In orat. obl. bei regierendem praeterit. kann es zweifelhaft erscheinen, ob ein optativischer Relativsatz mit ἄν ein optat. potent. sei, oder ein indirekter aus dem konjunkt. entstandener optat. mit unregelmäßig beibehaltenem ἄν (IIId); die Zweifel sind am schwersten zu heben, wenn der Satz durch eine relativische Zeitbestimmung ange Knüpft ist, wie z.B. Isocr. Trap. 15 κἀγὼ μὲν ἠξίουν αὐτοὺς μαστιγοῦντὸν ἐκδοθέντα καὶ στρεβλοῦν, ἕως ἂν τἀληθῆ δόξειεν αὐτοῖς λέγειν. vgl. Andocid. Myst. 81 Demosth. Aphob. 1.5 Soph. Tr. 687, 164 ; ist das regier. Verb. ein Haupttempus, so liegt es näher, den regelmäßigen optat. potent. anzunehmen als die doppelte Unregelmäßigkeit eines indirekten optat. nach regierendem Haupttempus u. eines diesen indir. optat. begleitenden ἄν : Xen. Hell. 2.3.48 κείνοις μὲν ἀεί ποτε πολεμῶ τοῖς οὐ πρόσθεν οἰομένοις καλὴν ἂν δημοκρατίαν εἶναι, πρὶν ἂν καὶ οἱ δοῦλοι καὶ οἱ δι' ἀπορίαν δραχμῆς ἂν ἀποδόμενοι τὴν πόλιν δραχμῆς μετέχοιεν· καὶ τοῖς δέ γ' ἀεὶ ἐναντίος εἰμί, οἳ οὐκ οἴονται καλὴν ἂν ἐγγενέσθαι ὀλιγαρχίαν, πρὶν ἂν ἐς τὸ ὑπ' ὀλίγων τυραννεῖσθαι τὴν πόλιν καταστήσειαν ; statt mit οὐ mit μή negiert um die Absicht anzudeuten Demosth. Phil. 1.31 δοκεῖτε πολὺ βέλτιον ἂν βουλεύσασθαι, εἰ τὸν τόπον ἐνθυμηθείητε καὶ λογίσαισθε ὅτι τοῖς πνεύμασι καὶ ταῖς ὥραις τοῦ ἔτους τὰ πολλὰ προλαμβάνων διαπράττεται Φίλιππος καὶ φυλάξας τοὺς ἐτησίας ἢ τὸν χειμῶνα ἐπιχειρε ἡνίκ' ἂν ἡμεῖς μὴ δυναίμεθα ἐκεῖσε ἀφικέσθαι. Die Partikeln ὅτε, ὁπότε, ἐπεί u. ἐπειδ, finden sich, wie in der Konstruktion des conj. cond. (IIc), so auch in der des optat. potent. mit ἄν in ein Wort zusammengezogen. Die Verbindung aber von ὅταν, ὁπόταν, ἐπάν, ἐπειδάν mit dem conj. in der Konstruktion des conj. cond. war so ungemein häusig, daß man die Gewohnheit, diese aus Zeitpartikeln u. ἄν gebildeten Wörter mit dem conj. zu verbinden, ohne Zweifel als Grund betrachten muß, weshalb sie so selten mit dem optat. zur Konstruktion des optat. poten t. verwandt wurden : diese so entstandene Abneigung gegen den optat. pflanzte sich dann natürlich auch auf die anderen relativen Zeitpartikeln fort, welche mit ἄν nicht zu einem Worte verschmolzen werden. Man kann nicht verkennen, daß in den meisten Fällen, wo die Verbindung des optat. potent. mit relativischen Zeitbestimmungen passendist, eben so gut, nach anderer Auffassung des Zeitverhältnisses, der conj. cond. gebraucht werden kann. Dieser findet sich als Variante sogar in einem Teile der folgenden Stellen, in welchen ὅταν, ὁπόταν, ἐπάν, ἐπειδάν mit dem optat. zur Konstruktion des optat. pot. vereint erscheinen : Plat. Rep. III.412d καὶ μὴν τοῦτό γ' ἂν μάλιστα φιλοῖ, ᾧ ξυμφέρειν ἡγοῖτο τὰ αὐτὰ καὶ ἑαυτῷ, καὶ ὅταν μάλιστα ἐκείνου μὲν εὖ πράττοντος οἴοιτο ξυμβαίνειν καὶ ἑαυτῷ εὖ πράττειν, μὴ δέ, τοὐναντίον ; Alcib. 2, 146a φαίης γε ἄν, οἶμαι, ὁπόταν ὁρῴης ἕνα ἕκαστον αὐτῶν φιλοτιμούμενόν τε καὶ νέμοντα τὸ πλεῖστον τῆς πολιτείας τούτῳ μέρος, »ἵν' αὐτὸς αὑτοῦ τυγχάνει κράτιστος ὤν« ; Xen. Cyr. 1.3.11 στὰς ἂν ὥσπερ οὗτος ἐπὶ τῇ εἰσόδῳ, ἔπειτα ὁπότε βούλοιτο παριέναι ἐπ' ἄριστον, λέγοιμ' ἂν ὅτι οὔπω δυνατὸν τῷ ἀρίστῳ ἐντυχεῖν· σπουδάζει γὰρ πρός τινας· εἶθ' ὁπόταν ἥκοι ἐπὶ τὸ δεῖπνον, λέγοιμ' ἂν ὅτι λοῦται· ἐπειδὰν δὲ πάνυ σπουδάζοι φαγεῖν, εἴποιμ' ἂν ὅτι παρὰ ταῖς γυναιξίν ἐστιν· ἕως παρατείναιμι τοῦτον, ὥσπερ οὗτος ἐμὲ παρατείνει ἀπὸ σοῦ κωλύων ; ib. 18 ὅπως οὖν μὴ ἀπολῇ μαστιγούμενος, ἐπειδὰν οἴκοι εἴης, ἂν παρὰ τούτου μαθὼν ἥκῃς ἀντὶ τοῦ βασιλικοῦ τὸ τυραννικόν ; indirekt nach einem praeterit. Demosth. Onet. 1.6 ὥστ' ἐκ τῶν γιγνομένων οὐκ ἔσθ' ὅστις οὐχ ἡγεῖτο τῶν εἰδότων δίκην με λήψεσθαι παρ' αὐτῶν, ἐπειδὰν τάχιστα ἀνὴρ εἶναι δοκιμασθείην ; indirekt nach einem praes. Hom. Il. 19.208 ἦ τ' ἂν ἔγωγε νῦν μὲν ἀνώγοιμι πτολεμίζειν υἷας Ἀχαιῶν, ἅμα δ' ἠελίῳ καταδύντι τεύξεσθαι μέγα δόρπον, ἐπὴν τισαί μεθα λώβην ; direkt 24.227 ἐπὴν γόου ἐξ ἔρον εἵην ; Od. 4.222 ἐπὴν κρητῆρι μιγείη. Getrennt ὅτ' ἄν liest man Aeschyl. Pers. 450 ἐνταῦθα πέμπει τούσδ', ὅπως ὅτ' ἂν νεῶν φθαρέντες ἐχθροὶ νῆσον ἐκσῳζοίατο, κτείνειαν εὐχείρωτον Ἑλλήνων στρατόν. Ein Paar Causalsätze mit ἐπεί s. oben unter den Homer. Beispielen ; Frage im Causalsatze mit ἐπεί Plat. Gorg. 474b ΣΩ. ἐγὼ γὰρ δὴ οἶμαι καὶ ἐμὲ καὶ σὲ καὶ τοὺς ἄλλους ἀνθρώπους τὸ ἀδικεῖν τοῦ ἀδικεῖσθαι κάκιον ἡγεῖσθαι καὶ τὸ μὴ διδόναι δίκην τοῦ διδόναι. ΠΩΛ. ἐγὼ δέ γε οὔτ' ἐμὲ οὔτ' ἄλλον ἀνθρώπων οὐδένα· ἐπεὶ σὺ δέξαι' ἂν μᾶλλον ἀδικεῖσθαι ἢ ἀδικεῖν ; ΣΩ. καὶ σύ γ' ἂν καὶ οἱ ἄλλοι πάντες. Mit ὅτι »weil«, indirekt, Xen. Mem. 4.4.14 διάφορον οὖν τι οἴει ποιεῖν τοὺς τοῖς νόμοις πειθομένους φαυλίζων, ὅτι καταλυθεῖεν ἂν οἱ νόμοι, ἢ εἰ τοὺς πολεμίους εὐτακτοῦντας ψέγοις, ὅτι γένοιτ' ἂν εἰρήνη. Folgesätzemit ὥστε Isocr. Plat. 38 τοιαῦται γὰρ αὐτοὺς ἀνάγκαι κατειλήφασιν, ὥστε πολὺ ἂν θᾶττον τὴν ὑμετέραν ἀρχην ἢ τὴν Λακεδαιμονίων συμμαχίαν ὑπομείναιεν ; Xen. Mem. 3.1.9 οὐκ ἐδίδαξεν, ὥστε αὐτοὺς ἂν ἡμᾶς δέοι τούς τε ἀγαθοὺς καὶ τοὺς κακοὺς κρίνειν ; Ar. Ach. 945 ἰσχυρόν ἐστιν, ὥστ' οὐκ ἂν καταγείη ποτ', εἴπερ ἐκ ποδῶν κάτω κάρα κρέμαιτο ; Nub. 1151 ὥστ' ἀποφύγοις ἂν ἥντιν' ἂν βούλῃ δίκην ; Isocr. Paneg. 143 ὥστ' οὐδεὶς ἂν ἔχοι τοῦτ' εἰπεῖν, ὡς οὐ δικαίως χρῶμαι τοῖς παραδείγμασιν ; Panath. 101 Plat. Phaedr. 279a, Her. 2.173 ; mit οὕτως ὡς, in orat. obl., Xen. Oec. 8.14 τὸν δὲ τοῦ κυβερνήτου διάκονον οὕτως εὗρον ἐπιστάμενον ἑκάστων τὴν χώραν, ὡς καὶ ἀπὼν ἂν εἴποι, ὅπου ἕκαστα κεῖται, καὶ ὁπόσα ἐστίν, οὐδὲν ἧττον ἢ ὁ γράμματα ἐπιστάμενος εἴποι ἄν, Σωκράτους καὶ ὁπόσα γράμματα, καὶ ὅπου ἕκαστον τέτακται ; mit ὅστις Isocr. Paneg. 98 οὐδεὶς δὲ πρὸς ἡμᾶς οὕτως ἔχει δυσμενῶς, ὅς τις οὐκ ἂν ὁμολογήσειε κτἑ.; Antid. 218 καὶ τίς οὕτως ἐστὶν ἀναίσθητος, ὅς τις οὐκ ἂν ἀλγήσειεν ; 222 οὐδείς ἐστιν οὕτως ἀκρατής, ὅς τις ἂν δέξαιτο ; 246 οὐδεὶς ἔστιν, ὅς τις οὐκ ἂν εὔξαιτο ; 251 frag end ἔστιν ὅς τις ἂν τολμήσειεν, ἀλλ' οὐκ ἂν ἀξιώσειεν ; Soph. Ant. 912 μητρὸς δ' ἐν ᾍδου καὶ πατρὸς κεκευθότοιν οὐκ ἔστ' ἀδελφὸς ὅστις ἂν βλάστοι ποτέ ; Xen. Cyr. 3.2.28 εἴ τινα ἐγὼ νῦν τῶν ἐμῶν ἀποστέλλοιμι πρὸς τὸν Ἰνδόν, συμπέμψαιτ' ἄν μοι τῶν ὑμετέρων, οἵτινες αὐτῷ τήν τε ὁδὸν ἡγοῖντο ἂν καὶ συμπράττοιεν ὥστε γενέσθαι κτἑ.; Cyr. 3.1.29 ἦ καὶ δύναιο ἄν, ἔφη, ὦ Κῦρε, ἐν τῷ παρόντι νῦν εὑρεῖν, ὅτῳ ἂν χαρίσαιο ὅσαπερ τῷ ἐμῷ πατρί ; Mem. 2.8.1 ἄλλως τε καὶ μηδὲν ἔχοντα, ἐφ' ὅτῳ ἂν δανειζοίμην ; mit ὁποῖος Hell. 6.1.9 οἶμαι ἂν αὐτῶν εἰ καλῶς τις ἐπιμέλοιτο, οὐκ εἶναι ἔθνος, ὁποίῳ ἂν ἀξιώσαιεν ὑπήκοοι εἶναι Θετταλοί ; mit ὅθεν Plat. Gorg. 502a ἢ ἡγεῖ τι φροντίζειν Κινησίαν τὸν μέλητος, ὅπως ἐρεῖ τι τοιοῦτον ὅθεν ἂν οἱ ἀκούοντες βελτίους γίγνοιντο, ἢ ὅ, τι μέλλει χαριεῖσθαι τῷ ὄχλῳ τῶν θεατῶν ; Frage im Folgesatze Plat. Phaedr. 231d ὥστε πῶς ἂν εὖ φρονήσαντες ταῦτα καλῶς ἔχειν ἡγήσαιντο ; Xen. An. 2.4.6 ὥστε νικῶντες μὲν τίνα ἂν ἀποκτείναιμεν ; mit μή Thuc. 6.18 τῷ δὲ ναυτικῷ οὐκ ἂν δύναιντο βλάπτειν· ὑπόλοιπον γὰρ ἡμῖν ἐστιν ἀντίπαλον ναυτικόν· ὥστε τί ἂν λέγοντες εἰκὸς ἢ αὐτοὶ ἀποκνοῖμεν ἢ πρὸς τοὺς ἐκεῖ ξυμμάχους σκηπτόμενοι μὴ βοηθοῖμεν : dies μή läßt verschiedene Erklärungen zu. Eben so das μή im beschreibenden Relativsatze mit ὅς Demosth. Fals. leg. 313 εἶθ' οὓς μηδὲ τῶν ἐχθρῶν μηδεὶς ἂν τούτων τῶν ἐγκωμίων καὶ τῶν ἐπαίνων ἀποστερήσειε, τούτων αἰσχίνης ὑμᾶς οὐκ ἐᾷ μεμνῆσθαι, τοὺς ἐξ ἐκείνων, ἵν' αὐτὸς ἀργύριον λάβῃ. – Der optat. perf.: Plat. Legg. II.658d τίς οὖν ὀρθῶς ἂν νενικηκὼς εἴη, τοῦτο μετὰ τοῦτο ; Xen. Cyr. 1.2.13 ἐπειδὰν δὲ τὰ πέντε καὶ εἴκοσιν ἔτη διατελέσωσιν, εἴησαν μὲν ἂν οὗτοι πλεῖόν τι γεγονότες ἢ τὰ πεντήκοντα ἔτη ἀπὸ γενεᾶς ; Demosth. Onetor. 1.10 ἔστιν οὐσία, ὥστ' οὐκ ἂν διὰ τοῦτό γ' εἶεν οὐκ εὐθὺς δεδωκότες ; Plat. Protag. 309c καὶ τί ἂν γεγονὸς εἴη περὶ σὲ κᾀκεῖνον τοσοῦτον πρᾶγμα ; Isocr. Plataic. 6 δεόμεθ' οὖν ὑμῶν ἀκροάσασθαι ἐνθυμηθέντας, ὅτι πάντων ἂν ἡμῖν ἀλογώτατον εἴη συμβεβηκός, εἰ τοῖς μὲν – αἴτιοι γεγένησθε –, ἡμεῖς δὲ – τύχοιμεν ; Hom. Il. 9.373 οὐδ' ἂν ἔμοιγε τετλαίη εἰς ὦπα ἰδέσθαι ; Soph. O.R. 840 ἢν γὰρ εὑρεθῇ λέγων σοὶ ταὔτ', ἔγωγ' ἂν ἐκπεφευγοίην πάθος ; Ar. Ach. 940 πῶς δ' ἂν πεποιθοίη τις ἀγγείῳ τοιούτῳ χρώμενος ; Xen. Symp.3.6 καὶ πῶς ἂν λελήθοι ἀκροώμενόν γε αὐτῶν ὀλίγου ἀν' ἑκάστην ἡμέραν ; Plat. Apol. 28d ἐγὼ οὖν δεινὰ ἂν εἴην εἰργασμένος, εἰ τότε μὲν ἔμενον, ἐνταῦθα δὲ λίποιμι τὴν τάξιν ; Her. 7.161 μάτην γὰρ ἂν ὧδε πάραλον Ἑλλήνων στρατὸν πλεῖστον εἴημεν ἐκτημένοι, εἰ Συρηκοσίοισι ἐόντες Ἀθηναῖοι συγχωρήσομεν τῆς ἡγεμονίης ; Soph. Phthiot. in Anecdd. Bekker 1.128 ἡ πατροκτόνος δίκη κέκλῃτ' ἂν αὐτῷ, Bekker u. Dindorf, Soph. ed. Ox. p. 409, auch Nauck T. G. F. p. 225 κέκλητ' ἄν, aber der Gramm. nennt die Form ausdrücklich einen optat. perf.; Thuc. 6.11 ἡμᾶς δ' ἂν οἱ ἐκεῖ Ἕλληνες μάλιστα μὲν ἐκπεπληγμένοι εἶεν, εἰ μὴ ἀφικοίμεθα, ἔπειτα δὲ καὶ εἰ δείξαντες τὴν δύναμιν δι' ὀλίγου ἀπέλθοιμεν ; Xen. Cyr. 1.6.22 καὶ εἰ δὴ πείσαις ἐπαινεῖν τέ σε πολλούς, ὅπως δόξαν λάβῃς, καὶ κατασκευας καλὰς ἐφ' ἑκάστῳ αὐτῶν κτήσαιο, ἄρτι τε ἐξηπατηκὼς εἴης ἂν καὶ ὀλίγῳὕστερον, ὅπου ἂν πεῖραν δοίης, ἐξεληλεγμένος εἴης ἂν καὶ προσέτι καὶ ἀλαζὼν φαίνοιο. Im Bedingungssatze Xen. Cyr. 2.4.17 ὁπότε δὲ σὺ προεληλυθοίης σὺν ᾗ ἔχοις δυνάμει. καὶ θηρῴης καὶ δὴ δύο ἡμέρας, πέμψαιμι ἄν σοι ἱκανοὺς ἱππέας καὶ πεζούς ; Cratin. ap. Athen. 7.70 (Meineke C. G. 2.1 p. 179) τρίγλη δ' εἰ μὲν ἐδηδοκοίη τένθου τινὸς ἀνδρός ; Hom. Od. 4.224 οὐδ' εἴ οἱ κατατεθναίη μήτηρ τε πατήρ τε. – Der οptat. potent. drückt bisweilen Geringschätzung aus : Eur. Alc. 713 καὶ μὴν Διός γε μείζον' ἂν ζῴης χρόνον »du kannst länger leben als Zeus«, d.h. »meinetwegen magst du länger leben als Zeus« ; Soph. El. 1457 χαίροις ἄν, εἴ σοι χαρτὰ τυγχάνει τάδε, vgl. Aeschyl. Ag. 1394 χαίροιτ' ἄν, εἰ χαίροιτ', ἐγὼ δ' ἐπεύχομαι ; Prom. 978 νοσοῖμ' ἄν, εἰ νόσημα τοὺς ἐχθροὺς στυγεῖν ; Hom. Il. 7.456 ἄλλος κέν τις τοῦτο θεῶν δείσειε νόημα, ὃς σέο πολλὸν ἀφαυρότερος χεῖράς τε μένος τε. Weit häufiger ist die Bedeutung des optat. potent. eine mildernde ; er ist seiner Natur nach unter allen Modis der Griechischen Sprache am Meisten zum Ausdrucke der Höflichkeit geeignet, und wurde deshalb besonders häufig in der gesellschaftlichen Unterhaltung angewandt ; er ist was im Deutschen die Formen »möchte«, »könnte«, »würde«, »sollte«, »dürfte«, »müßte«. Ar. Av. 1017 ὑπάγοιμίτ' ἄρ' ἄν. – νὴ Δί', ὡς οὐκ οἶδ' ἄρ' εἰ φθαίης ἄν, »ich dürfte mich zurückziehn«, »ich weiß nicht, ob Zeit genug sein möchte« ; Cratin. Drapet. ap. Suid. Ἁμάρτοιν (Meineke C. G. 2.1 p. 47) ποδαπὰς ὑμᾶς εἶναι φάσκων, ὦ μείρακες, οὐκ ἂν ἁμάρτοιν (= ἁμάρτοιμι); Eur. ap. Choerob. in Theodos. p. 773.19, EM. p. 764.52 Cram. An.Ox. 4 p. 204.25, 424.3 (Nauck T. G. F. p. 511) ἄφρων ἂν εἴην, εἰ τρέφοιν τὰ τῶν πέλας ; Aesch. Spt. 719 θεῶν διδόντων οὐκ ἂν ἐκφύγοινκακά (vulg. ἐκφύγοι, emend. Nauck Ar. Byz. p. v); Plat. Protag. 312c ὅτι δέ ποτε ὁ σοφιστής ἐστι, θαυμάζοιμ' ἂν εἰ οἶσθα, »es sollte mich wundern«, vgl. Tim. 26b ; Her. 1.206 παῦσαι σπεύδων τὰ σπεύδεις· οὐ γὰρ ἂν εἰδείης, εἴ τοι ἐς καιρὸν ἔσται ταῦτα τελεύμενα, Insbesondere erscheint der opt. pot. oft in schroffen Behauptungen statt des indicat. fut.: Hom. Il. 9.375 οὐδέ τί οἱ βουλὰς συμφράσσομαι οὐδέ τι ἔργον· ἐκ γὰρ δή μ' ἀπάτησε καὶ ἤλιτεν· οὐδ' ἂν ἔτ' αὖθις ἐξαπάφοιτ' ἐπέεσσιν· ἅλις δέ οἱ. ἀλλὰ ἕκηλος ἐρρέτω, vgl. Od. 22.325 ; Her. 4.97 αὐτὸς μέντοι ἕψομαί τοι καὶ οὐκ ἂν λειφθείην, vgl. 7.158 ; Soph. O.R. 1058 οὐκ ἂν γένοιτο τοῦθ', ὅπως ἐγὼ λαβὼν σημεῖα τοιαῦτ' οὐ φανῶ τοὐμὸν γένος ; 1065 οὐκ ἂν πιθοίμην μὴ οὐ τάδ' ἐκμαθεῖν σαφῶς ; Phil. 1302 οὐκ ἂν μεθείην ; Ar. Ran. 830 οὐκ ἂν μεθείμην τοῦ θρόνου, μὴ νουθέτει ; Xen. An. 1.9.10 καὶ γὰρ ἔργῳ ἐπεδείκνυτο καὶ ἔλεγεν ὅτι οὐκ ἄν ποτε προοῖτο, ἐπεὶ ἅπαξ φίλος αὐτοῖς ἐγένετο, οὐδ' εἰ ἔτι μὲν μείους γένοιντο, ἔτι δὲ κάκιον πράξειαν. Selbst anstatt des indicat. praes. zum Ausdruck unzweifelhafter Wahrheiten : Xen. De re Eq. 8.13 ἀνθρώποις μὲν οὖν ἄνθρωπον θεοὶ ἔδοσαν λόγῳ διδάσκειν, ἃ δεῖ ποιεῖν· ἵππον δὲ δῆλον ὅτι λόγῳ μὲν οὐδὲν ἂν διδάξαις ; Demosth. Phil. 1.14 οὐ γὰρ ἂν τά γε ἤδη γεγενημένα τῇ νυνὶ βοηθείᾳ κωλῦσαι δυνηθείημεν, vgl. Soph. Aj. 378 ; O.R. 845 εἰ μὲν οὖν ἔτι λέξει τὸν αὐτὸν ἀριθμόν, οὐκ ἐγὼ 'κτανον ; οὐ γὰρ γένοιτ' ἂν εἷς γε τοῖς πολλοῖς ἴσος ; Pind. O. 13.46 ὡς μὰν σαφὲς οὐκ ἂν εἰδείην λέγειν ποντιᾶν ψάφων ἀριθμόν ; positiv Soph. O.R. 502 σοφίᾳ δ' ἂν σοφίαν παραμείψειεν ἀνήρ. Ferner in Folgerungen statt des indicat.: Plat. Euthyphr. 14c. ΣΩ. τί δὴ αὖ λέγεις τὸ ὅσιον εἶναι καὶ τὴν ὁσιότητα ; οὐχὶ ἐπιστήμην τινὰ τοῦ θύειν τε καὶ εὔχεσθαι ; ΕΥΘ. ἔγωγε. ΣΩ. οὐκοῦν τὸ θύειν δωρεῖσθαί ἐστι τοῖς θεοῖς. τὸ δ' εὔχεσθαι αἰτεῖν τοὺς θεούς ; ΕΥΘ. καὶ μάλα, ὦ Σώκρατες. ΣΩ. ἐπιστήμη ἄρα αἰτήσεως καὶ δόσεως θεοῖς ἡ ὁσιότης ἂν εἴη, ἐκ τούτου τοῦ λόγου. ΕΥΘ. πάνυ καλῶς, ὦ Σώκρατες, ξυνῆκας ὃ εἶπον : man beachte, daß die Sätze, aus denen der Schluß im optat. potent. gezogen wird, im indicat. stehn, und vergleiche mit der Stelle folgende andere, in denen nicht alle Glieder der Folgerung ausdrücklich hingestellt werden : Euthyphr. 8a ΣΩ. ταὐτὰ ἄρα, ὡς ἔοικε, μισεῖταί τε ὑπὸ τῶν θεῶν καὶ φιλεῖται, καὶ θεομισῆ τε καὶ θεοφιλῆ ταὔτ' ἂν εἴη. ΕΥΘ. ἔοικεν. ΣΩ. καὶ ὅσια ἄρα καὶ ἀνόσια τὰ αὐτὰ ἂν εἴη, ὦ Εὐθύφρον, τούτῳ τῷ λόγῳ. ΕΥΘ. κινδυνεύει : das erste Glied ist zu ergänzen aus den vorausgegangenen Stellen 6e ΕΥΘ. ἔστι τοίνυν τὸ μὲν τοῖς θεοῖς προσφιλὲς ὅσιον, τὸ δὲ μὴ προσφιλὲς ἀνόσιον u. 7a ΣΩ. τὸ μὲν θεοφιλές τε καὶ ὁ θεοφιλὴς ἄνθρωπος ὅσιος, τὸ δὲ θεομισὲς καὶ ὁ θεομισὴς ἀνόσιος. Euthyphr. 13d ΣΩ. ἀλλὰ τίς δὴ θεῶν θεραπεία εἴη ἂν ἡ ὁσιότης ; ΕΥΘ. ἥνπερ, ὦ Σώκρατες, οἱ δοῦλοι τοὺς δεσπότας θεραπεύουσιν. ΣΩ. μανθάνω· ὑπηρετική τις ἄν, ὡς ἔοικεν, εἴη θεοῖς. ΕΥΘ. πάνυ μὲν οὖν. Euthyphr. 14e. ΣΩ. ἀλλά μοι λέξον, τίς αὕτη ἡ ὑπηρεσία ἐστὶ τοῖς θεοῖς ; αἰτεῖν τε φῂς αὐτοὺς καὶ διδόναι ἐκείνοις : ΕΥΘ. ἔγωγε. ΣΩ. ἆρ' οὖν οὐ τὸ ὀρθῶς αἰτεῖν ἂν εἴη, ὧν δεόμεθα παρ' ἐκείνων, ταῦτα αὐτοὺς αἰτεῖν ; ΕΥΘ. ἀλλὰ τί ; ΣΩ. καὶ αὖ τὸ διδόναι ὀρθῶς, ὧν ἐκεῖνοι τυγχάνουσι δεόμενοι παρ' ἡμῶν, ταῦτα ἐκείνοις αὖ ἀντιδωρεῖσθαι ; οὐ γάρ που τεχνικόν γ' ἂν εἴη δωροφορεῖν διδόντα τῳ ταῦτα, ὧν οὐδὲν δεῖται. ΕΥΘ. ἀληθῆ λέγεις, ὦ Σώκρατες. ΣΩ. ἐμπορικὴ ἄρα τις ἂν εἴη, ὦ Εὐθύφρον, τέχνη ἡ ὁσιότης θεοῖς καὶ ἀνθρώποις παρ' ἀλλήλων. ΕΥΘ. ἐμπορική, εἰ οὕτως ἥδιόν σοι ὀνομάζειν. Gorg. 502c ΣΩ. φέρε δή, εἴ τις περιέλοιτο τῆς ποιήσεως πάσης τό τε μέλος καὶ τὸν ῥυθμὸν καὶ τὸ μέτρον, ἄλλο τι ἢ λόγοι γίγνονται τὸ λειπόμενον ; ΚΑΛ. ἀνάγκη. ΣΩ. οὐκοῦν πρὸς πολὺν ὄχλον καὶ δῆμον οὗτοι λέγονται οἱ λόγοι. ΚΑΛ. φημί. ΣΩ. δημηγορία ἄρα τίς ἐστιν ἡ ποιητική. ΚΑΛ. φαίνεται. ΣΩ. οὐκοῦν ῥητορικὴ δημηγορία ἂν εἴη. ἢ οὐ ῥητορεύειν δοκοῦσί σοι οἱ ποιηταὶ ἐν τοῖς θεάτροις ; ΚΑΛ. ἔμοιγε. Sehr oft wird Wahrscheinlichkeit und Vermutung durch den optat. potent. ausgedrückt ; wo er aber in diesem Sinne gebraucht wird, ist das eben auch eine gemilderte Ausdrucksweise ; denn seine eigentliche Bedeutung ist die der Wahrscheinlichkeit so wenig wie die der Gewißheit ; er bezeichnet eigentlich nur die Möglichkeit, und diese ist von der Wahrscheinlichkeit eben so weit entfernt, wie die Wahrscheinlichkeit von der Gewißheit ; zwischen Gewißheit und Möglichkeit ist Wahrscheinlichkeit die Mittelstufe. Adäquate Ausdrücke für die Wahrscheinlichkeit sind die Partikeln ἴσως u. τάχα. Diese Partikeln verbinden die Attiker in unzähligen Stellen mit dem gewöhnlichen indicat.; statt dieses gewöhnlichen indicat. aber verbinden die Attiker beide Wörter in bescheidener Rede nicht allzu selten auch mit dem optat. pot., sagen also z.B. statt »es ist wahrscheinlich, daß er kommen wird«, ἴσως ἀφίξεται, aus Höflichkeit »es ist wahrscheinlich, daß es möglich ist, daß er kommen wird«, ἴσως ἀφίκοιτο ἄν. Bei Homer kommt ἴσως überhaupt noch gar nicht vor, τάχα nur in der Bedeutung von ταχέως, wie Aristonicus sich ausdrückt, und zwar nach Lehrs Ansicht, Aristarch. p. 101, nur in der Bedeutung des Lateinischen mox, nicht in der von cito. Bei Herodot findet sich ἴσως einmal, 6.124 ἴσως τι ἐπιμεμφόμενοι προεδίδοσαν, τάχα viermal, und zwar einmal in der Homerischen Bedeutung ταχέως, 5.91 τάχα δέ τις καὶ ἄλλος ἐκμαθήσεται ἁμαρτών, dreimal in der Attischen Bedeutung »wahrscheinlich« ; in allen diesen drei Stellen beginnt τάχα formelhaft den Satz, in der Wendung τάχα δ' ἂν καί ; Modus ist in allen drei Stellen der optat. potent., und zwar ist es der optat. potent. praeterit., d.h. die Vermutung bezieht sich auf Vergangenes, indem der opt. praes. oder aor. als potentiales Präteritum gebraucht werden, ein Herodoteischer Sprachgebrauch, von dem schon oben die Rede war, wo unter Anderm auch diese drei Stellen vorgelegt sind : 1.70 τάχα δ' ἂν καὶ οἱ ἀποδόμενοι λέγοιεν ἀπικόμενοι ἐς Σπάρτην ὡς ἀπαιρεθείησαν ὑπὸ Σαμίων ; 7.180 τῷ δὲ σφαγιασθέντι τούτῳ οὔνομα ἦν Λέων· τάχα δ' ἄν τι καὶ τοῦ οὐνόματος ἐπαύροιτο ; 8.136 τάχα δ' ἂν καὶ τὰ χρηστήρια ταῦτά οἱ προλέγοι, συμβουλεύοντα σύμμαχον τὸν Ἀθηναῖον ποιέεσθαι· τοῖσι δὴ πειθόμενος ἔπεμπε. Auf Gegenwart oder Zukunft beziehen sich die optativi potentiales mit ἴσως u. τάχα in folgenden Beispielen aus Attischen Prosaikern : Thuc. 6.11 νῦν μὲν γὰρ κἂν ἔλθοιεν ἴσως Λακεδαιμονίων ἕκαστοι χάριτι ; 1.81 τάχ' ἄν τις θαρσοίη ὅτι τοῖς ὅπλοις αὐτῶν καὶ τῷ πλήθει ὑπερφέρομεν. Xen. Mem. 1.2.19 ἴσως οὖν εἴποιεν ἂν πολλοὶ τῶν φασκόντων φιλοσοφεῖν, ὅτι οὐκ ἄν ποτε ὁ δίκαιος ἄδικος γένοιτο, οὐδὲ ὁ σώφρων ὑβριστής, οὐδὲ ἄλλο οὐδέν, ὧν μάθησίς ἐστιν, ὁ μαθὼν ἀνεπιστήμων ἄν ποτε γένοιτο ; Cyr. 5.4.35 τάχ' οὖν εἴποι τις ἄν, τί δῆτα οὐχ οὕτως ἐνενοοῦ πρὶν ἀποστῆναι ; Hell. 6.1.7 τάχα οὖν ὑπολάβοι ἄν τις ἐμοῦ ἄπειρος, τί οὖν μέλλεις καὶ οὐκ ἤδη στρατεύεις ἐπὶ τοὺς Φαρσαλίους ; Plat. Rep. V.452a ἴσως δή, εἶπον, παρὰ τὸ ἔθος γελοῖα ἂν φαίνοιτο πολλὰ περὶ τὰ νῦν λεγόμενα, εἰ πράξεται ἃ λέγεται ; Symp. 221c ἀλλὰ τῶν μὲν ἄλλων ἐπιτηδευμάτων τάχ' ἄν τις καὶ περὶ ἄλλου τοιαῦτα εἴποι ; Demosth. Timocrat. 154 ἴσως μὲν οὖν ἄν τις ὑπολάβοι ὅτι οὐχ ὁμοίων ὄντων τῶν πραγμάτων νῦν καὶ τότε λέγω περὶ καταλύσεως τοῦ δήμου ; Ol. 1.16 τὸ μὲν οὖν ἐπιτιμᾷν ἴσως φήσαι τις ἂν ῥᾴδιον καὶ παντὸς εἶναι ; Rhod. lib. 16 ἔργῳ δὲ πειραθέντες καὶ διδαχθέντες ὅτι πολλῶν κακῶν ἡ ἄνοια αἰτία τοῖς πολλοῖς γίγνεται, τάχ' ἄν, εἰ τύχοιεν, σωφρονέστεροι πρὸς τὸν λοιπὸν τοῦ χρόνου γένοιντο. Eben sobei Dichtern, ἴσως ἄν z.B. Soph. Aj. 1009, τάχ' ἄν Aesch. Spt. 913. Indirekt mit ὡς Demosth. Phil. 1.17 δεῖ γὰρ ἐκείνῳ τοῦτο ἐν τῇ γνώμῃ παραστῆναι, ὡς ὑμεῖς ἐκ τῆς ἀμελείας ταύτης τῆς ἄγαν ἴσως ἂν ὁρμήσαιτε ; Folgesatz Xen. Cyr. 4.5.54 καὶ γάρ, ἔφη, μάλα πως ἡμεῖς οὐκ ἐν χλιδῇ τεθράμμεθα, ἀλλὰ χωριτικῶς· ὥστε ἴσως ἂν ἡμῶν καταγελάσαιτε, εἴ τι σεμνὸν ἡμῖν περιτιθείητε ; Causalsatz Aeschyl. Spt. 707 ἐπεὶ δαίμων λήματος ἐν τροπαίᾳ χρονίᾳ μεταλλακτός, ἴσως ἂν ἔλθοι θαλερωτέρῳ πνεύματι. Es kommen auch ἴσως u. τάχα verbunden vor, in welchem Falle man geneigt sein wird, τάχα in seiner Homerischen Bedeutung = ταχέως zu fassen ; dies erscheint jedoch öfters untunlich, so daß man besser die Zusammenfügung der beiden Wörter überall für pleonastisch hält, für eine Parallelie, wie sie die Attiker nach Homers Vorgange auch bei anderen Wörtern vielfach anwandten. Mit dem gewöhnl. indicat. Ar. Thesm. 718 Xen. Hell. 7.1.24. Mit dem optat. pot. statt des gewöhnlichen indicat. Soph. Aj. 691 ὑμεῖς δ' ἃ φράζω δρᾶτε, καὶ τάχ' ἄν μ' ἴσως πύθοισθε, κεἰ νῦν δυστυχῶ, σεσωσμένον ; Plat. Tim. 38e ταῦτα μὲν οὖν ἴσως τάχ' ἂν κατὰ σχολὴν ὕστερον τῆς ἀξίας τύχοι διηγήσεως ; Soph. 247d τάχ' οὖν ἴσως ἂν ἀποροῖεν ; Amator. 135e τάχ' ἂν ἴσως τοιοῦτόν τι λέγοις καὶ τὸ φιλοσοφεῖν ἀπεργάζεσθαι τοὺς ἐπιτηδεύοντας τοῦτο τὸ ἐπιτήδευμα ; Legg. V.744a καὶ οὕτω τάχ' ἂν ἴσως ἐκ τῆς νομοθεσίας αὐτός τε ἐκβαίνοι καὶ τοὺς ἄλλους ἀπαλλάττοι, κατ' ἄλλον δὲ τρόπον οὐδ' ἂν ἕνα ποτέ. Mit optat. perf. τάχ' ἂν ἴσως Plat. Polit. 264c ἐν μὲν γὰρ κρήναις τάχ' ἂν ἴσως εἴης ᾐσθημένος ; ἴσως allein Plat. Phaedr. 262d ἴσως δὲ καὶ οἱ τῶν μουσῶν προφῆται οἱ ὑπὲρ κεφαλῆς ᾠδοὶ ἐπιπεπνευκότες ἂν ἡμῖν εἶεν τοῦτο τὸ γέρας. Ohne Verbum τάχ' ἂν ἴσως Plat. Legg. I.628e ; ohne Verbum τάχ' ἄν Plat. Sophist. 255c. Sehr analog dem ganzen so eben erörterten Sprachgebrauche von ἴσως u. τάχα ist folgender andere. Als adäquater Ausdruck für die subjektive Geneigtheit Etwas zu tun kann im Griechischen nur das Verbum ἐθέλειν gelten, ἐθέλω πρίασθαι »ich bin geneigt es zu kaufen«. Nun aber wird anstatt des sehr oft vorkommenden gewöhnl. indicat. von ἐθέλω mildernd, abschwächend, öfters der optat. potent. gebraucht, indem man wie statt ἴσως ἀφίξεται zunächst ἀφίκοιτο ἄν. dann aber auch ἴσως ἀφίκοιτο ἄν, so z.B. statt ἐθέλω πρίασθαι zunächst πριαίμην ἄν sagt, dânu aber auch ἐθέλοιμι (ἐθελήσαιμι) ἂν πρίασθαι. Lehrreich ist z.B. Xen. An. 4.8.7 ἠρώτων ἐκεῖνοι, εἰ δοῖεν ἂν τούτων τὰ πιστά· οἱ δ' ἔφασαν καὶ δοῦναι καὶ λαβεῖν ἐθέλειν : die Antwort ἔφασαν καὶ δοῦναι καὶ λαβεῖν ἐθέλειν, indirekt statt des direkten καὶ δοῦναι καὶ λαβεῖν ἐθέλομεν, ist ein unumwundener Bescheid auf die höflich fühlende Frage εἰ δοῖεν ἄν, »ob sie geneigt seien zu geben«, was unumwunden ausgesprochen in der direkten Rede eben auch ἦ δοῦναι ἐθέλετε heißen müßte, indirekt mit einem Haupttempus als regierendem Verbum ἐρωτῶσιν εἰ ἐθέλουσι δοῦναι, mit einem Präteritum als regierendem Verbum ἠρώτων εἰ ἐθέλοιεν oder ἐθέλουσι δοῦναι. Eben so deutlich ist Aeschyl. Eum. 429 ἀλλ' ὅρκον οὐ δέξαιτ' ἄν, οὐ δοῦναι θέλει : hier wiegt das οὐ δέξαιτ' ἄν eben so schwer wie das οὐ δοῦναι θέλει, ersteres unterscheidet sich von letzterem nur durch die vorsichtigere Form. Ein solcher optat. potent. erscheint ohne ἐθέλειν neben sich zu haben z.B. Demosth. De cor. 265 εἶτ' ἐρώτησον τουτουσὶ τὴν ποτέρου τύχην ἂν ἕλοιθ' ἕκαστος αὐτῶν ; Plat. Phil. 15c ΠΡΩ. οὐκοῦν χρὴ τοῦθ' ἡμᾶς, ὦ Σώκρατες, ἐν τῷ νῦν πρῶτον διαπονήσασθαι ; ΣΩ. ὡς γοῦν ἐγὼ φαίην ἄν ; Ar. Ach. 801 τρώγοις ἂν ἐρεβίνθους ; Hom. Od. 18.27 ὢ πόποι, ὡς ὁμολοβρὸς ἐπιτροχάδην ἀγορεύει, γρηῒ καμινοῖ ἶσος· ὃν ἂν κακὰ μητισαίμην κόπτων ἀμφοτέρῃσι, χαμαὶ δέ κε πάντας ὀδόντας γναθμῶν ἐξελάσαιμι, συὸς ὡς ληϊβοτείρης. ζῶσαι νῦν κτἑ. Durch einen solchen optat. pot. u. daneben ἐθέλω selbst im optat. pot. ein u. derselbe Gedanke ausgedrückt z.B. Hom. Il. 6.129 ff, wo Diomedes zuerst sagt εἰ δέ τις ἀθανάτων γε κατ' οὐρανοῦ εἰλήλουθας, οὐκ ἂν ἔγωγε θεοῖσιν ἐπουρανίοισι μαχοίμην, und dann vs. 141, nachdem das Beispiel des Lykurgus angeführt, οὐδ' ἂν ἐγὼ μακάρεσσι θεοῖς ἐθέλοιμι μάχεσθαι : offenbar ist hier οὐκ ἂν ἐθέλοιμι μάχεσθαι genau dasselbe was οὐκ ἂν μαχοίμην. Aehnlich Il. 9.437 ff, wo Phönix zuerst sagt εἰ μὲν δὴ νόστον γε μετὰ φρεσί, φαίδιμ' Ἀχιλλεῦ, βάλλεαι, οὐδέ τι πάμπαν ἀμύνειν νηυσὶ θοῇσιν πῦρ ἐθέλεις ἀΐδηλον, ἐπεὶ χόλος ἔμπεσε θυμῷ, πῶς ἂν ἔπειτ' ἀπὸ σεῖο, φίλον τέκος, αὖθι λιποίμην οἶος, u. dann vs. 444, nachdem das Verhältnis der Personen zu einander dargelegt, ὡς ἂν ἔπειτ' ἀπὸ σεῖο, φίλον τέκος, οὐκ ἐθέλοιμι λείπεσθαι. Hieran reihen sich die Fälle, in denen allein ἐθέλειν im optat. pot. erscheint, z.B. Hom. Il. 17.563 τῷ κεν ἔγωγ' ἐθέλοιμι παρεστάμεναι καὶ ἀμύνειν Πατρόκλῳ ; Od. 1.390 καί κεν τοῦτ' ἐθέλοιμι Διός γε διδόντος ἀρέσθαι ; 2.86 ποῖον ἔειπες ἡμέας αἰσχύνων, ἐθέλοις δέ κε μῶμον ἀνάψαι ; 18.357 ξεῖν', ἦ ἄρκ' ἐθέλοις θητευέμεν, εἴ σ' ἀνελοίμην, ἀγροῦ ἐπ' ἐσχατιῆς ; Il. 20.134 οὐκ ἂν ἔγωγ' ἐθέλοιμι θεοὺς ἔριδι ξυνελάσσαι ; Od. 16.400 ὦ φίλοι, οὐκ ἂν ἔγωγε κατακτείνειν ἐθέλοιμι Τηλέμαχον ; 10.342 οὐδ' ἂν ἔγωγ' ἐθέλοιμι τεῆς ἐπιβήμεναι εὐνῆς, εἰ μή μοι τλαίης γε, θεά, μέγαν ὅρκον ὀμόσσαι. Der optat. aor. ἐθελήσαιμι u. überhaupt Optative anderer Tempora von ἐθέλειν als das praes. kommen bei Homer gar nicht vor ; eben so hat Aeschylus, scheint es, nur den opt. praes. von ἐθέλειν, u. zwar nur in der mit dem θ beginnenden Form, welche, nach Aristarch, dem Homer durchaus fremd ist. So z.B. Aeschyl. Ag. 319 λόγους δ' ἀκοῦσαι τούσδε κἀποθαυμάσαι διηνεκῶς θέλοιμ' ἄν. ὡς λέγοις πάλιν ; Suppl. 208 θέλοιμ' ἂν ἤδη σοὶ πέλας θρόνους ἔχειν. 389 εἴ τοι κρατοῦσι παῖδες Αἰγύπτου σέθεν, νόμῳ πόλεως φάσκοντες ἐγγύτατα γένους εἶναι, τίς ἂν τοῖσδ' ἀντιωθῆναι θέλοι ; In Att. Prosa erscheint sowohl der optat. aor. als der optat. praes. Beide neben einander in der lehrreichen Stelle Plat. Lach. 200d ΝΙ. ἀλλ' ὅρα, ὦ Λυσίμαχε, εἴ τι σοῦ ἂν μᾶλλον ὑπακούοι Σωκράτης. ΛΥ. Δίκαιόν γέ τοι, ὦ Νικία, ἐπεὶ καὶ ἐγὼ τούτῳ πολλὰ ἂν ἐθελήσαιμι ποιεῖν. ἃ οὐκ ἂν ἄλλοις πάνυ πολλοῖς ἐθέλοιμι. Der optat. aor. allein z.B. Plat. Gorg. 449b ἆρ' οὖν ἐθελήσαις ἄν, ὦ Γοργία, ὥσπερ νῦν διαλεγόμεθα, διατελέσαι τὸ μὲν ἐρωτῶν, τὸ δ' ἀποκρινόμενος ; 447b ἀλλ' ἆρα ἐθελήσειεν ἂν ἡμῖν διαλεχθῆναι ; Xen. Hier. 1.1 ἆρ' ἄν μοι ἐθελήσαις, ὦ Ἱέρων, διηγήσασθαι, ἃ εἰκὸς εἰδέναι σὲ βέλτιον ἐμοῦ ; Mem. 1.5.2 δούλῳ δὲ ἀκρατεῖ ἐπιτρέψαιμεν ἂν ἢ βοσκήματα ἢ ταμιεῖα ἢ ἔργων ἐπίστασιν ; διάκονον δὲ καὶ ἀγοραστὴν τοιοῦτον ἐθελήσαιμεν ἂν προῖκα λαβεῖν ; Der optat. praes. allein z.B. Xen. Cyr. 3.1.43 καὶ ἐπὶ πόσῳ ἄν, ἔφη, ἐθέλοις τὴν γυναῖκά σου ἀκοῖσαι, ὅτι σκευοφορεῖς : An. 2.6.27 τιμᾶσθαι δὲ καὶ θεραπεύεσθαι ἠξίου ἐπιδεικνύμενος ὅτι πλεῖστα δύναιτο καὶ ἐθέλοι ἂν ἀδικεῖν ; 2.6.18 τοσούτων δ' ἐπιθυμῶν σφόδρα ἔνδηλον αὖ καὶ τοῦτο εἶχεν ὅτι τούτων οὐδὲν ἂν θέλοι κτᾶσθαι μετὰ ἀδικίας. Der optat. aor. mit τάχα ἴσως Thuc. 6.34 οὐ γὰρ ἀνέλπιστον αὐτοῖς, ἀλλ' ἀεὶ διὰ φόβου εἰσὶ μή ποτε Ἀθηναῖοι αὐτοῖς ἐπὶ τὴν πόλιν ἔλθωσιν, ὥστε τάχ' ἂν ἴσως νομίσαντες, εἰ τάδε προήσονται, κἂν σφεῖς ἐν πόνῳ εἶναι, ἐθελήσειαν ἡμῖν ἀμῦναι. Bei allem bisher über den mildernden Gebrauch des optat. pot. Gesagten handelte es sich um die Vertretung des gewöhnlichen Indicativ in Aussagesätzen durch den optat. potent.; dieser vertritt aber auch Forderungssätze, den Wunsch optativ, den konjunkt. hortativ. u. dubitat., den imperativ., letzteren sowohl zum Ausdrucke von Bitten als von Befehlen. Das Verhältnis des optat. potent. zum imperat. ist besonders deutlich an Stellen wie Plat. Phaedr. 229b, wo προάγοις ἄν in demselben Sinne gesagt wird wie kurz vorher, 229a, πρόαγε δή. Xen. Symp. 4.1 ἀκούοιτ' ἄν, ἔφη ὁ Καλλίας, ἐμοῦ πρῶτον ; Soph. El. 1491 χωροῖς ἂν εἴσω σὺν τάχει ; Tr. 624 στείχοις ἂν ἤδη ; Hom. Od. 1.287 εἰ μέν κεν πατρὸς βίοτον καὶ νόστον ἀκούσῃς, ἦ τ' ἂν τρυχόμενός περ ἔτι τλαίης ἐνιαυτόν. Oft negativ, meist so, daß οὐκ ἄν formelhaft den Satz beginnt ; in negativem Sinne, d.h. als Verbot z.B. Hom. Od. 20.135 οὐκ ἄν μιν νῦν, τέκνον, ἀναίτιον αἰτιόῳο ; Il. 2.250 τῷ οὐκ ἂν βασιλῆας ἀνὰ στόμ' ἔχων ἀγορεύοις, καί σφιν ὀνείδεά τε προφέροις νόστον τε φυλάσσοις. In positivem Sinne, als Gebot, mit φθάνειν : Her. 7.162 ἐπεὶ τοίνυν οὐδὲν ὑπιέντες ἔχειν τὸ πᾶν ἐθέλετε, οὐκ ἂν φθάνοιτε τὴν ταχίστην ὀπίσω ἀπαλλασσόμενοι καὶ ἀγγέλλοντες, »ihr könnt nicht zu schnell, nicht schnell genug weggehn«, d.h. »macht daß ihr wegkommt« ; Xen. Mem. 2.3.11 οὐκ ἂν φθάνοις, ἔφη, λέγων, εἴ τι ᾔσθησαί με φίλτρον ἐπιστάμενον, ὃ ἐγὼ εἰδὼς λέληθα ἐμαυτόν ; Demosth. Timocr. 143 εἰ νῦν μὴ τιμωρήσεσθε τούτους, οὐκ ἂν φθάνοι τὸ πλῆθος τούτοις τοῖς θηρίοις δουλεῦον. Inpositivem Sinne, als Gebot, werden auch negative Fragen gebraucht, bei Hom. öfters mit οὐκ ἂν δή beginnend : Il. 5.456 οὐκ ἂν δὴ τόνδ' ἄνδρα μάχης ἐρύσαιο μετελθών, Τυδείδην, ὃς νῦν γε καὶ ἂν Διῒ πατρὶ μάχοιτο ; 24.263 οὐκ ἂν δή μοι ἅμαξαν ἐφοπλίσσαιτε τάχιστα ; Od. 6.57 πάππα φίλ', οὐκ ἂν δή μοι ἐφοπλίσσειας ἀπήνην ; ohne δή 7.22 ὦ τέκος, οὐκ ἄν μοι δόμον ἀνέρος ἡγήσαιο Ἀλκινόου ; Soph. Phil. 1222 οὐκ ἂν φράσειας ; Plat. Prot. 312a σὺ δέ, ἦν δ' ἔγώ, πρὸς θεῶν, οὐκ ἂν αἰσχύνοιο εἰς τοὺς Ἕλληνας αὑτὸν σοφιστὴν παρέχων ; Eine Frage der Art, mit οὐκ ἂν δή, statt des konjunkt. hortativ. Hom. Il. 5.32 οὐκ ἂν δὴ Τρῶας μὲν ἐάσαιμεν καὶ Ἀχαιοὺς μάρνασθ', ὁπποτέροισι πατὴρ Ζεὺς κῦδος ὀρέξῃ, νῶι δὲ χαζώμεσθα, Διὸς δ' ἀλεώμεθα μῆνιν ; Regel ist der Gebrauch des conj. hortativ. anstatt des imperat., wenn ein Verbot in der zweiten Person durch den aor. ausgedrückt werden soll ; auch für einen solchen konjunkt. hortat. findet sich der optat. potent., Ar. Vesp. 725 ἦ που σοφὸς ἦν ὅστις ἔφασκεν, πρὶν ἂν ἀμφοῖν μῦθον ἀκούσῃς, οὐκ ἂν δικάσαις : die adäquate Form des Gedankens, μὴ δικάσῃς, hat der bekannte gnomische Vers, aufwelchen der Dichter anspielt, u. welchen die Scholienzu der Stelle beibringen : μηδὲ δίκην δικάσῃς, πρὶν ἂν ἀμφοῖν μῦθον ἀκούσῃς. Statt des konjunkt. dubitativ. Hom. Od. 21.193 ἔπος τί κεμυθησαίμην, ἦ αὐτὸς κεύθω ; Plat. Euthyd. 290a ποῖ οὖν, ἔφην ἐγώ, τραποίμεθ' ἂν ἔτι ; Wunschsätze im optat. des Möglichen werden namentlich bei den Tragikern vertreten durch Fragen im optat. potential., wie Soph. Aj. 388 πῶς ἂν τὸν αἱμυλώτατον, ἐχθρὸν ἄλημα, τούς τε δισσάρχας ὀλέσσας βασιλῆς, τέλος θάνοιμι καὐτός, »ich möchte sie vernichten und dann sterben« ; Eur. Med. 97 πῶς ἂν ὀλοίμαν, vgl. 173, Hippol. 208 ; Aesch. Suppl. 792 πόθεν δέ μοι γένοιτ' ἂν αἰθέρος θρόνος ; Soph. O.C. 1100 τίς ἂν θεῶν σοι τόνδ' ἄριστον ἄνδρ' ἰδεῖν δοίη, vgl. Aj. 879 Aesch. Ag. 1448. Auch bei Homer : Il. 10.303 τίς κέν μοι τόδε ἔργον ὑποσχόμενος τελέσειεν δώρῳ ἔπι μεγάλῳ ; Od. 15.195 Νεστορίδη, πῶς κέν μοι ὑποσχόμενος τελέσειας μῦθον ἐμόν ; Nicht selten umschreibt man Wünsche, deren Erfüllung möglich ist, durch βουλοίμην ἄν ; gerade wie Wünsche im indicat. des Nichtwirkl. durch ἐβουλόμην ἄν umschrieben werden, vgl. die Beisp. Id. Der Unterschied zwischen βουλοίμην ἄν u. ἐθέλοιμι ἄν ergibt sich aus dem oben über ἐθέλοιμι ἄν Gesagten ; es ist der Unterschied, welcher eben in allen Modis zwischen ἐθέλειν u. βούλεσθαι stattfindet. Lehrreich z.B. Xen. Cyr. 7.2.10, wo in einer Wechselrede des Cyrus u. des Krösus βούλεσθαι u. ἐθέλειν scharf unterschieden neben einander stehn : ἀτάρ, ἔφη, ὦ Κροῖσε, ἆρ' ἄν τί μοι ἐθελήσαις συμβουλεῦσαι ; καὶ βουλοίμην γ' ἄν, ἔφη, ὦ Κῦρε, ἀγαθόν τί σοι εὑρεῖν· τοῦτο γὰρ ἂν οἶμαι ἀγαθὸν κἀμοὶ γενέσθαι : dem Cyrus einen Rat zu geben, steht im Belieben des Krösus, daß aber dieser Rat dem Cyrus nütze, kann Krösus bloß wünschen ; er wünscht es aus Vernunftgründen, weil er sich selber zu nützen glaubt, indem er dem Cyrus nützt ; Cyrus seinerseits aber wendet sich nur an die natürliche Neigung des Krösus. Βουλοίμην ἄν allein, ohne ἐθέλειν, z.B. Xen. Mem. 3.5.1 καὶ ὁ Περικλῆς, βουλοίμην ἄν, ἔφη, ὦ Σώκρατες, ἃ λέγεις· ὅπως δὲ ταῦτα γένοιτ' ἄν, οὐ δύναμαι γνῶναι ; Xen. Cyr. 8.6.13 βουλοίμην δ' ἂν ὑμᾶς καὶ τοῦτο κατανοῆσαι, ὅτι τούτων ὧννῦν ὑμῖν παρακελεύομαι οὐδὲν τοῖς δούλοις προστάττω ; Hom. Od. 17.186 ξεῖν', ἐπεὶ ἂρ δὴ ἔπειτα πόλιν δ' ἰέναι μενεαίνεις σήμερον, ὡς ἐπέτελλεν ἄναξ ἐμός, – ἦ σ' ἂν ἔγωγε αὐτοῦ βουλοίμην σταθμῶν ῥυτῆρα λιπέσθαι· ἀλλὰ τὸν αἰδέομαι καὶ δείδια, μή μοι ὀπίσσω νεικείῃ. Auch in Stellen, wo von der Wahl zwischen verschiedenen Dingen die Rede ist, deren einem der Vorzug zu geben, zeigt sich deutlich der Unterschied zwischen ἐθέλειν u. βούλεσθαι. So mit μᾶλλον u. ἧττον in der lehrreichen Stelle Xen. Mem. 4.4.17 τίνι δ' ἂν μᾶλλον πολέμιοι πιστεύσειαν ἢ ἀνοχάς, ἢ σπονδάς, ἢ συνθήκας περὶ εἰρήνης ; τίνι δ' ἂν μᾶλλον ἢ τῷ νομίμῳ σύμμαχοι ἐθέλοιεν γίγνεσθαι ; τῷ δ' ἂν μᾶλλον οἱ σύμμαχοι πιστεύσειαν ἢ ἡγεμονίαν, ἢ φρουραρχίαν, ἢ πόλεις, τίνα δ' ἄν τις εὐεργετήσας ὑπολάβοι χάριν κομιεῖσθαι μᾶλλον ἢ τὸν νόμιμον ; ἢ τίνα μᾶλλον ἄν τις εὐεργετήσειεν ἢ παρ' οὗ χάριν ἀπολήψεσθαι νομίζοι ; τῷ δ' ἄν τις βούλοιτο μᾶλλον φίλος εἶναι, ἢ τῷ ἧττον ἐχθρὸς ἢ τῷ τοιούτῳ ; τῷ δ' ἄν τις ἧττον πολεμήσειεν ἢ ᾧ ἂν μάλιστα μὲν φίλος εἶναι βούλοιτο, ἥκιστα δὲ ἐχθρός, καὶ ᾧ πλεῖστοι μὲν φίλοι καὶ σύμμαχοι βούλοιντο εἶναι, ἐλάχιστοι δ' ἐχθροὶ καὶ πολέμιοι. Mit μᾶλλον allein Plat. Gorg. 469b ΠΩΛ. σὺ ἄρα βούλοιο ἂν ἀδικεῖσθαι μᾶλλον ἢ ἀδικεῖν ; ΣΩ. βουλοίμην μὲν ἂν ἔγωγε οὐδέτερα· εἰ δ' ἀναγκαῖον εἴη ἀδικεῖν ἢ ἀδικεῖσθαι, ἑλοίμην ἂν μᾶλλον ἀδικεῖσθαι ἢ ἀδικεῖν. Ohne μᾶλλον allein βούλεσθαι ἤ z.B. Hom. Il. 23.594 εἰ καί νύ κεν οἴκοθεν ἄλλο μεῖζον ἐπαιτήσειας, ἄφαρ κέ τοι αὐτίκα δοῦναι βουλοίμην ἢ σοί γε, διοτρεφές, ἤματα πάντα ἐκ θυμοῦ πεσέειν καὶ δαίμοσιν εἶναι ἀλιτρός ; Od. 16.106 εἰ δ' αὖ με πληθυῖ δαμασαίατο μοῦνον ἐόντα, βουλοίμην κ' ἐν ἐμοῖσι κατακτάμενος μεγάροισιν τεθνάμεν ἢ τάδε γ' αἰὲν ἀεικέα ἔργ' ὁράασθαι ; 20.316 εἰ δ' ἤδη μ' αὐτὸν κτεῖναι μενεαίνετε χαλκῷ, καί κε τὸ βουλοίμην καί κεν πολὺ κέρδιον εἴη τεθνάμεν ἢ τάδε γ' αἰὲν ἀεικέα ἔργ' ὁράασθαι ; 3.232 ῥεῖα θεός γ' ἐθέλων καὶ τηλόθεν ἄνδρα σαώσαι. βουλοίμην δ' ἂν ἔγωγε καὶ ἄλγεα πολλὰ μογήσας οἴκαδέ τ' ἐλθέμεναι καὶ νόστιμον ἦμαρ ἰδέσθαι ἢ ἐλθὼν ἀπολέσθαι ἐφέστιος, ὡς Ἀγαμέμνων ὤλεθ' ὑπ' αἰγίσθοιο δόλῳ καὶ ἧς ἀλόχοιο ; Eur. Andromach. 351 πόσας ἂν εὐνὰς θυγατέρ' ἠδικημένην βούλοι' ἂν εὑρεῖν ἢ παθεῖν ' ἀγὼ λέγω ; In Prosa in einem Briefe Alexanders bei Gell. 20.5 ἐγὼ δὲ βουλοίμην ἂν ταῖς περὶ τὰ ἄριστα ἐμπειρίαις ἢ ταῖς δυνάμεσι διαφέρειν.
   b) Hom. gebraucht oft den optativ., wo in Prosa der indicat. des Nichtwirkl. (Id) stehn müßte ; für Aussagesätze tritt der optat. mit ἄν ein, für Forderungssätze der optat. ohne ἄν, Ausnahmen s. unten ; beide Konstruktionen, der indicat. des Nichtwirkl. u. dieser ihn vertretende Optativ erscheinen auch unmittelbar neben einander, so daß von zwei eng verbundenen Aussagesätzen der eine im optat., der andere im ind. des Nichtwirkl. steht ; oft tritt der Aussagesatz iu den optat., während der zugehörige Bedingungssatz im indicat. stehn bleibt, wobei sich dann nicht sicher entscheiden läßt, ob dieser indicat. noch als indicat. des Nichtwirkl. oder als gewöhnlicher indicat. gefaßt werden muß, s. unten ; der optat. praes. steht im Sinne des indicat. impft., der optat. aor. im Sinne des indicat. aor.; zuweilen erscheint der optat. praes. anstatt des indicat. aor., als praes. histor., wie im indicat. des Nichtwirkl. das impft. anstatt des aor. (Id); Il. 2.80 εἰ μέν τις τὸν ὄνειρον Ἀχαιῶν ἄλλος ἔνισπεν, ψεῦδός κεν φαῖμεν καὶ νοσφιζοίμεθα μᾶλλον· νῦν δ' ἴδεν ὃς μέγ' ἄριστος Ἀχαιῶν εὔχεται εἶναι. vgl. 24.222 ; Od. 1.236 ἐπεὶ οὔ κε θανόντι περ ὧδ' ἀκαχοίμην, εἰ μετὰ οἷς ἑτάροισι δάμη Τρώων ἐνὶ δήμῳ, ἠὲ φίλων ἐν χερσίν, ἐπεὶ πόλεμον τολύπευσεν, τῷ κέν οἱ τύμβον μὲν ἐποίησαν Παναχαιοί, ἠδέ κε καὶ ᾧ παιδὶ μέγα κλέος ἤρατ' ὀπίσσω. νῦν δέ μιν ἀκλειῶς ἅρπυιαι ἀνηρείψαντο ; Il. 17.70 ἔνθα κε ῥεῖα φέροι κλυτὰ τεύχεα Πανθοίδαο' Ἀτρείδης, εἰ μή οἱ ἀγάσσατο Φοῖβος Ἀπόλλων, = ἤνεγκεν ἄν ; 5.311 καί νύ κεν ἔνθ' ἀπόλοιτο ἄναξ ἀνδρῶν αἰνείας, εἰ μὴ ἄρ' ὀξὺ νόησε Διὸς θυγάτηρ Ἀφροδίτη, = ἀπώλετο ἄν ; vgl. 5.388 ; auch der Bedingungssatz im optat. Il. 9.517 εἰ μὲν γὰρ μηδῶρα φέροι, τὰ δ' ὄπισθ' ὀνομάζοι Ἀτρείδης, ἀλλ' αἰὲν ἐπιζαφελῶς χαλεπαίνοι, οὐκ ἂν ἔγωγέ σε μῆνιν ἀπορρίψαντα κελοίμην Ἀργείοισιν ἀμυνέμεναι χατέουσί περ ἔμπης· νῦν δ' ἅμα τ' αὐτίκα πολλὰ διδοῖ, τὰ δ' ὄπισθεν ὑπέστη ; 22.20 ἦ σ' ἂν τισαίμην, εἴ μοι δύναμίς γε παρείη, »ich würde mich gerächt haben, wenn ich könnte« ; Od. 2.62 ἦ τ' ἂν ἀμυναίμην, εἴ μοι δύναμίς γε παρείη, »ich würde abgewehrt haben« ; Il. 13.343 μάλα κεν θρασυκάρδιος εἴη, ὃς τότε γηθήσειεν ἰδὼν πόνον οὐδ' ἀκάχοιτο ; 4.539 ἔνθα κεν οὐκέτι ἔργον ἀνὴρ ὀνόσαιτο μετελθών, ὅς τις ἔτ' ἄβλητος καὶ ἀνούτατος ὀξέϊ χαλκῷ δινεύοι κατὰ μέσσον, ἄγοι δέ ἑ Παλλὰς Ἀθήνη χειρὸς ἑλοῦσ', αὐτὰρ βελέων ἀπερύκοι ἐρωήν. Oft ist der Bedingungssatz zu ergänzen (vgl. Id): Il. 12.58 ἔνθ' οὔ κεν ῥέα ἵππος ἐΰτροχον ἅρμα τιταίνων ἐσβαίη, πεζοὶ δὲ μενοίνεον, εἰ τελέουσιν ; 4.223 ἔνθ' οὐκ ἂν βρίζοντα ἴδοις Ἀγαμέμνονα δῖον ; 4.429 οὐδέ κε φαίης τόσσον λαὸν ἕπεσθαι ἔχοντ' ἐν στήθεσιν αὐδήν, vgl. 3.220, 392, 15.697, 17.366 ; 5.85 Τυδείδην δ' οὐκ ἂν γνοίης, ποτέροισι μετείη, vgl. 14.58 ; 1.232, 2.242 ἦ γὰρ ἄν, Ἀτρείδη, νῦν ὕστατα λωβήσαιο ; 1.271 κείνοισι δ' ἂν οὔ τις τῶν οἳ νῦν βροτοί εἰσιν ἐπιχθόνιοι μαχέοιτο ; 7.158 εἴθ' ἃς ἡβώοιμι, βίη δέ μοι ἔμπεδος εἴη· τῷ κε τάχ' ἀντήσειε μάχης κορυθαίολος Ἕκτωρ, »dann würde H. schnell einen Gegner gefunden haben«, ἤντησεν ἄν ; Il. 4.318 Ἀτρείδη, μάλα μέν κεν γὼν ἐθέλοιμι καὶ αὐτὸς ἃς ἔμεν ὡς ὅτε δῖον Ἐρευθαλίωνα κατέκταν. ἀλλ' οὔ πως ἅμα πάντα θεοὶ δόσαν ἀνθρώποισιν· εἰ τότε κοῦρος ἔα, νῦν αὖτέ τε γῆρας ὀπάζει ; 3.41 αἴθ' ὄφελες ἄγονός τ' ἔμεναι ἄγαμός τ' ἀπολέσθαι. καί κε τὸ βουλοίμην, αἴ κεν πολὺ κέρδιον ἦεν, ἢ οὕτω λώβην τ' ἔμεναι καὶ ὑπόψιον ἄλλων ; Od. 2.185 αὐτὰρ Ὁδυσσεὺς ὄλετο τῆλ', ὡς καὶ σὺ καταφθίσθαι σὺν ἐκείνῳ ὄφελες. οὐκ ἂν τόσσα θεοπροπέων ἀγόρευες, οὐδέ κε Τηλέμαχον κεχολωμένον ὧδ' ἀνιείης, σῷ οἴκῳ δῶρον ποτιδέγμενος, αἴ κε πόρῃσιν ; Il. 17.398 οὐδέ κ' Ἄρης λαοσσόος οὐδέ κ' Ἀθήνη τόν γε δοῦσ' ὀνόσαιτ', οὐδ' εἰ μάλα μιν χόλος ἵκοι. Bei den Attikern findet sich zuweilen diese Ausdrucksweise wieder. Ueber ihre Entstehung u. das Wesen ihres Homer. Gebrauchs kann nur der aburteilen, welcher aber den Ursprung des Optativs u. sein anfängliches Verhältnis zum Konjunktiv im Reinen ist u. die Frage entschieden hat, ob der Optativ ursprünglich ein Präsens oder ob er der Konjunktiv der historischen Tempora war. Die Attiker gebrauchen unzweifelhaft den Optativ für den indicat. des Nichtwirkl. in der Art, wie für den letzteren auch der gewöhnliche indicat. gebraucht wird, s. Id ; nämlich wie der rhetorisch für den ind. des Nichtwirkl. gebrauchte gewöhnliche indicat. das Nichtwirkliche als wirklich der lebendigen Phantasie vorführt, so der für den ind. des Nichtwirkl. gebrauchte Optativ das Unmögliche als nöglich : »und nun wird er wohl verloren sein, wenn nicht vielleicht ein Helfer sich naht« für »und nun würde er wohl verloren sein (gewesen sein), wenn nicht ein Helfer sich nahte (sich genaht hätte)«. Beachtenswert ist dabei, daß die Att. gern den optat. aor. für das imperfekt. gebrauchen, welche Enallage bei Hom. nicht vorzukommen scheint. So z.B. Isocr. Panath. 214 καίτοι τίς ἂν νῶν εὖ φρονούντων οὐκ ἂν τρὶς ἀποθανεῖν ἕλοιτο μᾶλλον ἢ γνωσθῆναι κτἑ. = τίς οὐκ ἂν ᾑρεῖτο μᾶλλον. Es würde ein Mißverständnis sein, wenn man diese Erklärung z.B. auf Hom. Il. 16.72 anwenden wollte : Τρώων δὲ πόλις ἐπὶ πᾶσα βέβηκεν θάρσυνος. οὐ γὰρ ἐμῆς κόρυθος λεύσσουσι μέτωπον ἀγγύθι λαμπομένης· τάχα κεν φεύγοντες ἐναύλους πλήσειαν νεκύων, εἴ μοι κρείων Ἀγαμέμνων ἤπια ἰδείη· νῦν δὲ στρατὸν ἀμφιμάχονται : hier ist τάχα κεν πλήσειαν keineswegs = ταχέως ἂν ἐπίμπλασαν, sondern = ταχέως ἂν ἔπλησαν, »sie würden gefüllt haben«, gleich bei ihrem Angriff. Passend wird von den Attikern zuweilen der den ind. des Nichtwirkl. verretnde gewöhnl. indicat. mit dem den ind. des Nichtwirkl. vertretenden optat. verbunden, z.B. Plat. Apol. 25b πολλὴ γὰρ ἄν τις εὐδαιμονία εἴη περὶ τοὺς νέους, εἰ εἷς μὲν μόνος αὐτοὺς διαφθείρει, οἱ δ' ἄλλοι ὠφελοῦσιν, = πολλὴ γὰρ ἄν τις εὐδαιμονία ἦν, εἰ εἷς μὲν διέφθειρεν, οἱ δ' ἄλλοι ὠφέλουν. Auch mit dem ind. des Nichtwirkl. selbst verbinden die Att. den ihn vertretenden optat., doch nicht so eng wie Hom., sondern so, daß beim Uebergang in die andre Konstruktion eine rhetorische Pause ist u. das Ganze den Charakter des Anakoluths erhält, z.B. Demosth. De cor. 206 εἰ μὲν τοίνυν τοῦτ' ἐπεχείρουν λέγειν, ὡς ἐγὼ προήγαγον ὑμᾶς ἄξια τῶν προγόνων φρονεῖν, οὐκ ἔσθ' ὅστις οὐκ ἂν εἰκότως ἐπιτιμήσειέ μοι. νῦν δ' ἐγὼ μὲν ὑμετέρας τὰς τοιαύτας προαιρέσεις ἀποφαίνω καὶ δείκνυμι ὅτι καὶ πρὸ ἐμοῦ τοῦτ' εἶχε τὸ φρόνημα ἡ πόλις κτἑ., = οὐκ ἔσθ' ὅστις οὐκ ἂν εἰκότως ἐπετίμα μοι ; vgl. Eur. Troad. 1244 εἰ δὲ μὴ θεὸς ἔστρεψ' ἄνωθεν περιβαλὼν κάτω χθονός, ἀφανεῖς ἂν ὄντες οὐκ ἂν ὑμνηθεῖμεν ἂν μούσαις, ἀοιδὰς δόντες ὑστέροις βροτῶν, = οὐκ ἂν ὑμνούμεθα. Wohl zu unterscheiden von dieser Ausdrucksweise ist der Fall, wenn man lediglich von der Zukunft redend etwasansich Mögliches, von dem man jedoch fest überzeugt ist, eswerdenichtgeschehen, im optat. des Möglichen bespricht ; hier sind beide Modi an sich gleich berechtigt, u. man gebraucht den ind. des Nichtwirkl., wenn man die Ueberzeugung hervorheben will, die Sache werde nicht geschehen, den optat. des Möglichen, wenn man hervorheben will, daß sie doch möglich sei : Hom. Od. 5.188 τὰ μὲν νοέω, ἅσσ' ἂν ἐμοί περ αὐτῇ μηδοίμην, ὅτε με χρειὼ τόσον ἵκοι ; 14.402 οὕτω γάρ κέν μοι ἐϋκλείη τ' ἀρετή τε εἴη ἐπ' ἀνθρώπους, ἅμα τ' αὐτίκα καὶ μετέπειτα, ὅς σ' ἐπεὶ ἐς κλισίην ἄγαγον καὶ ξείνια δῶκα, αὖτις δὲ κτείναιμι, φίλον τ' ἀπὸ θυμὸν ἑλοίμην. πρόφρων κεν δὴ ἔπειτα Δία Κρονίωνα λιτοίμην. Bei κτείναιμι u. ἑλοίμην steht hier, als in Bedingungssätzen, regelrecht kein ἄν ; Hom. läßt aber auch entschieden das ἄν weg wo es reaelrecht stehn sollte, sowohl bei der Art des optat., welche für den ind. des Nichtwirkl. steht, als in der Konstruktion des eigentlichen optat. potent. (IIIa), z.B. Il. 14.190 ἦ ῥά νύ μοί τι πίθοιο, φίλον τέκος, ὅττι κεν εἴπω, ἦέ κεν ἀρνήσαιο. das erste Glied dieser Doppelfrage alleinstehend 7.48 ἦ ῥά νύ μοί τι πίθοιο = πεισθείης ἄν ; Od. 12.113 νημερτὲς ἐνίσπες, εἴ πως τὴν ὀλοὴν μὲν ὑπεκπροφύγοιμι Χάρυβδιν, τὴν δέ κ' ἀμυναίμην, ὅτε μοι σίνοιτό γ' ἑταίρους ; 15.452 τόν κεν ἄγοιμ' ἐπὶ νηός, ὁ δ' ὕμιν μυρίον ὦνον ἄλφοι ; 14.122 οὔ τις κεῖνον ἀνὴρ ἀλαλήμενος ἐλθὼν ἀγγέλλων πείσειε γυναῖκά τε καὶ φίλον υἱόν ; 3.231 ῥεῖα θεός γ' ἐθέλων καὶ τηλόθεν ἄνδρα σαώσαι ; Il. 15.45 αὐτάρ τοι καὶ κείνῳ ἐγὼ παραμυθησαίμην τῇ ἴμεν ; 5.303, 20.286 ὁ δὲ χερμάδιον λάβε χειρὶ Τυδείδης, μέγα ἔργον, ὃ οὐ δύο γ' ἄνδρε φέροιεν, οἷοι νῦν βροτοί εἰσ'· ὁ δέ μιν ῥέα πάλλε καὶ οἶος. Homerisch unter den Folgenden z.B. Hes. Th. 725 ἐννέα γὰρ νύκτας τε καὶ ἤματα χάλκεος ἄκμων ἐκ γαίης κατιὼν δεκάτῃ ἐς Τάρταρ' ἵκοιτο ; Pind. O. 10.21 τὸ γὰρ ἐμφυὲς οὔτ' αἴθων ἀλώπηξ οὔτ' ἐρίβρομοι λέοντες διαλλάξαιντο ἦθος ; Theocr. 27.59 φῄς μοι πάντα δόμεν· τάχα δ' ὕστερον οὐδ' ἅλα δοίης ; Mosch. 1.6 ἔστι δ' ὁπαῖς περίσαμος· ἐν εἴκοσι πᾶσι μάθοις νιν ; Aesch. Suppl. 727 ἴσως γὰρ ἢ κῆρυξ τις ἢ πρέσβυς μόλοι, Reisig ἌΝ p. 129 ἴσως δ' ἄν ; Soph. O.C. 205 τίνα σοῦ πατρίδ' ἐκπυθοίμαν, Vauvillers. τίν' ἄν ; Eur. Andr. 929 πῶς οὖν τάδ', ὡς εἴποι τις, ἐξημάρτανες ; Ar. Av. 180 ὥσπερ εἴποι τις τόπος, Dindorf. ὥσπερ ἄν oder ὡς ἄν ; Eq. 1057 ἀλλ' οὐκ ἂν μαχέσαιτο· χέσαιτο γὰρ εἰ μαχέσαιτο ; Nub. 426 οὐδ' ἂν διαλεχθείην γ' ἀτεχνῶς τοῖς ἄλλοις, οὐδ' ἂν ἀπαντῶν· οὐδ' ἂν θύσαιμ', οὐδ' ἂν σπείσαιμ', οὐδ' ἐπιθείην λιβανωτόν ; Aesch. Ag. 1048 ἐντὸς δ' ἂν οὖσα μορσίμων ἀγρευμάτων, πείθοι' ἂν εἰ πείθοι'· ἀπειθοίης δ' ἴσως ; Soph. O.R. 937 τὸ δ' ἔπος οὑξερῶ τάχ' ἂν ἥδοιο μέν, πῶς δ' οὐκ ἄν, ἀσχάλλοις δ' ἴσως. Stellen wie diese letzten, wo das ἄν aus unmittelbar benachbarten Sätzen leicht ergänzt wird, sind auch in Att. Prosa erträglich, s. Plat. Rep. I.352e, II.360b, Xen. Mem. 4.4.16 u. 17 ; in isolierten Sätzen ließ die Att. Prosa das ἄν schwerlich aus, so daß in den wenigen Stellen dieser Art, in welchen die mss. das ἄν nicht bieten, zu korrigieren sein wird. So steht bei Aeschin. Ctes. 217 βουλοίμην ohne ἄν im Sinne von ἐβουλόμην ἄν, wohl entschieden korrupt. Doch muß man bei Dichtern wie in Prosa stets genau darauf achten, ob ein optat. ohne ἄν sich nicht etwa in irgendeiner Weise als Forderungssatz auffassen lasse, d.h. als Absichtssatz, oder als Bedingungssatz, oder als Wunschsatz, in welchen Fällen ἄν nach der Hauptregel mit Recht fehlt ; vgl. z.B. Soph. Aj. 921 ὡς ἀκμαῖος, εἰ βαίη, μόλοι, Porson ἀκμαῖ' ἄν. Namentlich ist zu beachten, daß wenigstens bei Dichtern ganz gewiß der optat. des Wunsches auch in der Frageform erscheint, analog dem conj. dubit. (IIa); wie der letztere sich zum Homer. konjunkt. potent. (II d, e) verhält, genau so der Wunschoptativ in der Frageform zum optat. potent., τί εἴποιμι : τί εἴποιμι ἄν = τί εἴπω »was soll ich sagen« : τί εἴπω ἄν »was kann ich sagen«. Ist nun der optativische Satz ohne ἄν negativ, so zeigt das οὐκ oder μή, ob der Satz als Forderungssatz (Wunsch) oder als Aussagesatz (optat. potent.) mit Auslassung des ἄν zu betrachten sei ; ist aber der Satz positiv, so fehlt zuweilen jedes Kriterium. Z.B. Eur. Alc. 52 ἔστ' οὖν ὅπως Ἄλκηστις ἐς γῆρας μόλοι »gibt es einen Weg, auf dem A. zum Alter gelangen soll« oder »auf dem A. zum Alter gelangen kann« ; Aesch. Ch. 595 ἀλλ' ὑπέρτολμον ἀνδρὸς φρόνημα τίς λέγοι ; Soph. Ant. 605 τεάν, Ζεῦ, δύνασιν τίς ἀνδρῶν ὑπερβασίᾳ κατάσχοι, v.l. κατάσχῃ ; Phil. 895 τί δῆτα δρῷμ' ἐγώ, Schaefer δῆτ' ἄν ; Ar. Plut. 374 φέρε, ποῖ τις οὖν τράποιτο, Custer. ποῖ τις ἄν ; Plut. 438 ποῖ τις φύγοι, Brunck. φύγῃ. Zweifelhaft ist auch Hom. Il. 2.340 ἐν πυρὶ δὴ βουλαί τε γενοίατο μήδεά τ' ἀνδρῶν κτἑ., »sie werden wohl vernichtet werden«, oder »sollen sie vernichtet werden ?« Zweifelhaft in Prosa z.B. Plat. Euthyd. 292e τίς ποτ' ἐστὶν ἡ ἐπιστήμη ἐκείνη, ἣ ἡμᾶς εὐδαίμονας ποιήσειε, Heindorf ποιήσει, vgl. Soph. O.C. 1172 καὶ τίς ποτ' ἐστίν, ὅνγ' ἐγὼ ψέξαιμί τι ; – Im Gegensatze zur Auslassung des ἄν fügt Homer auch umgekehrt
   c) περιττῶς ein ἄν hinzu in hierher (zu a u. b) gehörigen Forderungssätzen ; im Wunschsatze Il. 6.281 ὥς κέ οἱ αὖθι γαῖα χάνοι, »möchte ihn die Erde verschlingen« ; im Bedingungssatze 19.322 οὐ μὲν γάρ τι κακώτερον ἄλλο πάθοιμι (= πάθοιμι ἄν), οὐδ' εἴ κεν τοῦ πατρὸς ἀποφθιμένοιο πυθοίμην ; 6.50 τῶν κέν τοι χαρίσαιτο πατὴρ ἀπερείσι' ἄποινα, εἴ κεν ἐμὲ ζωὸν πεπύθοιτ' ἐπὶ νηυσὶν Ἀχαιῶν, vgl. 11.135, wo mit derselben Bedeutung dasselbe steht, nur im Bedingungssatze kein ἄν, εἰνῶι ζωοὺς πεπύθοιτ' ἐπὶ ν. Ἀ.; 1.60 εἴ κεν θάνατόν γε φύγοιμεν ; Od. 17.223 τόν κ' εἴ μοι δοίης σταθμῶν ῥυτῆρα λιπέσθαι, καί κεν ὀρὸν πίνων μεγάλην ἐπιγουνίδα θεῖτο ; 16.392, 21.162 ἡ δέ κ' ἔπειτα γήμαιθ' ὅς κε πλεῖστα πόροι καὶ μόρσιμος ἔλθοι ; 11.149 ᾧ δέ κ' ἐπιφθονέοις ; 13.389 αἴ κέ μοι ἃς μεμαυῖα παρασταίης, καί κε τριηκοσίοισιν ἐγὼν ἄνδρεσσι μαχοίμην, ὅτε μοι πρόφρασσ' ἐπαρήγοις ; 7.315 οἶκον δέ τ' ἐγὼ καὶ κτήματα δοίην (= δοίην ἄν), εἴ κ' ἐθέλων γε μένοις, v.l. Scholl. αἴ κ' ἐθέλων ; 2.76, 78 ἐμοὶ δέ κε κέρδιον εἴη ὑμέας ἐσθέμεναι κειμήλιά τε πρόβασίν τε. εἴ χ' ὑμεῖς γε φάγοιτε, τάχ' ἄν ποτε καὶ τίσις εἴη· τόφρα γὰρ ἂν κατὰ ἄστυ ποτιπτυσσοίμεθα μύθῳ χρήματ' ἀπαιτίζοντες, ἕως κ' ἀπὸ πάντα δοθείη. νῦν δέ μοι ἀπρήκτους ὀδύνας ἐμβάλλετε θυμῷ, würde Alles in Prosa ind. des Nichtwirkl. sein, κέρδιον ἂν ἦν, εἰ ὑμεῖς ἐφάγετε, τίσις ἂν ἦν (fut. 1), τόφρα γὰρ ἂν προσεπτυσσόμεθα (fut. 1), ἕως πάντα ἀπεδόθη (fut. exactum). Von den Homer. Beispielen zu unterscheiden ist der Sprachgebrauch der Attiker, daß Hauptsätze im optat. potent. (IIIa) durch Vorsetzung von εἰ mit Beibehaltung des ἄν zu Bedingungssätzen werden, analog dem Sprachgebrauch Ie, welcher durch Vorsetzung von εἰ aus Hauptsätzen im ind. des Nichtwirkl. Bedingungssätze macht ; die Negation οὐ wird auch hier in μή verwandelt, ausgenommen wenn sie nicht den ganzen Satz, sondern nur ein einzelnes Wort negirt. Ar. Nub. 1184 οὐ γὰρ ἔσθ' ὅπως μί' ἡμέρα γένοιτ' ἂν ἡμέρα δύο. – οὐκ ἂν γένοιτο ; – πῶς γάρ ; εἰ μή πέρ γ' ἅμα αὑτὴ γένοιτ' ἂν γραῦς τε καὶ νέα γυνή, »wenn es nicht möglich ist, daß dieselbe zugleich ein altes u. ein junges Weib werde«, »wenn nicht dieselbe zugleich ein altes u. ein junges Weib werden kann« ; wogegen bei Hom. z.B. εἴ κεν θάνατόν γε φύγοιμεν nicht heißt »wenn es möglich ist, daß wir entkommen«, sondern »wenn wir entkommen«. Doch ist zu beachten, daß nach IIIa der optat. potent. oft nur bescheidene Ausdrucksweise statt des indicat. ist ; und so findet er sich auch in Bedingungssätzen dieser Art, welche dann also von indicativischen Bedingungssätzen sich nur durch ihre bescheidene Form, nicht durch den eigentlichen Sinn unterscheiden. Die Konstruktion des Hauptsatzes wird durch das ἄν des Bedingungssatzes nicht berührt : Demosth. Leptin. 117 εἰ δὲ μηδ' ἂν εἷς ἐν ἅπαντι τῷ χρόνῳ τοῦτ' ἔχοι δεῖξαι γεγονός, τίνος εἵνεκ' ἐφ' ἡμῶν πρῶτον καταδειχθῇ τοιοῦτον ἔργον : konjunkt. dubitat. καταδειχθῇ, vgl. IIa ; Plat. Legg. X.905c εἰ δ' ἐπιδεὴς ἔτι λόγου τινὸς ἂν εἴης, λεγόντων ἡμῶν πρὸς τὸν τρίτον ἐπάκουε, εἰ νοῦν καὶ ὁπωσοῦν ἔχεις ; Xen. Cyr. 4.5.47 εἰ μὲν οὖν ἄλλους ἔχετε, οἷς ἄν τισι δοίητε αὐτούς, μεθ' ὧν ἂν καὶ κινδυνεύοιτε ἥδιον, εἴ τι δέοι, ἢ μεθ' ἡμῶν, ἐκείνοις δίδοτε· εἰ μέντοι ἡμᾶς ἂν βούλοισθε παραστάτας μάλιστα ἔχειν, ἡμῖν αὐτοὺς δότε ; 4.2.37 ἄγετε νῦν, ἔφη, εἴ τινες ὑμῶν τὰ μὲν κακὰ μισεῖτε, ἀγαθοῦ δέ τινος παρ' ἡμῶν βούλοισθ' ἂν τυγχάνειν, ἐπιμελήθητε προθύμως, ὅπως κτἑ.; Isocr. Archid. 25 εἰ δὲ μηδεὶς ἂν ὑμῶν ἀξιώσειε ζῇν ἀποστερούμενος τῆς πατρίδος, προσήκει καὶ περὶ ἐκείνης τὴν αὐτὴν ὑμᾶς γνώμην ἔχειν ; Plat. Prot. 329b εἴ περ ἄλλῳ τῳ ἀνθρώπων πειθοίμην ἄν, καὶ σοὶ πείθομαι ; Demosth. Polycl. 2 εἰ δ' ἔστιν ἀληθῆ καὶ μηδεὶς ἄν μοι ἀντείποι ἄλλος ἢ οὗτος, δέομαι κτἑ.; Plat. Menon. 79e τί ἐστιν ἀρετή, εἰ μετὰ μορίου ἀρετῆς πᾶσα πρᾶξις ἀρετὴ ἂν εἴη ; Mem. 1.5.3 ἀλλὰ μὴν εἴ γε μηδὲ δοῦλον ἀκρατῆ δεξαίμεθ' ἄν, πῶς οὐκ ἄξιον αὑτόν γε φυλάξασθαι τοιοῦτον γενέσθαι ; Eur. Andr. 770 εἴ τι γὰρ ἂν πάσχοι τις ἀμήχανον, ἀλκᾶς οὐ σπάνις εὐγενέταις ; Aesch. Ag. 930 εἰ πάντα δ' ἃς πράσσοιμ' ἄν, εὐθαρσὴς ἐγώ ; Xen. Cyr. 3.3.55 τοὺς δὲ ἀπαιδεύτους παντάπασιν ἀρετῆς θαυμάζοιμ' ἄν, εἴ τι πλέον ἂν ὠφελήσειε λόγος καλῶς ῥηθεὶς εἰς ἀνδραγαθίαν, ἢ τοὺς ἀπαιδεύτους μουσικῆς ᾆσμα μάλα καλῶς ᾀσθὲν εἰς μουσικήν ; Aesch. Fals. leg. 88 εἰ γὰρ μηδεὶς ἂν ὑμῶν ἑαυτὸν ἀναπλῆσαι φόνου δικαίου βούλοιτο, ἦ που ἀδίκου γε φυλάξαιτ' ἂν τὴν ψυχὴν ἢ τὴν οὐσίαν ἢ τὴν ἐπιτιμίαν τινὸς ἀφελόμενος ; Demosth. Apatur. 34 εἰ δ' ὁ Παρμένων εἰς λόγον καταστὰς πανταχοῦ δικαιότερ' ἂν φαίνοιτο λέγων τούτου, πῶς ἂν ὀρθῶς ἐμοῦ καταγιγνώσκοιτε ; die Negation οὐ Xen. Agesil. 1.1 οὐ γὰρ ἂν καλῶς ἔχοι, εἰ, ὅτι τελέως ἀνὴρ ἀγαθὸς ἐγένετο, διὰ τοῦτο οὐδὲ μειόνων ἂν τυγχάνοι ἐπαίνων ; Demosth. Steph. 1.23 εἰ γὰρ ὁ μὲν αὐτὸς – οὐκ ἐτόλμησεν –, οὗτοι δὲ οὔτε ἐξ ἀρχῆς ὡς παρῆσαν ἔχοιεν ἂν εἰπεῖν οὔτε ἀνοιχθὲν εἶδον τὸ γραμματεῖον, ἀλλὰ καὶ –, – τί ἄλλο ἢ σφῶν αὐτῶν κατήγοροι γεγόνασιν ὅτι – ; Zweifelhaft Pind. N. 7.89 εἰ δ' αὐτὸ καὶ θεὸς ἂν ἔχοι, ἐν τίν κ' ἐθέλοι εὐτυχῶς ναίειν ἀγυιάν, v.l. ἀνέχοι. Vielleicht gehört hierher auch die unter B wieder zu erwähnende Stelle Hes. O. 425 ἄξονά θ' ἑπταπόδην· μάλα γάρ νύ τοι ἄρμενος οὕτως· εἰ δέ κεν ὀκταπόδην, ἀπὸ καὶ σφῦράν κε τάμοιο, = εἰ δέ κεν ὀκταπόδην τάμνοις, »wenn es aber möglich ist, (aus dem betreffenden Stücke Holz) einen achtfüßigen zu schneiden, so kannst du zu einem Hammer einen Fuß von dem Holze abhauen« ; vgl. Plat. Alcib. 1, 124b ὧν ἄλλῳ μὲν οὐδ' ἂν ἑνὶ περιγενοίμεθα, εἰ μὴ ἐπιμελείᾳ τε ἂν καὶ τέχνῃ ; aber Hes. O. 361, 434, 692 steht κέν bei εἰ cum optat. auf Homer. Art περιττῶς ; eben so Pind. P. 4.263, wenn die Schreibung sicher ist. – Wie durch Vorsetzung von εἰ zu Bedingungssätzen, eben so werden durch bloße Vorsetzung einer Absichtspartikel, negativ mit Verwandlung von οὐ in μή, Hauptsätze im optat. pot. zu Absichtssätzen, analog dem Sprachgebrauch Ie, welcher durch Vorsetzung einer Absichtspartikel aus Hauptsätzen im ind. des Nichtwirkl. Absichtssätze macht. Gewöhnliche Absichtssätze im optat. des Möglichen sind von konjunktivischen Absichtssätzen nicht zu unterscheiden, sobald im Hauptsatze ein histor. Tempus steht ; weil nach Präteritis der Konjunktiv im Absichtssatze sehr oft durch den indirekten optat. vertreten wird ; sobald aber im Hauptsatze ein Haupttempus steht, u. doch im Absichtssatze ein optativ. (ohne ἄν), so ist dies der gewöhnliche Absichtssatz im optat. des Möglichen, welcher andeutet, daß die Absicht auf die Erreichung von etwas Möglichem gerichtet sei, welche Andeutung der übrigens weit häufiger gebrauchte konjunktivische Absichtssatz nicht enthält ; z.B. Hom. Od. 17.250 τόν ποτ' ἐγὼν ἄξω τῆλ' Ἰθάκης, ἵνα μοι βίοτον πολὺν ἄλφοι ; vgl. 18.369, 14.408 Soph. Phil. 324, Aj. 1222, Ar. Ran. 24 ; Xen. Cyr. 2.4.17 καὶ αὐτὸς δ' ἂν ἔχων τὴν ἄλλην δύναμιν πειρῴμην μὴ πρόσω ὑμῶν εἶναι, ἵνα, εἴ που καιρὸς εἴη, ἐπιφανείην, vgl. 1.6.22, 4.2, 45, Oec. 7.39. Von diesen Absichtssätzen also sind diejenigen zu unterscheiden, welche durch bloße Vorsetzung einer Absichtspartikel aus einem Hauptsatz im optat. potent. entstehen, z.B. Xen. Cyr. 5.2.2 δευτεραῖοι δὲ ἀμφὶ δείλην γίγνονται πρὸς τῷ Γωβρύου χωρίῳ, καὶ ὁρῶσιν ὑπερίσχυρόν τε τὸ ἔρυμα καὶ ἐπὶ τῶν τειχῶν πάντα παρεσκευασμένα, ὡς ἂν κράτιστα ἀπομάχοιτο, »damit er sich aufs Beste verteidigen könne«, vgl. 1.2.5 ; Thuc. 7.65 τὰς γὰρ πρώρας καὶ τῆς νεὼς ἄνω ἐπὶ πολὺ κατεβύρσωσαν, ὅπως ἂν ἀπολισθάνοι καὶ μὴ ἔχοι ἀντιλαβὴν ἡ χεὶρ ἐπιβαλλομένη, »damit es möglich sei, daß die Hand abgleite« ; ὅπως ἀπολισθάνοι ohne ἄν würde als indirekter die Stelle eines Konjunktivs vertretender Optativ heißen »damit sie abgleite«, als optat. des Möglichen aber »damit sie, was möglich sei, abgleite« ; Ar. Eccl. 881 ἕστηκα, ὅπως ἂν περιλάβοιμ' αὐτῶν τινὰ παριόντα. Zu den Absichtssätzen gehören auch die Sätze nach verbis timendi : Soph. Tr. 631 τί δῆτ' ἂν ἄλλο γ' ἐννέποις ; δέδοικα γὰρ μὴ πρῲ λέγοις ἂν τὸν πόθον τὸν ἐξ ἐμοῦ, πρὶν εἰδέναι τἀκεῖθεν εἰ ποθούμεθα ; Thuc. 2.93 οὔτε γὰρ ναυτικὸν ἦν προφυλάσσον ἐν αὐτῷ οὐδὲν οὔτε προσδοκία οὐδεμία μὴ ἄν ποτε οἱ πολέμιοι ἐξαπιναίως οὕτως ἐπιπλεύσειαν, »man fürchtete nicht, daß die Feinde unvermutet herankommen könnten« ; Xen. An. 5.9.28 εἰ οὖν ταῦτα ὁρῶν ἐγὼ δοκοίην ὅπου δυναίμην ἐνταῦθ' ἄκυρον ποιεῖν τὸ ἐκείνων ἀξίωμα, ἐκεῖνο ἐννοῶ, μὴ λίαν ἂν ταχὺ σωφρονισθείην. Nicht immer ist es leicht, optativische Absichtssätze dieser Art mit ἄν von indirekten Fragen und von Relativsätzen im optat. potent. zu unterscheiden ; diese Satzarten gehen in einander über, indem die Absichtspartikeln wie die indirekten Fragewörter eigentlich Nichts als gewöhnliche Relativa sind ; zweifelhaft ob Absichtssatz oder indirekte Frage z.B. Xen. Cyr. 4.2.34 σκοπῶν δὲ ὅπως ἂν κάλλιστα καὶ τάχιστα ταῦτα γένοιτο, ἐνθυμεῖται ὅτι κτἑ.; zweifelhaft, ob Absichtssatz oder Relativsatz z.B. Ar. Av. 1338 γενοίμαν ἀετὸς ὑψιπέτας, ὡς ἂν ποταθείην ὑπὲρ ἀτρυγέτου γλαυκᾶς ἐπ' οἶδμα λίμνας. Bei Hom. u. eben so bei Herod. gibt es entschieden auch Fälle, wo man sehr zweifelt, ob das ἄν überhaupt den Sinn modificire, ob es nicht besser als περιττόν zu nehmen sei. So z.B. Herod. 1.110 κελεύει σε Ἀστυάγης τὸ παιδίον τοῦτο λαβόντα θεῖναι ἐς τὸ ἐρημότατον τῶν οὐρέων, ὅκως ἂν τάχιστα διαφθαρείη : dies scheint denn doch wirklich Nichts weiter zu heißen als »damit es, was möglich sei, schnell umkomme«, ein Sinn, der ohne ἄν. ὅκως τάχιστα διαφθαρείη, vollständig ausgedrückt sein würde. Es finden sich Stellen, in denen drei Auffassungen möglich sind, die rein relativische, diejenige finale, bei welcher das ἄν als wirksam erscheint, der Satz also als ein zum Absichtssatz umgeformter optat. potent., u. die andere finale, bei welcher das ἄν als περιττόν erscheint, dem Satze also dieselbe Bedeutung beigelegt wird, wie einem Absichtssatze im Optativ des Möglichen ohne ἄν. Hom. Od. 13.402 κνυζώσω δέ τοι ὄσσε πάρος περικαλλέ' ἐόντε, ὡς ἂν ἀεικέλιος πᾶσι μνηστῆρσι φανείης σῇ τ' ἀλόχῳ καὶ παιδί, τὸν ἐν μεγάροισιν ἔλειπες : »auf welche Art du wohl den Freiern unscheinbar vorkommen wirst, oder damit du den Freiern unscheinbar vorkommen könnest«, oder »damit du, was möglich ist, den Freiern unscheinbar vorkommst«. Eben so Od. 2.52 οἳ πατρὸς μὲν ἐς οἶκον ἀπερρίγασι νέεσθαι Ἰκαρίου, ὥς κ' αὐτὸς ἐεδνώσαιτο θύγατρα, δοίη δ' ᾧ κ' ἐθέλοι καί οἱ κεχαρισμένος ἔλθοι ; 16.295 νῶιν δ' οἴοισιν δύο φάσγανα καὶ δύο δοῦρε καλλιπέειν καὶ δοιὰ βοάγρια χερσὶν ἑλέσθαι, ὡς ἂν ἐπιθύσαντες ἑλοίμεθα, 24.532 ἴσχεσθε πτολέμου, Ἰθακήσιοι, ἀργαλέοιο, ὥς κεν ἀναιμωτί γε διακρινθεῖτε τάχιστα. Um Alles kurz zusammenzufassen, so zeigt sich, daß man hier so ziemlich auf demselben Boden stehe, wie bei den aus dem alten konjunkt. potential. hervorgegangenen konjunktivischen Sätzen mit ὡς ἄν, ὅπως ἄν, ὄφρα ἄν, von denen unter IIb u. unter IIe gehandelt worden ist ; dort zeigten sich für den Konjunktiv Unsicherheiten, welche den hier erörterten optalivischen analog sind.
   d) unter dem Namen des stellvertretenden Optativs begreift man zwei Optativkonstruktionen, welche bei histor. Tempus im Hauptsatz in Nebensätzen erscheinen, in denen, wenn im Hauptsatze ein Haupttempus stände, ein anderer Modus stehn würde ; die eine dieser Konstruktionen, der optativus iterativus, vertritt für die Vergangenheit überall den konjunkt. conditional., s. If, IIc ; die andere, der indirekte Optativ, vertritt in der indirekten Rede, wenn das regier. Verb ein praeterit. ist, nicht selten den gewöhnl. indicat. ohne ἄν, den konjunkt. dubitat. IIa, den konjunkt. final. IIb, den konjunkt. conditional. IIc, den konjunkt. nach Verben des Untersuchens IId ; die übrigen hier nicht genannten Konstruktionen vertritt der indirekte optat. nicht. Regel ist für beide Arten des stellvertretenden Optativs, daß sie kein ἄν haben ; Hom., u. ihm nachahmend Folgende, auch Att. Prosaiker, setzen ausnahmsweise ἄν hinzu, περιττῶς ; doch nur in solchen Sätzen, in denen der optat. einen konjunkt. mit ἄν vertritt. Il. 9.525 οὕτω καὶ τῶν πρόσθεν ἐπευθόμεθα κλέα ἀνδρῶν ἡρώων, ὅτε κέν τιν' ἐπιζάφελος χόλος ἵκοι, optat. iterat., = ὅτε ἵκοι, nach einem Haupttempus ὅταν ἵκῃ, s. If, IIc ; Her. 1.196 ὡς ἂν αἱ παρθένοι γινοίατο γάμων ὡραῖαι, ταύτας ὅκως συναγάγοιεν πάσας, ἐς ἓν χωρίον ἐσάγεσκον ἁλέας κτἑ.; Xen. Cyr. 8.3, 38 Hes. O. 132 ; Il. 2.597 στεῦτο γὰρ εὐχόμενος νικησέμεν, εἴ περ ἂν αὐταὶ μοῦσαι ἀείδοιεν, indir. optat, = εἴ περ ἀείδοιεν, direkt ἐάν περ ἀείδωσιν, s. IIc ; Od. 17.298 ἐν πολλῇ κόπρῳ, ἥ οἱ προπάροιθε θυράων ἡμιόνων τε βοῶν τε ἅλις κέχυτ', ὄφρ' ἂν ἄγοιεν δμῶες Οδυσσῆος τέμενος μέγα κοπρήσοντες, indir. optat., = ὄφρα ἄγοιεν, direkt ὄφρα ἂν ἄγωσιν, »bis sie wegführen werden« ; Xen. An. 3.2.12 καὶ εὐξάμενοι τῇ Ἀρτέμιδι, ὁπόσους ἂν κατακάνοιεν τῶν πολεμίων, τοσαύτας χιμαίρας καταθύσειν τῇ θεῷ, ἐπεὶ οὐκ εἶχον ἱκανὰς εὑρεῖν, ἔδοξεν αὐτοῖς κτἑ.; Il. 7.387 ἠνώγει Πρίαμός τε καὶ ἄλλοι Τρῶες ἀγαυοὶ εἰπεῖν αἴ κέ περ ὔμμι φίλον καὶ ἡδὺ γένοιτο μῦθον Ἀλεξάνδροιο, indir. Frage, = εἰ γένοιτο, nach einem Haupttempus ἐὰν (αἴ κε) γένηται, s. IId. Ob ein Optativ im Absichtssatze indirekter, den konjunkt. vertretender optat. sei oder Optativ des Möglichen, läßt sich, wie unter IIIc bemerkt, nicht entscheiden, wenn das Verbum des Hauptsatzes ein praeterit. ist ; jedenfalls ist das ἄν ein περιττόν Od. 17.362 Ἀθήνη Ὀδυσῆα ὤτρυν', ὡς ἂν πύρνα κατὰ μνηστῆρας ἀγείροι, γνοίη θ' οἵ τινές εἰσιν ἐναίσιμοι οἵ τ' ἀθέμιστοι ; vgl. 8.21 ; Il. 12.26 ὗε δ' ἄρα Ζεὺς συνεχές, ὄφρα κε θᾶσσον ἁλίπλοα τείχεα θείη. – Daß durch die Beibehaltung des ἄν beim indirekten Optativ Verwechselungen mit dem optat. potential. entstehn können, ist unter IIIa bemerkt.
IV. Mit dem imperativ. wird ἄν nicht verbunden ; Korruptelen u. Mißverständnisse, z.B. Hom. Od. 12.81 ᾗ περ ἂν ὑμεῖς νῆα παρὰ γλαφυρὴν ἰθύνετε, konjunkt. ἰθύνετε, verkürzt aus ἰθύνητε, statt des optat. potent. ἰθύνοιτε ἄν, s. IIe ; Soph. O.R. 1438 ἔδρασ' ἄν, εὖ τοῦτ' ἴσθ' ἄν, rhetorische Wiederholung des zu ἔδρασα gehörenden ἄν, s. B ; Xen. An. 1.4.8 ἰόντων ἂν εἰδότες, entweder ἄν, als entstanden aus der v.l. ἰέτωσαν (ἴτωσαν) zu streichen, oder mit εἰδότες zu verbinden, ἰόντων καὶ εἰδεῖεν ἄν, s. VI ; Theocr. 23.35 ἀλλὰ σύ, παῖ, κἂν τοῦτο πανύστατον ἁδύ τι ῥέξον elliptisch, κἄν = καὶ ἐάν, »auch wenn du es zuletzt tust«. Nahe liegt bei manchen Stellen der Art die Frage, ob nicht vielleicht, wie doch Forderungssätze im ind. des Nichtwirkl., im konjunkt., im optativ. öfters ein ἄν περιττόν haben, so auch der imperativ. ein ἄν περιττόν neben sich dulde. Allein genauere Ueberlegung lehrt, daß diese Frage zu verneinen sei. Nämlich in den genannten anderen Modis stehn den Forderungssätzen, welche eigentlich kein ἄν haben sollten, Aussagesätze zur Seite, in denen das ἄν wesentlich ist, u. wenn nun die Forderungssätze ein ἄν περιττόν erhalten, so geschieht das eben entweder dadurch, daß der Forderungssatz die alte schon erstorbene Form des Aussagesatzes für sich usurpiert, oder dadurch, daß in altertümlicher Sprache der durch das Fehlen und Stehen des ἄν bewirkte Unterschied zwischen den Forderungssätzen u. den Aussagesätzen desselben Modus noch nicht scharf ausgeprägt erscheint, so daß einerseits in Forderungssätzen das ἄν erscheint, andererseits dasselbe in Aussagesätzen fehlt. Dies ist im indicat. des Nichtwirkl. der Fall u. im optativ., ersteres, die Usurpation der veralteten Form des Aussagesatzes für den Forderungssatz findet sich im konjunkt., nämlich im conj. finalis u. vielleicht auch im conj. dubitativus. Nun aber der imperativ. bildet überhaupt gar keine Aussagesätze, sondern nur Forderungssätze ; es ist also nicht abzusehn, wie in diese imperativischen Forderungssätze ein ἄν περιττόν hineinkommen sollte. – Diese Erwägungen führen auf die weitere Frage hin, wie es komme, daß der Imperativ keine Aussagesätze bildet, während doch der Optativ, der Konjunktiv, der Indicativ des Nichtwirkl., alles ursprünglich ebenfalls nur fordernde Modi, durch ἄν zum Gebrauche für Aussagesätze umgeformt wurden. Der Grund, weshalb der Imperativ nicht, wie die eben genannten drei Modi, zum Gebrauche für Aussagesätze umgebildet wurde, liegt unzweifelhaft darin, daß der Imperativ einen weit schrofferen Charakter hat als die anderen drei Modi, weshalb er eben auch zu weit schrofferen Forderungen gebraucht wird als diese anderen drei, zu Befehlen. Am nächsten in Bezug auf Schroffheit steht dem Imperativ der Konjunktiv, der Modus für Aufforderungen. Auch der Charakter dieses Modus noch ist so schroff, daß es nicht gelang, ihn für die Dauer und in vollem Umfange zum aussagenden Modus umzubilden. Homer hat ihn als solchen, aber die Attiker schafften diesen Gebrauch des Konjunktivs fast ganz wieder ab u. gebrauchten den Konjunktiv fast nur als fordernden Modus. Ungleich milder als der Charakter des Konjunktivs und der des Imperativs sind der Optativ und der Indicativ des Nichtwirkl., die Modi für bloße Wünsche. So wurden denn auch nur diese beiden Modi dauernd und in vollem Umfange zu aussagenden umgestaltet.
V. Mit dem infinitiv. wird ἄν verbunden, um die Stelle eines Aussagesatzes mit ἄν zu vertreten ; dabei für Infinitive mit ἄν dieselben allgemeinen Regeln wie für die übrigen. Meist indirekte Rede ; das Tempus der zu Grunde liegenden direkten Rede wird bei der Umsetzung in den indirekten infinit. nicht geändert : Hom. Il. 9.417 sagt Achill καὶ δ' ἂν τοῖς ἄλλοισιν ἐγὼ παραμυθησαίμην οἴκαδ' ἀποπλείειν, ἐπεὶ οὐκέτι δήετε τέκμωρ Ἰλίου αἰπεινῆς, was berichtend Odysseus 684 sagt καὶ δ' ἂν τοῖς ἄλλοισιν ἔφη παραμυθήσασθαι οἴκαδ' ἀποπλείειν. ἐπεὶ οὐκέτι δήετε τέκμωρ Ἰλίου αἰπεινῆς ; Plat. Prot. 357a ὁμολογοῖεν ἂν ἡμῖν οἱ ἄνθρωποι ἢ οὔ ; ἐδόκουν ἂν καὶ τῷ Πρωταγόρᾳ ὁμολογεῖν ; 341e λέγει γὰρ ὁ Σιμωνίδης, ὅτι θεὸς ἂν μόνος ἔχοι τοῦτο γέρας· οὐ δή που τοῦτό γε λέγων κακὸν ἐσθλὸν ἔμμεναι εἶτα τὸν θεόν φησι μόνον τοῦτο ἂν ἔχειν ; Xen. Cyr. 7.2.11 διαρπάσαι μὲν οὖν αὐτοῖς ἐφεῖναι τὴν πόλιν οὐ βούλομαι· τήν τε γὰρ πόλιν νομίζω ἂν διαφθαρῆναι, ἔν τε τῇ ἁρπαγῇ εὖ οἶδ' ὅτι οἱ πονηρότατοι πλεονεκτήσειαν ἄν ; An. 2.1.12 καὶ ὅπλα μὲν οὖν ἔχοντες οἰόμεθα ἂν καὶ τῇ ἀρετῇ χρῆσθαι, παραδόντες δ' ἂν ταῦτα καὶ τῶν σωμάτων στερηθῆναι ; Mem. 1.4.16 οἴει δ' ἂν τοὺς θεοὺς τοῖς ἀνθρώποις δόξαν ἐμφῦσαι, ὡς ἱκανοί εἰσιν εὖ καὶ κακῶς ποιεῖν, εἰ μὴ δυνατοὶ ἦσαν ; καὶ ἀνθρώπους ἐξαπατωμένους τὸν πάντα χρόνον οὐδέποτ' ἂν αἰσθέσθαι ; das imperfectum wird durch den infinit. praes. vertreten : Thuc. 4.40 ἀπεκρίνατο αὐτῷ πολλοῦ ἂν ἄξιον εἶναι τὸν ἄτρακτον, λέγων τὸν ὀϊστόν, εἰ τοὺς ἀγαθοὺς διεγίγνωσκε ; als praes. histor. Lys. Eratosth. 63 καίτοι σφόδρ' ἂν αὐτὸν οἶμαι μετὰ Θεμιστοκλέους πολιτευόμενον προσποιεῖσθαι πράττειν ὅπως οἰκοδομηθήσεται τὰ τείχη, ὁπότε καὶ μετὰ Θηραμένους ὅπως καθαιρεθήσεται ; Xen. Mem. 1.3.3 οὔτε γὰρ τοῖς θεοῖς ἔφη καλῶς ἔχειν, εἰ ταῖς μεγάλαις θυσίαις μᾶλλον ἢ ταῖς μικραῖς ἔχαιρον· πολλάκις γὰρ ἂν αὐτοῖς τὰ παρὰ τῶν πονηρῶν μᾶλλον ἢ τὰ παρὰ τῶν χρηστῶν εἶναι κεχαρισμένα· οὔτ' ἂν τοῖς ἀνθρώποις ἄξιον εἶναι ζῆν, εἰ τὰ παρὰ τῶν πονηρῶν μᾶλλον ἦν κεχαρισμένα τοῖς θεοῖς, ἢ τὰ παρὰ τῶν χρηστῶν : zu Anfang ist ἄν einzufügen, οὔτε γὰρ ἂν τοῖς θεοῖς ἔφη καλῶς ἔχειν, oder ein Anakoluth anzunehmen, εἰ ἔχαιρον statt τὸ χαίρειν. In Bezug auf die Negation für die indirekten infinit. mit ἄν ebenfalls dieselben Regeln wie für die andern, vgl. οὐ u. μή  : Demosth. Phil. 3.1 εἰ καὶ λέγειν ἅπαντες ἐβούλοντο οἱ παριόντες καὶ χειροτονεῖν ὑμεῖς ἐξ ὧν ὡς φαυλότατ' ἔμελλε τὰ πράγμαθ' ἕξειν, οὐκ ἂν ἡγοῦμαι δύνασθαι χεῖρον ἢ νῦν διατεθῆναι ; Her. 3.22 ὁ Αἰθίοψ ἔφη οὐδὲν θωυμάζειν εἰ σιτεόμενοι κόπρον ἔτεα ὀλίγα ζώουσι· οὐδὲ γὰρ ἂν τοσαῦτα δύνασθαι ζώειν σφέας, εἰ μὴ τῷ πόματι ἀνέφερον ; Thuc. 3.89 ἄνευ σεισμοῦ οὐκ ἄν μοι δοκεῖ τοιοῦτο συμβῆναι γενέσθαι, direkt οὐκ ἂν συνέβη τοιοῦτο γενέσθαι ἄνευ σεισμοῦ (= εἰ μὴ σεισμὸς ἐγένετο); Demosth. Phil. 2.16 ἐγὼ μὲν γὰρ οὐδ' ἂν ἡγοῦμαι Φίλιππον, οὔτ' εἰ τὰ πρῶτα βιασθεὶς ἄκων ἔπραξεν οὔτ' ἂν εἰ νῦν ἀπεγίγνωσκε Θηβαίους, τοῖς ἐκείνων ἐχθροῖς συνεχῶς ἐναντιοῦσθαι ; Thuc. 2.89 καὶ ὅτι οὐκ ἂν ἡγοῦνται μὴ μέλλοντάς τι ἄξιον τοῦ παρὰ πολὺ πράξειν ἀνθίστασθαι ἡμᾶς, direkt οὐκ ἂν ἀνθίσταντο μὴ μέλλουτές τι ἄξιον πράξειν (= εἰ μὴ ἔμελλον πράξειν); Xen. Mem. 4.2.40 ὁ δ' Εὐθύδημος ὑπέλαβεν οὐκ ἂν ἄλλως ἀνὴρ ἀξιόλογος γενέσθαι, εἰ μὴ ὅτι μάλιστα Σωκράτει συνείη ; An. 4.5.16 οἱ δὲ σφάττειν ἐκέλευον· οὐδὲ γὰρ ἂν δύνασθαι πορευθῆναι ; Thuc. 3.11 ἅμα μὲν γὰρ μαρτυρίῳ ἐχρῶντο μὴ ἂν τούς γε ἰσοψήφους ἄκοντας εἰ μή τι ἠδίκουν οἷς ἐπῄεσαν ξυστρατεύειν, direkt οὐκ ἂν οἵ γε ἰσόψηφοι ξυνεστράτευον ἄκοντες, εἰ μὴ κτἑ.; 1.140 ὑμῶν δὲ μηδεὶς νομίσῃ περὶ βραχέος ἂν πολεμεῖν, εἰ τὸ μεγαρέων ψήφισμα μὴ καθέλοιμεν, ὅπερ μάλιστα προὔχονται, εἰ καθαιρεθείη, μὴ ἂν γίγνεσθαι τὸν πόλεμον, direkt εἰ καθαιρεθείη τὸ ψήφισμα, οὐκ ἂν γίγνοιτο ὁπόλεμος ; Xen. An. 1.918 καὶ εἴ τις πολέμιος ἐγένετο, σπεισαμένου Κύρου ἐπίστευε μηδὲν ἂν παρὰ τὰς σπονδὰς παθεῖν, direkt οὐδὲν ἂν πάθοιμι ; Demosth. De cor. 221 ὅμως δ' ἐπεπείσμην, μήτε γράφοντ' ἂν ἐμοῦ γράψαι βέλτιον μηδένα, μήτε πράττοντα πρᾶξαι, μήτε πρεσβεύοντα πρεσβεῦσαι προθυμότερον μηδὲ δικαιότερον, direkt οὔτε γράφων ἂν ἐμοῦ γράψειε βέλτιον οὐδεὶς κτἑ.; Thuc. 2.93 ἐπεὶ οὐδ' (intell. ἐνόμισαν) ἀπὸ τοῦ προφανοῦς τολμῆσαι ἂν (int. τοὺς πολεμίους) καθ' ἡσυχίαν, οὐδὲ (int. ἐνόμισαν), εἰ διενοοῦντο (int. οἱ πολέμιοι), μὴ οὐκ ἂν προαισθέσθαι, direkt τολμήσαιεν ἄν u. οὐκ ἂν προαισθοίμεθα, εἰ διενοοῦντο, »wir werden es wohl nicht bemerken, wenn (? ob ?) sie es (wirklich) unternahmen«, indirekt mit positivem regier. Verbum ἐνόμισαν μὴ ἂν προαισθέσθαι εἰ διενοοῦντο, also mit negativem regier. Verbum οὐκ (οὐδὲ) ἐνόμισαν μὴ οὐκ ἂν προαισθέσθαι ; Xen. Hell. 3.3.6 ὅπου γὰρ ἐν τούτοις τις λόγος γένοιτο περὶ Σπαρτιατῶν, οὐδένα (ἔφασαν) δύνασθαι κρύπτειν τὸ μὴ οὐχ ἡδέως ἂν καὶ ὠμῶν ἐσθίειν αὐτῶν, direkt ἡδέως ἂν ἐσθίοιμι, indirekt nach einem positiven Verbum des Läugnens mit einem περιττῶς aber regelrecht hinzugefügten μή : δύναται κρύπτειν τὸ μὴ ἡδέως ἂν ἐσθίειν, also mit einer Negation beim regier. Verbum des Läugnens οὐδεὶς δύναται κρύπτειν τὸ μὴ οὐχ ἡδέως ἂν ἐσθίειν ; Her. 8.119 εἰ γὰρ δὴ ταῦτα οὕτω εἰρέθη, ἐν μυρίῃσι γνώμῃσι μίαν οὐκ ἔχω ἀντίξοον, μὴ οὐκ ἂν ποιῆσαι βασιλέα τοιόνδε, entstanden aus βασιλεὺς ἐποίησεν ἂν τοιόνδε : γνώμην ἔχω ἀντίξοον, μὴ ἂν ποιῆσαι β. τ., γνώμην οὐκ ἔχω ἀντίξοον, μὴ οὐκ ἂν ποιῆσαι β. τ. – Der infin. perf., den seltenen optat. potential. perf. (IIIa) vertretend, Thuc. 2.102 καὶ ἐδόκει αὐτῷ ἱκανὴ ἂν κεχῶσθαι δίαιτα τῷ σώματι ; 8.1 ἐπὶ πολὺ μὲν ἠπίστουν, μὴ οὕτω γε ἂν πασσυδὶ διεφθάρθαι ; Plat. Rep. VII 515a τοὺς γὰρ τοιούτους πρῶτον μὲν ἑαυτῶν τε καὶ ἀλλήλων οἴει ἄν τι ἑωρακέναι ἄλλο πλὴν τὰς σκιάς ; als fut. exact. Thuc. 8.2 ἅπτεσθαι διενοοῦντο τοῦ πολέμου, λογιζόμενοι καλῶς τελευτήσαντος αὐτοῦ κινδύνων τε τοιούτων ἀπηλλάχθαι ἂν τὸ λοιπὸν οἷος καὶ ὁ ἀπὸ τῶν Ἀθηναίων περιέστη ἂν αὐτούς, εἰ τὸ Σικελικὸν προσέλαβον κτἑ.; Xen. Vect. 1.1 νομίζων, εἰ τοῦτο γένοιτο, ἅμα τῇ τε πενίᾳ αὐτῶν ἐπικεκουρῆσθαι ἂν καὶ τῷ ὑπόπτους τοῖς Ἕλλησιν εἶναι ; perfect. mit Präsensbedeutung Plat. Rep. VII.516d ἢ (δοκεῖς αὐτὸν) τὸ τοῦ Ὁμήρου ἂν πεπονθέναι καὶ σφόδρα βούλεσθαι ἐπάρουρον ἐόντα θητευέμεν ἄλλῳ ἀνδρὶ παρ' ἀκλήρῳ καὶ ὁτιοῦν ἂν πεπονθέναι μᾶλλον ἢ 'κεῖνά τε δοξάζειν καὶ ἐκείνως ζῇν ; οὕτως, ἔφη, ἔγωγε οἶμαι, πᾶν μᾶλλον πεπονθέναι ἂν δέξασθαι ἢ ζῇν ἐκείνως ; Xen. Mem. 1.1.16 καὶ περὶ τῶν ἄλλων (διελέγετο), ἃ τοὺς μὲν εἰδότας ἡγεῖτο καλοὺς καὶ ἀγαθοὺς εἶναι, τοὺς δὲ ἀγνοοῦντας ἀνδραποδώδεις ἂν δικαίως κεκλῆσθαι ; perfect. mit Präsensbedeutung als fut. 1 Xen. An. 7.2.2 Νέων δὲ (intell. ἐβούλετο ἄγειν) εἰς Χερρόνησον, οἰόμενος, εἰ ὑπὸ Λακεδαιμονίοις γένοιντο, παντὸς ἂν προεστάναι τοῦ στρατεύματος ; perf. mit Präsensbedeutung den indicat. des Nichtwirkl. vertretend Demosth. Timocr. 177 ἀλλ' ἐπὶ τούτοις γε, εἰ μηδὲν ἄλλο ἠδίκουν τὴν πόλιν, τρίς, οὐχ ἅπαξ τεθνάναι δικαίως ἄν μοι δοκοῦσιν, direkt τρίς, οὐχ ἅπαξ, ἀπέθνησκον ἂν δικαίως, scil. εἰ οἷόν τ' ἦν ; wirkliches perf. den indicat. des Nichtwirkl. vertretend Demosth. Fals. leg. 312 οὐδ' ἂν εἷς εὖ οἶδ' ὅτι φήσειεν, ἀλλὰ πάντα ταῦθ' ὑπὸ τῶν βαρβάρων ἂν ἑαλωκέναι, scil. εἰ μὴ τὰς ἀρετὰς ὑπὲρ αὐτῶν ἐκείνας οἱ μαραθῶνι καὶ Σαλαμῖνι παρέσχοντο οἱ ἡμέτεροι πρόγονοι. – Der infinitiv. futur., den indicat. fut. mit ἄν (Ib) oder den optat. potent. fut. (IIIa) vertretend, Thuc. 2.80 νομίζοντες, εἰ πρώτην ταύτην λάβοιεν, ῥᾳδίως ἄν σφισι τἄλλα προσχωρήσειν ; 5.82 τὴν τῶν Ἀθηναίων ξυμμαχίαν πάλιν προσαγόμενός τε καὶ νομίζων μέγιστον ἂν σφᾶς ὠφελήσειν ; Xen. An. 7.4.23 καὶ οὐκ ἂν ἔφη σπείσεσθαι, εἰ Ξενοφῶν βούλοιτο κτἑ.; vgl. Cyr. 1.5.2 ; Plat. Cratyl. 391a ἀλλὰ δοκῶ μοι ὧδε ἂν μᾶλλον πεισθήσεσθαί σοι ; Demosth. Aristogit. 1.21 τί γὰρ ἂν τοῦτον αὐτὸν οἴεσθε ποιήσειν λυθέντων τῶν νόμων ; Lept. 35 πρὸς πολλοῖς, οἷς ἂν ὁ νόμος βλάψειν ὑμᾶς φαίνεται ; Soph. O.C. 1076 ὡς προμνᾶταί τί μοι γνώμα τάχ' ἂν δώσειν κτἑ., v.l. Scholl. ἐνδώσειν, s. Dindorf. annot.; vgl. noch im Allgem. Bekker Anecd. 1 p. 127.24 (Hermann. ἌΝ p. 180). – Infinit. mit ἄν in direkter Rede, bei ὥστε Thuc. 2.49 τὰ δὲ ἐντὸς οὕτως ἐκάετο, ὥστε μήτε τῶν πάνυ λεπτῶν ἱματίων καὶ σινδόνων τὰς ἐπιβολὰς μήτ' ἄλλο τι ἢ γυμνὸν ἀνέχεσθαι, ἥδιστά τε ἂν ἐς ὕδωρ ψυχρὸν σφᾶς αὐτοὺς ῥίπτειν. καὶ πολλοὶ τοῦτο τῶν ἠμελημένων ἀνθρώπων καὶ ἔδρασαν ἐς φρέατα, τῇ δίψῃ ἀπαύστῳ ξυνεχόμενοι ; Xen. An. 5.9.31 καί μοι οἱ θεοὶ οὕτως ἐν τοῖς ἱεροῖς ἐσήμηναν ὥστε καὶ ἰδιώτην ἂν γνῶναι ὅτι κτἑ.; Cyr. 1.6.18 ; negiert wird der infinit. bei ὥστε mit wie ohne ἄν durch μή, Thuc. 7.42 στρατιᾷ, ἣν οὐδ' ἂν μετέπεμψαν οἱ Συρακόσιοι, εἰ ἐκεῖνος εὐθὺς ἐπέκειτο· ἱκανοὶ γὰρ αὐτοὶ οἰόμενοι εἶναι ἅμα τ' ἂν ἔμαθον ἥσσους ὄντες καὶ ἀποτετειχισμένοι ἂν ἦσαν, ὥστε μηδ' εἰ μετέπεμψαν ἔτι ὁμοίως ἂν αὐτοὺς ὠφελεῖν ; Soph. O.R. 375 μιᾶς τρέφει πρὸς νυκτός, ὥστε μήτ' ἐμὲ μήτ' ἄλλον, ὅστις φῶς ὁρᾷ, βλάψαι ποτ' ἄν ; Tr. 669 ὥστε μήποτ' ἂν προθυμίαν ἄδηλον ἔργου τῳ παραινέσαι λαβεῖν ; El. 1316 εἴργασαι δέ μ' ἄσκοπα, ὥστ', εἰ πατήρ μοι ζῶν ἵκοιτο, μηκέτ' ἂν τέρας νομίζειν αὐτό. An die Beispiele mit ὥστε schließt sich Herod. 2.135 Ῥοδῶπις μεγάλα ἐκτήσατο χρήματα ὡς ἂν εἶναι Ῥοδῶπιν (Valcken Ῥοδώπιος), ἀτὰρ οὐκ ὥς γε ἐς πυραμίδα τοιαύτην ἐξικέσθαι. Von einem substantiv. abhängig, als genitiv., Thuc. 6.18 ἀλλ' ἀνάγκη, ἐπειδήπερ ἐν τῷδε καθέσταμεν, τοῖς μὲν ἐπιβουλεύειν, τοὺς δὲ μὴ ἀνιέναι, διὰ τὸ ἀρχθῆναι ἂν ὑφ' ἑτέρων αὐτοῖς κίνδυνον εἶναι, εἰ μὴ αὐτοὶ ἄλλων ἄρχοιμεν, aor. in der Bedeutung des Anfangens, ἀρχθῆναι ἄν, »vielleicht unter fremde Herrschaft zu geraten« ; mit μή negiert, wie es ohne ἄν eben auch sein würde, 2.11 εἴ τῳ καὶ δοκοῦμεν πλήθει ἐπιέναι καὶ ἀσφάλεια πολλὴ εἶναι μὴ ἂν ἐλθεῖν τοὺς ἐναντίους ἡμῖν διὰ μάχης ; als dativ. instrument., mit μή negiert, Thuc. 3.11 ὁ γὰρ παραβαίνειν τι βουλόμενος τῷ μὴ προέχων ἂν ἐπελθεῖν ἀποτρέπεται, vgl. Plat. Rep. VI.501a ; als accusativ., von einer praeposit. abhängig, Thuc. 7.62 ὄχλος ᾧ ναυμαχίαν μὲν ποιούμενοι ἐν πελάγει οὐκ ἂν ἐχρώμεθα διὰ τὸ βλάπτειν ἂν τὸ τῆς ἐπιστήμης τῇ βαρύτητι τῶν νεῶν ; Plat. Symp. 174b πῶς ἔχεις πρὸς τὸ ἐθέλειν ἂν ἰέναι ἄκλητος ἐπὶ δεῖπνον, v.l. ἀνιέναι ; mit μή negiert Xen. Hell. 1.4.20 οὐδενὸς ἀντειπόντος διὰ τὸ μὴ ἀνασχέσθαι ἂν τὴν ἐκκλησίαν ; als subjekt., nominat., mit μή negiert, Xen. Mem. 3.13.1 γελοῖον, ἔφη, εἰ μὲν τὸ σῶμα κακιον ἔχοντι ἀπήντησάς τῳ, μὴ ἂν ὀργίζεσθαι· ὅτι δὲ τὴν ψυχὴν ἀγροικοτέρως διακειμένῳ περιέτυχες, τοῦτό σε λυπεῖ. – Unter den Forderungssätzen mit ἄν sind zwei Arten, welche durch den infinit. vertreten werden, die Sätze im konjunkt. final. (IIb) u. die im konjunkt. conditional. (IIc), von letzteren die Sätze mit πρίν in Att. Prosa regelmäßig, sobald der Hauptsatz positiv ist. Beide, der conj. cond. wie der final., werden durch den infinit. ohne ἄν vertreten ; keine Ausnahme ist z.B. Her. 1.140 τάδε μέντοι ὡς κρυπτόμενα λέγεται καὶ οὐ σαφηνέως περὶ τοῦ ἀποθανόντος, ὡς οὐ πρότερον θάπτεται ἀνδρὸς Πέρσεω ὁ νέκυς πρὶν ἂν ὑπ' ὄρνιθος ἢ κυνὸς ἑλκυσθῆναι : dies vertritt den optat. potential. mit πρίν (IIIa), πρὶν ἂν ἑλκυσθείη, »er wird nicht begraben vor einem gewissen Zeitpunkte, wo er wahrscheinlich herumgezerrt wird«. – In Hom. Il. 22.108 ἐμοὶ δὲ τότ' ἂν πολὺ κέρδιον εἴη ἄντην ἢ Ἀχιλῆα κατακτείναντι νέεσθαι ἠέ κεν αὐτῷ ὀλέσθαι ἐϋκλειῶς πρὸ πόληος gehört das κέν nicht zu ὀλέσθαι, sondern ist rhetor. Epanalepsis aus τότ' ἂν πολὺ κέρδιόν εἴη, Scholl. Ariston. ἡ διπλῆ, ὅτι ὁ κέν περισσός.
VI. Mit dem Partizip wird ἄν verbunden, wenn das part. einen Aussagesatz mit ἄν vertritt ; meist direkte Rede, indirekt als Prädicat nach Verben des Wahrnehmens und Wissens ; Tempus u. Negation werden bei der Umsetzung ins Partizip nicht geändert, weder in der direkten noch in der indirekten Rede, in Bezug auf die Neg ation einzelne wohlbegründete Ausnahmen ; das partic. praes. vertritt auch das imperfect., die analoge Vertretung des (seltenen) plusquamperf. mit ἄν durch das partic. perf. kommt vielleicht nicht vor. Indirekt Herod. 7.15 εὑρίσκω δὲ ὧδ' ἂν γινόμενα ταῦτα, εἰ λάβοις τὴν ἐμὴν σκευὴν πᾶσαν κτἑ., = ὅτι ὧδ' ἂν γίνοιτο ταῦτα, vgl. Isocr. Areop. 16 ; Thuc. 7.42 καὶ ὁρῶν τὸ παρατείχισμα ἁπλοῦν τε ὃν καὶ εἰ ἐπικρατήσειέ τις τῶν τε Ἐπιπολῶν τῆς ἀναβάσεως καὶ αὖθις τοῦ ἐν αὐταῖς στρατοπέδου, ῥᾳδίως ἂν αὐτὸ ληφθέν, οὐδὲ γὰρ ὑπομεῖναι ἂν σφᾶς οὐδένα, ἠπείγετο ἐπιθέσθαι τῇ πείρᾳ, = ὅτι ῥᾳδίως ἂν αὐτὸ ληφθείη ; Plat. Legg. X.900a τότε διὰ πάντα τὰ τοιαῦτα δῆλος εἶ μέμφεσθαι τοὺς θεοὺς ὡς αἰτίους ὄντας τῶν τοιούτων διὰ ξυγγένειαν οὐκ ἂν ἐθέλων, = ὅτι οὐκ ἂν ἐθέλοις ; Eur. Hippol. 519 πάντ' ἂν φοβηθεῖσ' ἴσθι, = ὅτι φοβηθείης ἂν πάντα ; Thuc. 6.64 εἰδότες οὐκ ἂν ὁμοίως δυνηθέντες εἰ ἐκβιβάζοιεν κτἑ., = ὅτι οὐκ ἂν ὁμοίως δυνηθεῖεν ; 5.105 εἰδότες καὶ ὑμᾶς ἂν καὶ ἄλλους ἐν τῇ αὐτῇ δυνάμει ἡμῖν γενομένους δρῶντας ἂν αὐτό, = ὅτι ἐδρᾶτε ἂν αὐτό, εἰ ἐγένεσθε ; Isocr. Phil. 133 εὖ δ' ἴσθι μηδὲν ἄν με τούτων ἐπιχειρήσαντά σε πείθειν, εἰ δυναστείαν μόνον καὶ πλοῦτον ἑώρων ἐξ αὐτῶν γενησόμενον, = ὅτι οὐδὲν ἂν τούτων ἐπεχείρησά σε πείθειν, die Verwandlung des οὐδέν in μηδέν ist durch den imperat. ἴσθι bewirkt ; Thuc. 1.76 καὶ εἰ τότε ὑπομείναντες διὰ παντὸς ἀπήχθησθε ἐν τῇ ἡγεμονίᾳ ὥσπερ ἡμεῖς, εὖ ἴσμεν μὴ ἂν ἧσσον ὑμᾶς λυπηροὺς γενομένους τοῖς ξυμμάχοις καὶ ἀναγκασθέντας ἂν ἢ ἄρχειν ἐγκρατῶς ἢ αὐτοὺς κινδυνεύειν, = ὅτι οὐκ ἂν ἧσσον λυπηροὶ ἐγένεσθε καὶ ἠναγκάσθητε ἄν, statt οὐκ ein μή, um anzudeuten, was die Athener gewünscht haben würden. – Direkt Thuc. 6.38 καὶ ἐνθένδε ἄνδρες οὔτε ὄντα οὔτε ἂν γενόμενα λογοποιοῦσιν, = ἃ οὔτε ἔστιν οὔτε ἂν γένοιτο, vgl. 4.10 ; Demosth. Ol. 3.27 τὰ μὲν ἄλλα σιωπῶ, πόλλ' ἂν ἔχων εἱπεῖν, = ἐπεὶ πολλὰ ἔχοιμι ἂν εἰπεῖν, vgl. Phil. 3.25, Lept. 33 ; mit dem Artikel Demosth. Ol. 3.8 χωρὶς γὰρ τῆς περιστάσης ἂν ἡμᾶς αἰσχύνης, εἰ καθυφείμεθά τι τῶν πραγμάτων, οὐδὲ τὸν φόβον μικρὸν ὁρῶ, = τῆς αἰσχύνης, ἣ περισταίη ἂν ἡμᾶς, vgl. Isocr. Panath. 135 ; ibid. 136 πάντων δὲ μάλιστα (intell. ἐμοὶ ἐμέλησε) τῶν οὐδενὸς ἂν ἥδιον ἀκουόντων ἢ λόγου διεξιόντος ἀνδρῶν ἀρετὰς κτἑ., = οἳ ἂν ἀκούοιεν ; mit ὡς Xen. An. 1.1.10 αἰτεῖ εἰς δισχιλίους ξένους καὶ τριῶν μηνῶν μισθόν, ὡς οὕτω περιγενόμενος ἂν τῶν ἀντιστασιωτῶν, = ὡς (weil) οὕτω περιγένοιτο ἄν, vgl. Thuc. 3.37 Isocr. Panegyr. 56 ; id. Panath. 64 ἐγὼ δὲ πρὸς ἅπαντα μὲν τὰ δικαίως ἂν ῥηθέντα κατὰ τῆς πόλεως οὔτ' ἂν δυναίμην ἀντειπεῖν οὔτ' ἂν ἐπιχειρήσαιμι τοῦτο ποιεῖν, = ἃ δικαίως ἂν ῥηθείη ; Soph. O.R. 506 ἀλλ' οὔποτ' ἔγωγ' ἄν, πρὶν ἴδοιμ' ὀρθὸν ἔπος, μεμφομένων ἂν καταφαίην, = οἳ μέμφοιντο ἄν ; Thuc. 6.18 ἐπεὶ εἴ γε ἡσυχάζοιεν πάντες ἢ φυλοκρινοῖεν οἷς χρεὼν βοηθεῖν, βραχὺ ἄν τι προσκτώμενοι αὐτῇ (intell. τῇ ἀρχῇ) περὶ αὐτῆς ἂν ταύτης μᾶλλον κινδυνεύοιμεν, = βραχὺ ἄν τι προσκτῴμεθα καὶ κινδυνεύοιμεν ἄν ; Xen. Cyr. 1.3.11 στὰς ἂν ὥσπερ οὗτος ἐπὶ τῇ εἰσόδῳ, ἔπειτα ὁπότε βούλοιτο παριέναι ἐπ' ἄριστον, λέγοιμ' ἂν ὅτι κτἑ., = σταίην ἂν καὶ λέγοιμι ἄν ; Plat. Phaedr. 276b ὁ νοῦν ἔχων γεωργὸς πότερα χαίροι ἄν –, ἢ ταῦτα μὲν δὴ παιδιᾶς τε καὶ ἑορτῆς χάριν δρῴη ἄν, ὅτε καὶ ποιοῖ, ἐφ' οἷς δὲ ἐσπούδακε, τῇ γεωργικῇ χρώμενος τέχνῃ ἄν, σπείρας εἰς τὸ προσῆκον, ἀγαπῴη ἂν ἐν ὀγδόῳ μηνὶ ὅσα ἔσπειρε τέλος λαβόντα, = χρῷτο ἂν καί, ἐπεὶ ἔσπειρεν, ἀγαπῴη ἄν ; Criton. 48c μὴ ὡς ἀληθῶς ταῦτα σκέμματα ᾖ τῶν ῥᾳδίως ἀποκτιννύντων καὶ ἀναβιωσκομένων γ' ἄν, εἰ οἷοί τε ἦσαν, = οἳ ἀνεβιώσκοντό γ' ἄν ; Legg. VI.781a διὰ δὲ τούτου μεθειμένου πολλὰ ὑμῖν μαρέρρει, πολὺ ἄμεινον ἂν ἔχοντα εἰ νόμων ἔτυχεν ἢ τὰ νῦν, = ἃ πολὺ ἄμεινον ἂν εἶχεν ; Xen. Mem. 4.4.4 ἀλλὰ ῥᾳδίως ἂν ἀφεθεὶς ὑπὸ τῶν δικαστῶν, εἰ καὶ μετρίως τι τούτων ἐποίησε, προείλετο μᾶλλον ἀποθανεῖν, = ἐπεὶ ῥᾳδίως ἂν ἀφείθη ; Demosth. De cor. 94 ὑμεῖς δὲ οἱ καὶ μεμψάμενοι πολλὰ καὶ δίκαια ἂν ἐκείνοις εἰκότως περὶ ὧν ἠγνωμονήκεσαν εἰς ὑμᾶς ἐν τοῖς ἔμπροσθεν χρόνοις, οὐ μόνον οὐ μνησικακοῦντες οὐδὲ προϊέμενοι τοὺς ἀδικουμένους ἀλλὰ καὶ σῴζοντες φαίνεσθε, = οἳ ἐμέμψασθε ἄν, vgl. Xen. An. 6.2.7 ; Thuc. 1.90 Λακεδαιμόνιοι δὲ αἰσθόμενοι τὸ μέλλον ἦλθον πρεσβείᾳ, τὰ μὲν καὶ αὐτοὶ ἥδιον ἂν ὁρῶντες μήτε ἐκείνους μήτ' ἄλλον μηδένα τεῖχος ἔχοντα, τὸ δὲ πλέον τῶν ξυμμάχων ξοτρυνόντων, = ἐπεὶ καὶ αὐτοὶ ἥδιον ἂν ἑώρων, praes. histor. anstatt εἶδον, s. Id ; Demosth. Phil. 1.1 εἰ μὲν περὶ καινοῦ τινος πράγματος προυτίθετο λέγειν, ἐπισχὼν ἂν ἕως οἱ πλεῖστοι τῶν εἰωθότων γνώμην ἀπεφήναντο, εἰ μὲν ἤρεσκέ τί μοι τῶν ὑπὸ τούτων ῥηθέντων, ἡσυχίαν ἂν ἦγον, εἰ δὲ μή, τότ' ἂν αὐτὸς ἐπειρώμην ἃ γιγνώσκω λέγειν, = ἐπέσχον ἂν καὶ ἡσυχίαν ἂν ἦγγον, vgl. Aesch. Ch. 349 ; Xen. An. 1.5.2 καὶ οἱ μὲν ὄνοι, ἐπεί τις διώκοι, προδραμόντες ἂν ἕστασαν, iterat. προέδραμον ἂν καὶ ἕστασαν ; 4.7.16 εἶχον μαχαίριον, ᾧ ἔσφαττον ὧν κρατεῖν δύναιντο· καὶ ἀποτέμνοντες ἂν τὰς κεφαλὰς ἔχοντες ἐπορεύοντο, = ἀπέτεμνον ἄν ; Ar. Pac. 640 τῶν δὲ συμμάχων ἔσειον τοὺς παχεῖς καὶ πλουσίους, αἰτίας ἂν προστιθέντες, ὡς φρονοῖ τὰ Βρασίδα. εἶτ' ἂν ὑμεῖς τοῦτον ὥσπερ κυνίδι' ἐσπαράττετε· ἡ πόλις γὰρ ὠχριῶσα κἀν φόβῳ καθημένη ἅττα διαβάλοιτις αὐτῇ, ταῦτ' ἂν ἥδιστ' ἤσθιεν, iterat, = αἰτίας ἂν προσετίθεσαν ; Lys. 510 καὶ πολλάκις ἔνδον ἄν οὖσαι ἠκούσαμεν ἄν τι κακῶς ὑμᾶς βουλευσαμένους μέγα πρᾶγμα, = ἔνδον ἂν ἦμεν καὶ ἠκούσαμεν ἄν. Genit. absolut. Thuc. 6.34 ὥστε ἡγοῦμαι αὐτοὺς καταπλαγέντας τῷ ἀδοκήτῳ καταλῦσαι ἂν τὸν πλοῦν, ἄλλως τε καὶ τοῦ ἐμπειροτάτου τῶν στρατηγῶν, ὡς ἐγὼ ἀκούω, ἄκοντος ἡγουμένου καὶ ἀσμένου ἂν πρόφασιν λαβόντος, εἴ τι ἀξιόχρεων ἀφ' ἡμῶν ὀφθείη ; Demosth. De cor. 96 ἐξήλθετε εἰς Ἁλίαρτον καὶ εἰς Κόρινθον, τῶν τότε Ἀθηναίων πόλλ' ἂν ἐχόντων μνησικακῆσαι καὶ Κορινθίοις καὶ Θηβαίοις, entweder = ἐπεὶ οἱ τότε Ἀθ. πόλλ' ἂν ἔχοιεν μνησικακῆσαι optat. potent. der Vergangenheit (IIIa), oder = ἐπεὶ πόλλ' ἂν εἶχον indicat. potent. der Vergangenheit (Ic); mit ὡς Xen. An. 5.2.8 ἐσκοπεῖτο πότερον εἴη κρεῖττον ἀπάγειν καὶ τοὺς διαβεβηκότας ἢ καὶ ταὺς ὁπλίτας διαβιβάζειν ὡς ἁλόντος ἂν τοῦ χωρίου, = ὡς ἁλοίη ἂν τὸ χωρίον ; Thuc. 1.90 ἠξίουν –, τὸ μὲν βουλόμενον οὐ δηλοῦντες, ὡς δὲ τοῦ βαρβάρου, εἰ αὖθις ἐπέλθοι, οὐκ ἂν ἔχοντος ἀπὸ ἐχυροῦ ποθεν ὁρμᾶσθαι, indirekt, = ὡς δὲ ὁ βάρβαρος οὐκ ἂν ἔχοι. Accus. u. genit. absolut. Xen. Mem. 2.2.13 καὶ ἀποδοκιμάζουσα (ἡ πόλις) οὐκ ἐᾷ ἄρχειν τοῦτον, ὡς οὔτε ἂν τὰ ἱερὰ εὐσεβῶς θυόμενα ὑπὲρ τῆς πόλεως, τούτου θύοντος, οὔτε ἄλλο καλῶς καὶ δικαίως οὐδὲν ἂν τούτου πράξαντος, = ὡς οὔτε ἂν τὰ ἱερὰ εὐσεβῶς θύοιτο, οὔτε ἄλλο καλῶς οὐδὲν ἂν οὗτος πράξειεν. – Partic. perfect., den seltenen optat. potent. perf. (IIIa) vertretend, Xen. An. 5.7.22 καὶ οἱ μὲν Κερασούντιοι, ὡς ἂν καὶ ἑωρακότες τὸ παρ' ἑαυτοῖς πρᾶγμα, δείσαντες ἀποχωροῦσι πρὸς τὰ πλοῖα, = ὡς ἂν καὶ ἑωράκοιεν, Luc. Contempl. 1 ξεναγήσεις γὰρ εὖ οἶδ' ὅτι με ξυμπερινοστῶν, καὶ δείξεις ἕκαστα, ὡς ἂν εἰδὼς ἅπαντα ; gen. absolut. Pausan. 1.21.8 ἵππους πολλὰς ἕκαστος τρέφει, ὡς ἂν οὔτε ἐς ἰδιωτῶν κλήρους τῆς γῆς μεμερισμένης, οὔτε τι φερούσης πλὴν ὕλης ἀγρίας, ἅτε ὄντων νομάδων. – Partizip fut., den indicat. fut mit ἄν (Ib) oder den optat. potent. fut. (IIIa) vertretend, direkt Demosth. Phil. 3.70 πάλαι τις ἡδέως ἂν ἴσως ἐρωτήσων κάθηται ; Isocr. De pace 81 ἀλλὰ τὰ μὲν πικρότατα καὶ μάλιστ' ἂν ὑμᾶς λυπήσοντα παραλείψω ; Xen. Mem. 2.2.3 ζημίαν θάνατον πεποιήκασιν, ὡς οὐκ ἂν μείζονος κακοῦ φόβῳ τὴν ἀδικίαν παύσοντες ; Plat. Apol. 30b πρὸς ταῦτα, φαίην ἄν, ἢ πείθεσθε Ἀνύτῳ ἢ μή, καὶ ἢ ἀφίετε ἢ μὴ ἀφίετε, ὡς ἐμοῦ οὐκ ἂν ποιήσοντος ἄλλα, οὐδ' εἰ μέλλω πολλάκις τεθνάναι ; Isocr. Antid. 100 παραχωρῶ, οὐχ ὡς οὐχ ἡδέως ἄν τινών μου καταψευσομένων, ἀλλ' ὡς εὐθὺς φανερῶν ἐσομένων ὑμῖν καὶ τῆς ζημίας ἐκείνοις ἀλλ' οὐκ ἐμοὶ γενησομένης, v.l. καταψευσαμένων, Bekker An. 128.23 καταψευσομένων ; accus. absolut. Xen. Cyr. 1.4.23 οἱ δ' αὖ πολέμιοι, ὡς εἶδον τοὺς μήδους προκινηθέντας, διατεινάμενοι οἱ μὲν τὰ παλτά, οἱ δὲ τὰ τόξα εἱστήκεσαν, ὡς ἂν ἐπειδὴ εἰς τόξευμά γε ἀφίκοιντο στησομένους (int. τοὺς μήδους), ὥσπερ τὰ πλεῖστα εἰώθεσαν ποιεῖν ; 1.6.1 τούτων δὲ φανέντων οὐδὲν ἄλλο ἔτι οἰωνιζόμενοι ἐπορεύοντο, ὡς οὐδένα ἂν λήσοντα τὰ τοῦ μεγίστου θεοῦ σημεῖα ; indirekt Lys. Or. 31.21 ἆρα δῆλον ὅτι εὖ ᾔδει αὐτὸν οὐδὲ διὰ τὸ προσήκειν αὐτῇ τὰ δέοντα ἂν ποιήσοντα ; Isocrat. Archid. 62 ἐπίσταμαι γὰρ πρῶτον μὲν Ἀθηναίους – ὁτιοῦν ἂν ποιήσοντας· ἔπειτα τῶν ἄλλων πόλεων ἔστιν ἃς ὁμοίως ἂν ὑπὲρ τῶν ἡμῖν συμφερόντων ὥσπερ τῶν αὑταῖς βουλευσομένας· ἔτι δὲ Διονύσιον καὶ τὸν αἰγυπτίων βασιλέα καὶ τοὺς ἄλλους δυνάστας προθύμως ἂν ἡμῖν ἐπικουρήσοντας, v.l. προθύμως ἡμῖν ; Thuc. 5.15 γνόντες νῦι· μᾶλλον ἂν ἐνδεξομένους, v.l. ἐνδεξαμένους u. μᾶλλον ἐνδεξομένους, vgl. 6.20 ; Isocr. Antid. 7 σκοπούμενος οὖν εὕρισκον οὐδαμῶς ἂν ἄλλως τοῦτο διαπραξόμενος πλην εἰ γραφείη λόγος κτἑ., v.l. διαπραξάμενος. – Unter den Forderungssätzen mit ἄν sind zwei Arten, welche durch partt. vertreten werden, der conj. final. (Ilb) u. der conj. condit. (IIc); beide werden durch das partic. ohne ἄν vertreten ; Hom. Il. 3.138 τῷ δέ κε νικήσαντι φίλη κεκλήσῃ ἄκοιτις : mag das κέ zu κεκλήσῃ gehören oder zu νικήσαντι, immer ist Aristarchs Notation richtig (Scholl. Ariston.) ὅτι περισσὸς ὁ κέ, καὶ ὅτι πτῶσις ἐνήλλακται, ἀντὶ τοῦ τοῦ δὲ νικήσαντος ; denn τῷ (κε) νικήσαντι ist = τούτῳ (τουτου), ὃς ἂν νικήσῃ. Aber zweifelhaft ist 7.41 οἱ δέ κ' ἀγασσάμενοι χαλκοκνήμιδες Ἀχαιοὶ οἶον ἐπόρσειαν πολεμίζειν Ἕκτορι, Scholl. Ariston. περιττεύει δὲ καὶ ὁ καί (leg. κέ) σύνδεσμος : also nahm Aristarch jedenfalls ἐπόρσειαν fordernd, = »sie mögen stellen.«
Auf keine einzelne der im Vorstehenden betrachteten Verbindungen von ἄν ausschließlich beziehen sich die folgenden allgemeineren Bemerkungen.
A) Ueber die Stellung von κέν u. von ἄν, insofern dies nicht mit εἰ, ὅτε usw. zu ἐάν, ὅταν u. s. w, verschmolzen. Beim konjunkt. condit. (IIc) steht ἂν hinter dem Relativum u. kann von ihm in Att. Prosa nur durch μέν, δέ u. γάρ getrennt werden, ἕως μὲν ἄν, ὃς δ' ἄν, πρὶν γὰρ ἄν ; nach ἄν stehen μέν u. δέ bei Herodot., ὃς ἂν δέ 1.138, 7.8.4, ὃς ἂν μέν 3.72. Das indefinit. τίς u. die Partikeln τέ, πέρ, οὖν zu Relativis hinzugefügt gelten als Teilederselben, sodaß ἄν nach ihnen steht, z.B. Isocr. Antid. 32 ὁποῖός τις ἂν ἐκ τῆς κατηγορίας τῆς νῦν καὶ τῆς ἀπολογίας φαίνωμαι ; Nicocl. 60 φιλεῖν οἴεσθεδεῖν καὶ τιμᾷν οὕς περ ἂν καὶ ὁ βασιλεύς. In den anderen Konstruktionen steht ἄν gewöhnlich nach dem Verbum, doch schließt es sich gern an γάρ, an καί, an Fragewörter, an Indefinita, besonders τίς, an Negationen, besonders οὐκ, auch an andere Partikeln, ἥδιστ' ἂν ποιήσειεν, τάχ' ἂν ποιήσειεν, ἀλλ' ἂν ποιήσειεν, οὐκ ἂν ποιήσειεν, τίς ἂν ποιήσειεν, πῶς ἂν ποιήσειεν, καὶ γὰρ ἂν ποιήσειεν ; mit καίverschmilzt ἄν zu κἄν, κἂν ποιήσειεν = καὶ ποιήσειεν ἄν ; davon zu unterscheiden ist das κἄν beim conj. condit., welches aw καὶ ἐάν ist. Auch Verba des Glaubens u. Wissens, οἶμαι, δοκεῖ, οἶδα, haben die Kraft, ἄν von einem benachbarten Verbum, zu welchem es syntaktisch gehört, fort u. an sich heran zu ziehen : Plat. Phaedon. 102a σὺ δ', εἴπερ εἶ τῶν φιλοσόφων, οἶμαι ἂν ὡς ἐγὼ λέγω ποιοῖς, anstatt οἶμαι, ὡς ἐγὼ λέγω, ποιοῖς ἄν, vgl. Xen. Hell. 6.1.9 ; oft wirken mehrere das ἄν zu sich ziehende Wörter gemeinsam : Plat. Tim. 26b ἐγὼ γὰρ ἃ μὲν χθὲς ἤκουσα οὐκ ἂν οἶδα εἰ δυναίμην ἅπαντα ἐν μνήμῃ πάλιν λαβεῖν, anstatt οὐκ οἶδα εἰ δυναίμην ἄν ; Demosth. Steph. 1.7 ἐγὼ γὰρ αὐτὸς οὐκ ἂν οἶδ' ὅτ' ἄλλο εἶχον ψηφίσασθαι, anstatt οὐκ οἰδ' ὅτι εἶχον ἄν ; Eur. Med. 941 οὐκ οἶδ' ἂν εἰ πείσαιμι anstatt οὐκ οἶδα, εἰ πείσαιμι ἄν, vgl. Alc. 48 ; Plat. Phaedon. 87a τί οὖν ἂν φαίη ὁ λόγος ἔτι ἀπιστεῖς anstatt τί οὖν, φαίη ἂν ὁ λόγος, ἔτι ἀπιστεῖς vgl. Criton. 52d, Hipp. maj. 299a, Demosth. Ol. 1.19 ; id. Mid. 51 νῦν δέ μοι δοκεῖ κἂν ἀσέβειαν εἰ καταγιγνώσκοι τὰ προσήκοντα ποιεῖν, anstatt δοκεῖ καὶ ἀσέβειαν εἰ κατ. τὰ προσήκ. ποιεῖν ἄν. So wird ἄν aus seinem Satze in einen benachbarten gezogen, oder auf die Grenze beider Sätze, so daß es scheinbar seinen Satz beginnt ; man muß dabei aber beide Sätze ohne Pause als ein Ganzes lesen ; denn abgesehen von dgl. scheinbaren Ausnahmen ist ἄν niemals das erste Wort des Satzes. Die Anrede unmittelbar vor ἄν eingeschoben Ar. Pac. 137 ἀλλ' ὦ μέλ' ἂν μοι σιτίων διπλῶν ἔδει. Eine Beteuerung vor ἄν Demosth. Leochar. 55 ὅτι νη Δί' ἂν εἴποι, τοῦτον γὰρ εἰσπεποίηκα υἱὸν τῷ Ἀρχιάδῃ
B) Aus rhetorischen Gründen wird ἄν nach Art der Negationen in vielen Stellen beim gewöhnl. optar potent. IIIa u. etwas seltner beim gewöhnlichen indicat des Nichtwirkl. Id wiederholt ; in den übrigen Konstruktionen teils äußerst selten, teils gar nicht. Daß beim konjunkt. cond. (Ilc) in Att. Prosa die Wiederholung nicht stattfinden dürfe, folgt aus den unter A Bemerkten. Auch bei Dichtern ist die Wieder holung beim conj. cond. sehr selten : Ar. Eq. 1108 ὁπότερος ἂν σφῷν εὖ με μᾶλλον ἂν ποιῇ, wo Neuer αὖ ποιῇ conjizieren ; sicherer ὄφρ' ἂν μέν κεν cum coni Hom. Il. 11.187, 202, Od. 5.361, 6.259, in welchen vier Stellen Neuere ὄφρα μέν conjizieren ; κέ neben ἐάν Od. 18.318 ἤν περ γάρ κ' ἐθέλωσιν ; Theocrit 27.35 ἤνκ' ἐθέλῃς. Beim optat. potent. u. beim indicat. des Nichtwirkl., wo nach dem unter A Bemerkten ἄν eben so gut sich an gewisse andere Wörten schließt, wie an das Verbum selbst, wird es oft zuerst einem solchen anderen im Anfange des Satzes stehenden Worte beigegeben und dann näher dem Verbum wiederholt, entweder unmittelbar hinter diesem oder wiederum an ein anderes Wort der bezeichneten Art sich anschließend. So nach einem Zwischensatze Thuc. 2.94 ὅπερ ἂν εἰ ἐβου. λήθησαν μὴ κατοκνῆσαι, ῥᾳδίως ἂν ἐγένετο κα οὐκ ἂν ἄνεμος ἐκώλυσε, vgl. Soph. Ant. 466, 905, El. 333 ὥστ' ἄν, εἰ σθένος λάβοιμι, δηλώσαιμ' ἂν οἷ' αὐτοῖς φρονῶ, vgl. Ant. 70 Aesch. Ag. 345 Plat. Phaedon. 62c. Besonders bei ὥσπερ ἂν εἰ : Plat. Gorg. 447d ὥσπερ ἂν εἰ ἐτύγχανεν ὢν ὑποδημάτων δημιουργός, ἀπεκρίνατο ἂν δή ποῦ σοι ὅτι σκυτοτόμος, vgl. 451a, 453c. Ohne Zwischensatz, aber doch ziemlich weit getrennt Demosth. Steph. 2.13 πῶς ἂν οὖν μὴ εἰδὼς ὁ πατὴρ αὐτὸν Ἀθηναῖον ἐσόμενον ἔδωκεν ἂν τὴν ἑαυτοῦ γυναῖκα ; Xen. Cyr. 4.2.45 ποῦ δ' ἂν ἐν μείζοσι τῶν νῦν παρόντων ἐπιδειξαίμεθ' ἂν τὴν παιδείαν, ἐγὼ μὲν οὐχ ὁρῶ ; etwas näher hinter einander Soph. Scyr. ap. Stob 124.17 (Dind. Soph. ed. Ox. fr. 501) κἀμοὶ γὰρ ἂν πατήρ γε δακρύων χάριν ἀνῆκτ' ἂν εἰς φῶς ; noch näher Isocr. Antid. 33 ἦ που σφόδρ' ἂν οἱ κακῶ ; πεπονθότες ἐπειρῶντ' ἂν δίκην παρ' ἐμοῦ λαμβά νειν ; Ganz nahe hinter einander öfters bei Dichtern : Eur. I.T. 98 πῶς ἂν οὖν μάθοιμεν ἄν ; Ar. Ach. 307 πῶς δ' ἔτ' ἂν καλῶς λέγοις ἄν ; Av. 825 καὶ πῶς ἂν ἔτι γένοιτ' ἂν εὔτακτος ; Eur. El. 534 πῶς δ' ἂν γένοιτ' ἄν ; Chionid. ap. Athen. 3.89 (Meineke Comm. Gr. 2.1 p. 7) ἆρ' ἂν φάγοιτ' ἂν καὶ ταρίχους, ὦ θεοί ; Soph. Tr. 743 τὸ γὰρ φανθὲν τίς ἂν δύναιτ' ἂν ἀγένητον ποιεῖν ; Soph. O.R. 862 οὐδὲν γὰρ ἂν πράξαιμ' ἂν ὧν οὔ σοι φίλον ; Eur. Heraclid. 721 φθάνοις δ' ἂν οὐκ ἂν τοῖσδε συγκρύπτων δέμας ; Ar. Thesm. 196 καὶ γὰρ ἂν μαινοίμεθ' ἄν ; Lysistr. 361 εἴ τις ἔκοψεν, φωνὴν ἂν οὐκ ἂν εἶχον ; Soph. Aj. 1144 ᾧ φθέγμ' ἂν οὐκ ἂν εὗρες. In Prosa zuweilen κἄν – ἄν sehr nahe, Plat. Alcib. 2, 142d ἀλλὰ κἂν εὔξαιντο ἂν γενέσθαι ; Xen. Cyr. 3.3.35 κἂν αἰσχυνοίμην ἄν u. ὥστε κἂν ἄλλους εἰκότως ἂν διδάσκοιτε. Da auch οἶδα nach A die Kraft hat, ἄν zu sich heranzuziehn, so ist nicht auffällig Soph. O.R. 1438 ἔδρασ' ἄν, εὖ τόδ' ἴσθ' ἄν, εἰ μὴ τοῦ θεοῦ πρώτιστ' ἔχρῃζον ἐκμαθεῖν τί πρακτέον. Zwei ἄν bei einem iterativen ind. praeter. Soph. Phil. 290 πρὸς δὲ τοῦθ', ὅ μοι βάλοι νευροσπαδὴς ἄτρακτος, αὐτὸς ἂν τάλας εἰλυόμην δύστηνον ἐξέλκων πόδα πρὸς τοῦτ' ἄν. Zwei ἄν bei einem infin. Plat. Rep. I.351c δοκεῖς ἂν ἢ πόλιν ἢ στρατόπεδον ἢ λῃστὰς ἢ κλέπτας ἢ ἄλλο τι ἔθνος, ὅσα κοινῇ ἐπί τι ἔρχεται ἀδίκως, πρᾶξαι ἄν τι δύνασθαι, εἰ ἀδικοῖεν ἀλλήλους ; Thuc. 1.136 ἐκεῖνον δ' ἂν εἰ ἐκδοίη αὐτόν, εἰπὼν ὑφ' ὧν καὶ ἐφ' ᾧ διώκεται, σωτηρίας ἂν τῆς ψυχῆς ἀποστερῆσαι ; Soph. O.R. 1227 οἶμαι γὰρ οὔτ' ἂν Ἴστρον οὔτε Φᾶσιν ἂν νίψαι καθαρμῷ τήνδε τὴν στέγην, ὅσα κεύθει. Zwei ἄν bei einem partic. Demosth. De cor. 168 καὶ τὴν Ἐλάτειαν κατέλαβεν, ὡς οὐδ' ἂν εἴ τι γένοιτο ἔτι συμπνευσάντων ἂν ἡμῶν καὶ τῶν Θηβαίων. Manchmal gehört das eine ἄν zum verb. finit., das andere zu einem partic., s. VI ; anders z.B. Plat. Alcib. 2, 142c οἱ δὲ πολλοὶ οὔτε ἂν τυραννίδος διδομένης ἀπόσχοιντο ἂν οὔτε στρατηγίας ; Thuc. 8.46 γενομένης δ' ἂν καθ' ἓν τῆς ἐς γῆν καὶ θάλασσαν ἀρχῆς ἀπορεῖν ἂν αὐτὸν οἷς τοὺς κρατοῦντας ξυγκαθαιρήσει : hier muß das part. in εἰ γένοιτο aufgelöst werden, beide ἄν gehören also zu ἀπορεῖν ; vgl. Xen. Cyr. 5.2.23, Plat. Rep. X.598c, Demosth. Neaer. 70, Soph. O.R. 446, Eur. Alc. 72. Drei ἄν bei einem verb. finit. Soph. in B.A. 1.128 πῶς ἂν οὐκ ἂν ἐν δίκῃ θάνοιμ' ἄν ; O.R. 857 ὥστ' οὐχὶ μαντείας γ' ἂν οὔτε τῇδ' ἐγὼ βλέψαιμ' ἂν οὕνεκ' οὔτε τῇδ' ἂν ὕστερον ; Ant. 668 καὶ τοῦτον ἂν τὸν ἄνδρα θαρσοίην ἐγὼ καλῶς μὲν ἄρχειν, εὖ δ' ἂν ἄρχεσθαι θέλειν, δορός τ' ἂν ἐν χειμῶνι προστεταγμένον μένειν δίκαιον κἀγαθὸν παραστάτην. Drei ἄν, deren eines zu einem Partizip gehört, Eur. Tr. 1244 ἀφανεῖς ἂν ὄντες οὐκ ἂν ὑμνηθεῖμεν ἂν μούσαις, vgl. Andr. 934. Rhetorisch wohlbegründet ist bei Hom. die Wiederholung in der unter V am Ende erwähnten Stelle Il. 22.108 ἐμοὶ δὲ τότ' ἂν πολὺ κέρδιον εἴη ἄντην ἢ Ἀχιλῆα κατακτείναντι νέεσθαι ἠέ κεν αὐτῷ ὀλέσθαι ἐϋκλειῶς πρὸ πόληος. Ein rhetorischer Grund läßt sich auch Od. 4.733 erkennen, εἰ γὰρ ἐγὼν πυθόμην ταύτην ὁδὸν ὁρμαίνοντα, τῷ κε μάλ' ἤ κεν ἔμεινε καὶ ἐσσύμενός περ ὁδοῖο, ἤ κέ με τεθνηυῖαν ἐνὶ μεγάροισιν ἔλειπεν (Homerisch = ἔλιπεν); rhetor. Grund vielleicht auch Il. 24.437 σοὶ δ' ἂν ἐγὼ πομπὸς καί κε κλυτὸν Ἄργος ἱκοίμην ; aber entschieden auch in rhetor. Hinsicht περιττῶς erscheint κέ neben ἄν Od. 9.334 οἱ δ' ἔλαχον τοὺς ἄν κε καὶ ἤθελον αὐτὸς ἑλέσθαι ; Il. 13.127 φάλαγγες καρτεραί, ἃς οὔτ' ἄν κεν Ἄρης ὀνόσαιτο μετελθὼν οὔτε κ' Ἀθηναίη λαοσσόος (Homerisch optat. anstatt indicat. des Nichtwirkl., IIIb). Bei späteren Epikern auch κὲν ἄν, Oppian. Hal. 4.602 οὐδέ κεν ἄν τις ἐσβαίη ; 5.367 οὔδέ κεν ἄν τι ἀντόμενοι τρέσσειαν ; Lith. 247 οὐδέ κεν ἂν γνοίης. Nach Greg.Cor. Dial. Att. 11 ist die Doppelung des ἄν Atticismus. Dem stehn weder die Homer. Stellen entgegen noch Her. 1.68 ἦ κου ἄν, ὦ ξεῖνε Λάκων, εἴ περ εἶδες τό περ ἐγώ, κάρτα ἂν ἐθωύμαζες ; 7.139 ἢ ταῦτα ἂν ἔπαθον, ἢ πρὸ τοῦ ὁρῶντες ἂν καὶ τοὺς ἄλλους Ἕλληνας μηδίζοντας ὁμολογίῃ ἂν ἐχρήσαντο ; ib. νῦν δὲ Ἀθηναίους ἄν τις λέγων σωτῆρας γενέσθαι τῆς Ἑλλάδος οὐκ ἂν ἁμαρτάνοι τἀληθέος : in den zwei letzten Beispielen läßt sich das eine ἄν mit ὁρῶντες u. λέγων verbinden. Hes. O. 425 εἰ δέ κεν ὀκταπόδην, ἀπὸ καὶ σφῦράν κε τάμοιο, v. v.l.l. ἀπό κε u. ἀπό κεν, wohl nur orthographischer Fehler κέ für καί, dann κέν aus κέ entstanden ; man liest, auch den ganzen Vers als ein en Satz, ohne Comma, zu welchem dann der Hauptsatz zu ergänzen ist, etwa καλῶς ἂν ἔχοι ; auf diese Art könnte man hier in einem optalivischen Bedingungssatze gar drei κέν aufzeigen, alle drei pleonastisch ; vgl. IIIc.
C) Auffallende Auslassungen des ἄν sind schon bei den betreffenden einzelnen Verbindungen hervorgehoben ; am Häufigsten aber wird bei mehreren eng verbundenen Verben desselben Modus, wenn sie dasselbe Subjekt haben, ἄν nur einmal gesetzt : Hom. Il.3.373 καί νύ κεν εἴρυσσέν τε καὶ ἄσπετον ἤρατο κῦδος, εἰ μὴ ἄρ' ὀξὺ νόησε Ἀφροδίτη ; Plat. Phaedon. 81b τὸ σωματοειδές, οὗ τις ἂν ἅψαιτο καὶ ἴδοι καὶ πίοι καὶ φάγοι καὶ πρὸς τὰ ἀφροδίσια χρήσαιτο. Andere Fälle dieser Art sind oben bei den einzelnen Verbindungen unter den regelmäßigen Beispielen stillschweigend eingeftreut.
D) Stellen, wo die Erklärung oder gar die Schreibung zweifelhaft ist, finden sich bei allen Schriftstellern ; daß dies schon in der Alexandrinischen Zeit so war, lehren besonders die Homerischen Scholien ; Il. 8.534 εἴσομαι ἤ κέ μ' ὁ Τυδείδης κρατερὸς Διομήδης πὰρ νηῶν πρὸς τεῖχος ἀπώσεται, ἦ κεν ἐγὼ τὸν χαλκῷ δῃώσας ἔναρα βροτόεντα φέρωμαι, Scholl. Didym. v.l. φεροίμην ; Od. 19.489 οὐδὲ τροφοῦ οὔσης σεῦ ἀφέξομαι, ὁππότ' ἂν ἄλλας δμωὰς ἐν μεγάροισιν ἐμοῖς κτείνωμι γυναῖκας, Scholl. κτείνωμι : γράφεται κτείναιμι ; Il. 9.397 τάων ἥνκ' ἐθέλωμι φίλην ποιήσομ' ἄκοιτιν, Did. Scholl. ἐθέλοιμι : Ἀρίσταρχος ἐθέλωμι ; 22.42 τάχα κέν ἑκύνες καὶ γῦπες ἔδονται κείμενον, Scholl. Did. Ἀρίσταρχος ἔδοιεν, Scholl. B τινὲς ἔδοιντο γράφουσιν εὐκτικῶς ; Od. 12.138 ἦ τ' ἂν ἔτ' εἰς Ἰθάκην κακά περ πάσχοντες ἵκοισθε, Scholl. ἦ τ' ἄν : γράφεται καί κεν ; Il. 20.426 οὐδ' ἂν ἔτι δὴν ἀλλήλους πτώσσοιμεν, v.l. ἄρ' ἔτι, Didym. Scholl. Ἀρίσταρχος οὐδ' ἂν ἔτι δήν, δι ἁ τοῦ ἄν ; 7.353 τῷ οὔ νύ τι κέρδιον ἥμιν ἔλπομαι ἐκτελέεσθαι, ἵνα μὴ ῥέξομεν ὧδε, Did. Scholl. A Ἀρίσταρχος ἐκτελέεσθαι ἵνα ἂν μή (Pluygers. Betr. edit. p. 11), Scholl. V ἵν' ἄν αἱ Ἀριστάρχου σὺν τῷ ν, nach Aristonicus hielt Aristarch den Vers für unecht, ὅτι τὸ ἵνα οὐχ Ὁμηρικῶς παρείληπται ἀντὶ τοῦ ἐον ; 15.211 ἀλλ' ἤτοι νῦν μέν γε νεμεσσηθεὶς ὑποείξω. Scholl. Didym. Ἀρίσταρχος μέν γε, ἄλλοι δὲ μέν κε ; 21.587 οἱ καὶ πρόσθε φίλων τοκέων ἀλόχων τε καὶ υἶῶν Ἴλιον εἰρυόμεσθα, Didym. Scholl. οὕτως αἱ Ἀριστάρχου οἳ καὶ πρόσθε· ἔν τισι δὲ τῶν εἰκαιοτέρων οἵ κε πρόσθε ; 2.258 εἴ κ' ἔτι σ' ἀφραίνοντα κιχήσομαι schrieb Aristarch nach Aristonicus Bericht εἴ κ' ἔτι, nach Didymus εἰ δέ τι Aristarch, εἴ κ' ἔτι Zenodot ; Od. 3.255 ὥς κεν ἐτύχθη, εἰ ζωόν γ' αἴγισθον ἔτετμεν, v.l. Scholl. ὥς περ ἐτύχθη ; 4.294 εἰς εὐνὴν τράπεθ' ἡμέας, ὄφρα καὶ ἤδη ὕπνῳ ὕπο γλυκερῷ ταρπώμεθα κοιμηθέντες, v. 1. Scholl. ὄφρα κεν ἤδη ; Il. 4.539 ἔνθα κεν οὐκέτι ἔργον ἀνὴρ ὀνόσαιτο μετελθών, Scholl. Ariston. ἡ διπλῆ, ὅτι περισσὸς ὁ κέν, καὶ ὅτι ῥῆμα καὶ χρόνος ἐνήλλακται, woraus folgt, daß Aristarch las οὔ κέ τι ; 1.168 stellte Aristarch frei ἐπεί κε κάμω zu lesen u. ἐπεὶ κεκάμω, Scholl. Ariston.; eben so ließ er 17.658 die Wahl frei zwischen ἐπεὶ ἄρ κε κάμῃσι und κεκάμῃσι ; eben so 7.5 zwischen ἐπεί κε κἀμωσιν und κεκάμωσιν ; 6.260 ἔπειτα δέ κ' αὐτὸς ὀνήσεαι las Aristarch δὲ καὐτός, = δὲ καὶ αὐτός, Ptolem. Ascal. δέ κ' αὐτός, = δέ κε αὐτός, Scholl. Aristonic. u. Herodian.; 13.734 μάλιστα δέ κ' αὐτὸς ἀνέγνω, Scholl. BL πλεονάζει ὁ κέν, Scholl. Ariston. ἡ διπλῆ, ὅτι κατὰ συναλοιφὴν ἐκληπτέον, ἵνα διαιρῆται μάλιστα δὲ καὶ αὐτός ; 14.239 Ἥφαιστος δέ κ' ἐμὸς παῖς ἀμφιγυήεις τεύξει ἀσκήσας, ὑπὸ δὲ θρῆνυν ποσὶν ἥσει, Scholl. Ariston. ἡ διπλῆ, ὅτι οὐκ ἐκληπτέον κατὰ συναλοιφὴν τὸν καί, ἀλλὰ τὸν κέ· ἔστι γὰρ Ἥφαιστος δ' ἐμὸς πάις τεύξει, ὥστε περισσὸν νοεῖσθαι τὸν κέ Ὁμηρικῶς ; Il. 24.213 τότ' ἂν τιτὰ ἔργα γένοιτο παιδὸς ἐμοῦ, Ptolem. Ascal. ἄντιτα, Kallistratus u. Apollodor ἂν τιτά, Scholl. Herodian. Aehnlich der letzten Stelle ist Od. 24.334 σὺ δέ με προίεις καὶ πότνια μήτηρ ἐς πατέρ' αὐτόλυκον μητρὸς φίλον, ὄφρ' ἂν ἑλοίμην δῶρα, kann auch gelesen werden ἀνελοίμην ; Il. 19.331 πρὶν μὲν γάρ μοι θυμὸς ἐνὶ στήθεσσιν ἐώλπει οἶον ἐμὲ φθίσεσθαι ἀπ' Ἄργεος ἱπποβότοιο αὐτοῦ ἐνὶ Τροίῃ, σὲ δέ τε Φθίηνδε νέεσθαι, ὡς ἄν μοι τὸν παῖδα θοῇ ἐνὶ νηὶ μελαίνῃ Σκυρόθεν ἐξαγάγοις καί οἱ δείξειας ἕκαστα, läßt mehrere Erklärungen zu, kann z.B. optat. Homerisch anstatt indicat. des Nichtwirkl. sein (IIIb) u. ὡς relativisch, »unter welchen Umständen du meinen Sohn aus Skyros geführt u. ihm Alles gezeigt haben würdest« ; 6.348 ὥς μ' ὄφελ' ἤματι τῷ, ὅτε με πρῶτον τέκε μήτηρ, οἴχεσθαι προφέρουσα κακὴ ἀνέμοιο θύελλα εἰς ὄρος ἢ εἰς κῦμα πολυφλοίσβοιο θαλάσσης, ἔνθα μεκῦμ' ἀπόερσε πάρος τάδε ἔργα γενέσθαι : man kann sagen, ἔνθα ἀπόερσε sei = ἔνθα ἀπόερσεν ἄν, »wo mich weggerafft haben würde« ; aber ἔνθα ἀπόερσε kann auch Absichtssatz sein, »damit mich dort weggerafft hätte« (Id). Interessant Od. 24.88 ἤδη μὲν πολέων τάφῳ ἀνδρῶν ἀντεβόλησας, ἡρώων, ὅτε κέν ποτ' ἀποφθιμένου βασιλῆος ζώννυνταί τε νέοι καὶ ἐπεντύνονται ἄεθλα, Besonders schwer ist bei Hom. Unterscheidung zwischen indicat. fut. (Ib) u. konjunkt. aor. IIe ; Od. 3.80, Il. 9.262 ἐγὼ δέ κέ τοι καταλέξω kann eben so gut ind. fut. wie conj. aor. sein ; Il. 2.488, Od. 4.240, 11.328, 517 οὐκ ἂν ἐγὼ μυθήσομαι οὐδ' ὀνομήνω, wo μυθήσομαι auch verkürzter konjunkt. = μυθήσωμαι sein kann ; Il. 22.49 ἀλλ' εἰ μὲν ζώουσι μετὰ στρατῷ, ἦ τ' ἂν ἔπειτα χαλκοῦ τε χρυσοῦ τ' ἀπολυσόμεθα ; 21.340 ἀλλ' ὁπότ' ἂν δὴ φθέγξομ' ἐγὼ ἰάχουσα, τότε σχεῖν ἀκάματον πῦρ ; Od. 3.216 τίς δ' οἶδ' εἴ κέ ποτέ σφι βίας ἀποτίσεται ἐλθών ; 22.76 ἐπὶ δ' αὐτῷ πάντες ἔχωμεν ἁθρόοι, εἴ κέ μιν οὐδοῦ ἀπώσομεν ἠδὲ θυράων, ἔλθωμεν δ' ἀνὰ ἄστυ· βοὴ δ' ὤκιστα γένοιτο ; Il. 15.297 στείομεν, εἴ κε πρῶτον ἐρύξομεν ἀντιάσαντες ; 22.175 φράζεσθε καὶ μητιάασθε ἠέ μιν σαώσομεν ἦέ μιν δαμάσσομεν ; 9.155, 297 οἵ κέ ἑ (σε) δωτίνῃσι θεὸν ἃς τιμήσουσιν, Aristarch nach Scholl. Didym. τιμήσονται, daneben in den Scholl. dritte Lesart τιμήσωσιν ; hierdurch wird zugleich die Ib angeführte Stelle 1.175 οἵ κέ με τιμήσουσιν in hohem Grade mit unsicher gemacht. Und überhaupt, erwägt man alle hier ins Gewicht fallenden Momente, die Wahrscheinlichkeit, daß v. v.l.l. einst auch da sich fanden, wo keine überliefert sind, das Alt-Attische Alphabet, in welchem Pisistratus den Homer aufschreiben ließ, die stets vorhandene Leichtigkeit der Verwechselung von Endungen wie – σεις u. σῃς, die Möglich Keit, veraltete dem futur. analoge Aoristformen anzunehmen, so scheint zuletzt auch im Hom. kein indicat. fut. mit ἄν völlig sicher zu sein. Denn z.B. in der Ib angeführten Stelle Il. 9.167 τοὺς ἂν ἐγὼν ἐπιόψομαι kann ἐπιόψομαι konjunkt. aor. sein, denn ἐπιώψατο wird aus Plat. Comic. Insul. angeführt, ὁ δὲ βασιλεὺς ἐπιώψατο ἀρρηφόρους, Suid. Ἐπιώψατο EM. p. 362.39 Zonar. lex. p. 841.2 (Meineke Com. Gr. 2 p. 623), u. bei Plat. Legg. XII.947c, wo die codd. ἐπόψονται u. ἐπόψωνται haben, steht jetzt ἐπιόψωνται im Texte, mit Recht hergestellt von Buttmann Gramm. 2 p. 259, οὓς ἂν οἱ προσήκοντες τοῦ τελευτήσαντος ἐπιόψωνται, bei welchen Worten Plato vielleicht die Homer. Stelle vorschwebte ; die Stelle Od. 2.294 τάων μέν τοι ἐγὼν ἐπιόψομαι ἥ τις ἀρίστη entscheidet Nichts, auch wenn man nicht κέν τοι liest ; unsicher wird aber mit Il. 9.167 z.B. auch das ἐσόψομαι 5.212 εἰ δέ κε νοστήσω καὶ ἐσόψομαι ὀφθαλμοῖσιν πατρίδ' ἐμήν ; daß 24.704 für ὄψεσθε eine v.l. ὄψασθε gewesen, ist aus EM. 646.19 nicht ersichtlich, wohl aber, daß Einige ὄψεσθε für den imperat. aor. hielten, vgl. Scholl. Il. u. s. Lobeck Phryn. p. 734 u. überhaupt Parerg. cap. 5. Leicht vertauschbare Endungen in Gesellschaft zweideutiger Formen z.B. Il. 20.311 αὐτὸς σὺ μετὰ φρεσὶ σῇσι νόησον αἰνείαν, ἤ κέν μιν ἐρύσσεαι ἦ κεν ἐάσεις ; 10.44 βουλῆς κερδαλέης, ἥ τίς κεν ἐρύσσεται ἠδὲ σαώσει Ἀργείους. In der Ib angeführten Stelle Il. 22.66 αὐτὸν δ' ἂν ἐρύουσιν hindert Nichts als ursprüngliche Lesart ἐρύωσιν für möglich zu halten, da ἐρύωσιν wie ἐρύουσιν beides Alt-Attisch ἐρύοσιν geschrieben wurde. Die sich auf ἄν beziehenden Homerscholien der Aristarcheer sind zum großen Teile durch Epitomatoren u. Abschreiber sehr verunstaltet ; z.B. Scholl. Aristonic. Il. 17.70 ἡ διπλῆ, ὅτι τοὺς χρόνους ἐνήλλαχε καὶ τὰ ῥήματα· ἔδει γὰρ φάναι τότε δ' ἂν ῥᾳδίως ἔφερον, wo es nicht damit getan ist, daß man ἔφερεν schreibt ; 11.409 ὃς δέ κ' ἀριστεύῃσι μάχῃ ἔνι, τὸν δὲ μάλα χρεὼ ἑστάμεναι κρατερῶς, Scholl. Ariston. ὅτι περισσὸς ὁ κέ, lies ὅτι περισσὸς ὁ δέ, nämlich in τὸν δέ.
Pape, Griechisch-deutsches Handwörterbuch (3. Aufl., 1914)

Pape

stets lang, = ἐάν. in Prosa, obwohl nicht so häufig als ἐάν. in guter Prosa außer Plat. selten, für ἤν. Bei Tragg. nur in der Verbdg οὐδ' ἄν.
Pape, Griechisch-deutsches Handwörterbuch (3. Aufl., 1914)

TBESG

ἄν,
conditional particle,
which cannot usually be separately translated in English, its force depending on the constructions which contain it (see further, LS, see word; WM, §xlii; M, Pr., 165 ff.; MM, VGT, see word).
__1. In apodosis,
__(i) with indic, impf. or aor., expressing what would be or would have been if (εἰ with impf., aor. or plpf.) some condition were or had been fulfilled: Luk.7:39 17:6, Jhn.5:46, Gal.1:10, Mat.12:7 24:43, 1Co.2:8, Act.18:14, 1Jn.2:19, al. The protasis is sometimes understood (as also in cl.): Mat.25:27, Luk.19:23. In hypothetical sentences, expressing unreality, ἄν (as often in late writers, more rarely in cl.) is omitted: Jhn.8:39 15:24 19:11, Rom.7:7, Gal.4:15;
__(ii) with opt., inf., ptcp. (cl.; see LS, see word; M, Int., §275; M, Pr., 167:4).
__2. In combination with conditional, relative, temporal, and final words;
__(i) as in cl., with subj.,
__(a) in protasis with εἰ, in Attic contr. ἐάν, which see;
__(b) in conditional, relative, and temporal clauses (coalescing with ὅτε, ἐπεί, etc.; see: ὅταν, ἐπάν, etc.), ever, soever;
__(α) with pres., ἡνίκα, 2Co.3:15; ὃς ἄν, Rom.9:15 (LXX) 16:2, al.; ὅσοι ἄν, Luk.9:5; ὡς ἄν, Rom.15:24 (M, Pr., 167);
__(β) with aor., ὃς ἄν, Mat.5:21, 22, 31; ἕως ἄν, until, Mat.2:13, Mrk.6:10, al.; ὡς ἄν, as soon as (M, Pr., 167), 1Co.11:34, Php.2:23. On the freq. use of ἐάν for ἄν with the foregoing words, see: ἐάν;
__(ii) in late Gk., when some actual fact is spoken of, with indic.: ὅταν (which see); ὅπου ἄν, Mrk.6:56 (M, Pr., 168); καθότι ἄν, Act.2:45 4:35; ὡς ἄν, 1Co.12:2.
__3. in iterative construction, with impf. and aor. indic. (M, Pr., 167): Act.2:45 4:35, 1Co.12:2.
__4. with optative, giving a potential sense to a question or wish: Act.8:31 26:29.
__5. Elliptical constructions: εἰ μή τι ἄν (M, Pr., 169), 1Co.7:5; ὡς ἄν, with inf., as it were (op. cit. 167), 2Co.10:9.
(AS)
Translators Brief lexicon of Extended Strongs for Greek based on Abbot-Smith, A Manual Greek Lexicon of the New Testament (1922) (=AS), with corrections and adapted by Tyndale Scholars
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