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εἴδω

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Bailly

'*εἴδω (f. εἴσομαι ; ao.2 εἶδον, d’où impér. ἴδε ou ἰδέ, sbj. ἴδω, opt. ἴδοιμι, inf. ἰδεῖν, part. ἰδών ; pf.2 οἶδα, au sens d’un prés. ; pl.q.pf. ᾔδειν, att. ᾔδη, au sens d’un impf.) :
      1 voir : ὀφθαλμοῖσιν ou ἐν ὀφθαλμοῖσιν ἰδεῖν, IL. 1, 587, etc. ; ἐν ὄμμασιν ἰδεῖν, EUR. Or. 1020, etc. voir de ses yeux ; οἰκτρὸς ἰδεῖν, ESCHL. Pr. 238 ; λαμπρὸς ἰδεῖν, PLAT. Rsp. 620 a, etc. lamentable à voir, brillant à voir ;
      2 observer, examiner : ἔς τινα, IL. 2, 271 ; εἴς τι, IL. 3, 364 ; πρός τινα, OD. 12, 244 ; ἐπί τι, IL. 23, 143, regarder qqn ou qqe ch. (le ciel, la mer, etc.) ; εἰς ὦπα ἰδέσθαι, IL. 9, 373 ; κατ' ἐνῶπα ἰδεῖν, IL. 15, 320 ; ἄντα ἰδεῖν, IL. 13, 184 ; ou ἔσαντα, IL. 17, 334 ; ou ἄντην, OD. 5, 78, regarder en face ;
      3 voir, avoir une entrevue : τινα, XÉN. An. 2, 4, 5, avec qqn ;
      4 fig. se représenter, se figurer : ἐνὶ φρεσίν, IL. 21, 61 ; OD. 7, 327, dans l’esprit ; ἰδεῖν τῇ διανοίᾳ, PLAT. Rsp. 510 e, se représenter par la pensée ;

Moy. εἴδομαι (ao.2 εἰδόμην, d’où impér. ἰδοῦ, sbj. ἴδωμαι, opt. ἰδοίμην, inf. ἰδέσθαι, part. ἰδόμενος) :
   I se faire voir, d’où :
      1 se montrer, paraître : εἴδεται ἦμαρ, IL. 13, 98, le jour paraît ;
      2 paraître, sembler, avec l’inf. IL. 1, 228 ; OD. 9, 11, etc. ; ou sans inf. τόγε κέρδιον εἴσατο θυμῷ, OD. 19, 283, etc. cela lui parut dans son cœur plus avantageux ;
      3 avoir l’air, faire semblant, feindre de : ἴμεν ἐς Λῆμνον, OD. 8, 283, d’aller à Lemnos ;
   II se rendre semblable, d’où avec double rég. εἴδεσθαι φθογγήν τινι, IL. 2, 791 ; ὄψιν ἀνέρι, PD. N. 10, 15, se donner une voix semblable à celle de qqn, un air semblable à celui de qqn ; prendre la voix, les traits de qqn ; cf. IL. 20, 81 ; OD. 1, 105 ; PD. P. 4, 51 ; HDT. 6, 69 ; 7, 56, etc.
Pf. οἶδα (οἶσθα, οἶδε, ἴσμεν, ἴστε, ἴσασι, ἴστον, ἴστον, impér. ἴσθι, sbj. εἰδῶ, opt. εἰδείην, inf. εἰδέναι, part. εἰδώς) savoir, càd. :
      1 être informé de, instruit de, etc. : τι, IL. 17, 219, etc. ; OD. 18, 227, etc. ; SOPH. O.C. 24 ; PLAT. Ap. 21 d, etc. savoir, connaître qqe ch. ; περί τινος, OD. 17, 563, être bien renseigné sur qqn ; souv. renforcé par εὖ ou σάφα, OD. 15, 211, etc. bien savoir, savoir de science sûre ; εἰδέναι ὥς ou ὅτι, précédé d’un acc. : ἐάν τινα εἰδῶσιν ὅτι ἄδικός ἐστι, PLAT. Prot. 323 b, s’ils savent que qqn est injuste ou déshonnête ; ᾔδει βασιλέα ὅτι μέσον ἔχοι τοῦ στρατεύματος, XÉN. An. 1, 8, 21, il savait que le roi occupait le centre de l’armée ; avec un part. à l’acc. τὸν Μῆδον ἴσμεν ἐκ περάτων γῆς ἐλθόντα, THC. 1, 69, nous savons que le Mède est venu du bout du monde ; avec le part. précédé de ὡς : ὡς μηδὲν εἰδότ' ἴσθι μ' ὧν ἀνιστορεῖς, SOPH. Ph. 253, sache que je ne sais rien de ce que tu racontes ; avec un part. au nom. par attract. du sujet : ἴσθι μοι δώσων, ESCHL. Ag. 1670, sache que tu me donneras ; οἶδα κεκτημένος, EUR. Hec. 401, je sais que j’ai gagné, que j’ai, etc. ; rar. avec une prop. inf. ἴσθι μὴ ψευδῶς μ' ἐρεῖν, EUR. I.A. 1005, sache que je ne mentirai pas (que je ne te tromperai pas) ; dans des loc. nég. οὐκ οἶδ' ὅπως, ὅπῃ, etc. PLAT. Rsp. 400 b, etc. je ne sais comment, par quel moyen ; οὐκ οἶδ' εἰ, ATT. je ne sais si ; cf. la loc. οὐκ οἶδ' εἰ au mil. d’une phrase (v. εἰ, B, I) ; οὐκ οἶδ' ἢ… ἤ, IL. 10, 342, je ne sais si… ou si ; abs. au part. μετ' εἰδόσιν ἀγορεύειν, IL. 10, 250 ; ou ἐν εἰδόσιν, THC. 2, 36 ; 4, 59, parler au milieu de gens qui savent ; εἰδότι τοι ἐρέω, PD. P. 4, 142, je te le dirai à toi qui sais ; souv. dans des formules d’attestation : ἴστω νῦν Ζεύς, IL. 10, 329 ; béot. ἴττω Δεύς, ἴττω Ἡρακλῆς, AR. Ach. 860, 911, etc. en ce moment que Zeus, qu’Hèraklès sache, càd. en ce moment j’atteste Zeus, Hèraklès ; souv. entre parenth. οἶδ' ἐγώ, EUR. Med. 948 ; οἶδα, ESCHL. Pers. 838 ; SOPH. Aj. 560 ; σάφ' οἶδα, ESCHL. Pr. 504 ; EUR. Med. 94 ; εὖ οἶδα, EUR. Med. 963, je le sais, je le sais très bien ; de même, οἶδ' ὅτι, SOPH. Ant. 276 ; εὖ οἶδ' ὅτι, DÉM. 110, 5, je le sais, litt. je sais, je sais bien que (cela est) ; σάφ' ἴσθ' ὅτι, AR. Pl. 889, sache-le bien ; de même encore dans les interr. οἶσθ' ὡς, οἶσθ' ὅ avec un impér. οἶσθ' ὡς ποίησον ; SOPH. O.R. 543, sais-tu ce que tu as à faire (litt. fais sais-tu quoi ?) ; οἶσθ' οὖν ὃ δρᾶσον ; EUR. I.A. 725, Hec. 225, sais-tu donc ce que tu as à faire ? ;
      2 savoir, être habile à ou dans, avec le gén. : εἰδ. τεράων, IL. 12, 229 ; 15, 412, être habile à interpréter les prodiges ; particul. au partic. τόξων εὖ εἰδώς, IL. 2, 718 ; οἰωνῶν σάφα εἰδώς, OD. 1, 202, habile à manier l’arc, à interpréter le vol des oiseaux ; μάχης εὖ εἰδότε πάσης, IL. 2, 823, ayant tous deux l’expérience de toute sorte de combats ; avec un inf. IL. 7, 238 ; SOPH. Ph. 1010 ; AR. Vesp. 376, savoir, être habile à, etc. ;
      3 être en état de, pouvoir, avec l’inf. EUR. Med. 664, Hipp. 729 ; DÉM. 51, 28 ;
      4 avoir tels ou tels sentiments, avec un acc. pl. neutre : πεπνυμένα, κεχαρισμένα εἰδ., etc. HOM. être prudent, reconnaissant, etc. ; φίλα εἰδέναι τινί, OD. 3, 277, avoir des sentiments d’amitié pour qqn : χάριν εἰδέναι τινί, IL. 14, 235 ; HDT. 3, 21 ; XÉN. Cyr. 3, 1, 29 ; 6, 2, 2 ; PLAT. Menex. 241 e, savoir gré, ou être reconnaissant à qqn.

Act. Prés. inus., sauf p.-ê. dor. εἴδομες, THCR. Idyl. 2, 25. — Fut. ion. et att. réc. εἰδήσω, OD. 7, 327, HH. 2, 306 ; 3, 466 ; HDT. 7, 234 ; HPC. 7, 476 ; 8, 430 Littré ; ARSTT. Top. 1, 18, 2, etc. ; inf. épq. εἰδησέμεν, OD. 6, 257 ; mais εἰδήσειν, IL. 1, 546 ; f. dor. ἰδησῶ [ῐ] THCR. Idyl. 3, 37. — Ao.1 réc. εἶδα, ORPH. Arg. 119, ou εἴδησα, HPC. 2, 436 ; 9, 230 Littré ; ARSTT. Probl. 19, 42, etc. ; TH. Char. 1. — Ao.2 ind. épq. ἴδον, IL. 1, 262 ; OD. 12, 244 ; HÉS. Th. 555 ; PD. P. 5, 84, etc. ; sbj. épq. ἴδωμι, IL. 18, 63 ; inf. épq. et ion. ἰδέειν, IL. 23, 463 ; HDT. 1, 32 ; éol. ἴδην, SAPPH. 101. Ao. itér. 3 sg. ἴδεσκε, IL. 3, 217. — Pf. 1 réc. εἴδηκα, ARSTT. Top. 1, 24, 484 Sylb. — Pf. 2 au sens d’un prés. οἶδα (v. ci-dessus) : Ind. 2 sg. poét. οἶδας, OD. 1, 337 ; HH. Merc. 456, 467 ; THGN. 491, 957 ; HDT. 3, 72 ; EUR. Alc. 780, etc. ; poét. οἶσθας, CRAT. ALEX. PHILÉM. MÉN. (Com. fr. 2, 80 ; 3, 389 ; 4, 14 et 174) ; 1 pl. οἴδαμεν, HDT. 2, 17 ; 4, 46 ; 7, 214, etc. ; HPC. 1, 622 Littré ; XÉN. An. 2, 4, 6 (var. ἴσμεν) ; PLAT. 2 Alc. 141, etc. ; épq. et ion. ἴδμεν, IL. 2, 486 ; OD. 17, 78 ; HÉS. Th. 28 ; HDT. 1, 6, 142, etc. ; 2 pl. οἴδατε [ᾰ] AR. Ach. 294 ; ANTH. 12, 81, etc. ; 3 pl. οἴδασι [ᾱ] HDT. 2, 43 ; XÉN. Œc. 20, 14 ; etc. Au lieu de οἴδαμεν, etc. les Att. emploient d’ord. les formes du prés. de ἴσημι : ἴσμεν, ἴστε, ἴσασι, ἴστον, ἴστον (v. ἴσημι). — Impér. 3 sg. béot. ἴττω, AR. Ach. 860 ; PLAT. Phæd. 62 a ; postér. ἰδέτω, PHALAR. Ep. 5, p. 32 Valckenaer. — Sbj. épq. εἰδέω, OD. 16, 236, ou ἰδέω, IL. 14, 235 ; 1 pl. εἴδομεν (p. -ωμεν) IL. 1, 363 ; OD. 3, 18 ; 2 pl. εἴδετε, IL. 8, 18 ; OD. 9, 17. — Inf. épq. ἴδμεναι, IL. 13, 273 ; THGN. 221 ; ou ἴδμεν, IL. 11, 719 ; poét. ἰδέμεν, PD. N. 7, 25. — Part. fém. ἰδυῖα (touj. avec πραπίδεσσι) IL. 1, 608, etc. — Pl.q.pf. épq. et ion. ᾔδεα, IL. 14, 71 ; THGN. 853 ; HDT. 2, 150 ; 2 sg. ᾔδησθα, OD. 19, 93 ; SOPH. Ant. 447 ; EUP. 2-1, 570 Meineke ; PLAT. Men. 80, etc. et ᾔδεισθα, EUR. El. 926, Cycl. 108 ; ou ἠείδης, IL. 22, 280 ; 3 sg. ᾔδειν dev. une voy. EUR. Ion 1187 ; AR. Pax 1182, Vesp. 558 (ttf. ᾔδει οὐδείς, THC. 6, 27) ou ᾔδην, AR. Vesp. 635 ; rar. dev. une cons. AR. Ach. 35 ; ou ᾔδεεν, IL. 18, 404 ; ou ἠείδη, OD. 9, 206 (sel. d’autres ἠείδει, 23, 29 ; au plur. les poètes emploient ε au lieu de ει : ᾔδεμεν (p. ᾔδειμεν) SOPH. O.R. 1232, ou ᾖσμεν, ESCHL. Ag. 1099 ; EUR. Hec. 1112, Her. 658 ; AR. fr. 198 ; ANT. fr. 7, 3 ; ESCHN. 3, 175 ; ᾔδετε, EUR. Bacch. 1345, ou ᾖστε, SOPH. fr. 317 ; 3 pl. ᾔδεσαν, HDT. 8, 78 ; XÉN. An. 4, 3, 10 ; 6, 5, 31 ; etc. ou ᾖσαν, ESCHL. Pr. 451 ; EUR. Cycl. 231, Rhes. 855 ; épq. ἴσαν, IL. 18, 405 ; OD. 13, 170 ; postér. ᾔδεισαν, STR. 15, 3, 23 ; SPT. Gen. 42, 23 ; Ex. 16, 15 ; NT. Marc. 1, 34 ; Joh. 2, 9, etc. ; duel ᾔστην, AR. Av. 19. — Moy. prés. poét. ἐείδομαι, PD. N. 10, 15 ; A.RH. 4, 221 ; THCR. Idyl. 25, 58. — Fut., 2 sg. εἴσει, SOPH. O.C. 1149 ; AR. Vesp. 774 ; XÉN. Cyr. 7, 4, 12 ; épq. εἴσεαι, IL. 21, 292 ; OD. 2, 40. — Ao., 2 sg. épq. ἐείσαο, IL. 9, 645 ; part. épq. ἐεισάμενος, IL. 17, 326 ; 20, 82 ; OD. 6, 24 ; 11, 241. — Ao. itér. 3 sg. εἰσάσκετο, ou ἰσάσκετο, IL. 24, 607. — Ao.2 dor. εἰδόμαν [ᾱ] SOPH. O.R. 1217 ; EUR. I.A. 254, 295 ; épq. et lyr. ἰδόμην, IL. 24, 484 ; HÉS. Th. 451 ; dor. ἰδόμαν [ᾱ] EUR. I.T. 150 ; impér. au sens exclam. ἰδοῦ, SOPH. Ph. 776 ; sbj. 2 sg. épq. ἴδηαι, IL. 8, 105 ; opt. 3 pl. ion. et épq. ἰδοίατο, OD. 1, 162 ; HDT. 9, 51.

Étym. p. (ϝ)ειδ-, de la R. indo-europ. *ueid-, voir, savoir, cf. ἵστωρ, sscr. véda, lat. vīdī, all. wissen.

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Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »

Pape

*εἴδω, od. eigtl. *Ϝείδω, video, wissen ; von diesem im praes. act. ungebräuchl. Stamme kommen vor :
1) in der Bedeutung sehen :
   a) aor.2 εἶδον, ἰδεῖν, u. med. εἰδόμην, ἰδέσθαι, der den aor. von ὁράω bildet, welches Wort über den Gebrauch zu vergleichen.
   b) das med. εἴδομαι, auch ἐείδομαι, aor. εἰσάμην, vgl. Lehrs Aristarch. ed. 2 p. 148, Hom. auch ἐεισάμην ; τῷ μιν ἐεισάμενος Il. 2.22 ; pass. Bdtg, gesehen werden, erscheinen, εἴδεται ἦμαρ, ἄστρα, der Tag, die Sterne werden sichtbar, erscheinen ; Il. 8.556, 13.98, 24.319, Od. 5.283 ; sp.D., wie Theocr. 13.60. Den Anschein haben, wie δοκέω, τὸ δέ τοι κὴρ εἴδεται εἶναι, das scheint, dünkt dir der Tod zu sein, Il. 1.228 ; τοῦτό τί μοι κάλλιστον ἐνὶ φρεσὶν εἴδεται εἶναι Od. 9.11 ; αὐτῷ τό γε κέρδιον εἴσατο θυμῷ Od. 19.283 ; οὐ μέν μοι κακὸς εἴδεται Il. 14.475 ; ὅ τι οἱ εἴσαιτο γελοίιον Ἀργείοισιν ἔμμεναι 2.215 ; πάντα τί μοι κατὰ θυμὸν ἐείσω μυθήσασθαι 9.645 ; sp.D., wie Theocr. 95.58 ὥς που καὶ βασιλεῦσιν ἐείδεται – σαώτερος ἔμμεναι οἶκος ; εἴσατ' ἴμεν ἐς Λῆμνον Od. 8.983, er hatte den Anschein, er stellte sich als ob er nach Lemnos ginge ; – ähnlich sein, gleichen, bes. im partic. praes. u. aor.; ἐείσατο φθογγὴν Πολίτῃ, an Stimme glich er dem Polites, Il. 2.791, 20.81 ; in der Od. μέντορι εἰδομένη ἠμὲν δέμας ἠδὲ καὶ αὐδήν, eigtl. sich das Ansehen gebend, gleichend dem Mentor an Wuchs u. Sprache ; ἐειδόμενος ὄψιν, θεὸς ἀνέρι Pind. N. 10.15 ; P. 4.21 ; δαίμονα – εἰδομέναν τοκεῦσιν Aesch. Ag. 748 ; sp.D.; auch Her. φάσμα εἰδόμενον Ἀρίστωνι 6.69 ; vgl. 7.56.
2) in der Bedeutung wissen das perf. οἶδα mit Präsensbedeutung ; 2. Pers. gew., nach Möris attisch, οἶσθα, Hom. u. ion. auch οἶδας, Od. 1.337 u. Anacr. 13 ; οἶσθας aus Cratin. B.A. 1295, vgl. Pierson zu Möris p. 283 ; plur. ἴσμεν, Hom. ἴδμεν, auch οἴδαμεν, Antipho II α 3 ; vgl. über alle diese Formen die Gramm.; conj. εἰδῶ, auch ἰδέω, Il. 14.235 ; opt. εἰδείην ; imper. ἴσθι, ἴστω ; inf. εἰδέναι, Hom. ἴδμεναι u. ἴδμεν ; partic. εἰδώς, fem. ἰδυῖα, wie Bekker überall schreibt, Wolf nur in der Verbindung ἰδυίῃσι πραπίδεσσι ; plusqpf. als imperf. ᾔδειν, ion. ᾔδεα, att. ᾔδη, wozu ἠείδης Il. 22.280 u. ᾔδησθ' Od. 19.93, ἠείδη 9.206, ἴσαν Il. 18.405, Od. 4.772 ; – fut. gew. εἴσομαι, vgl. Lehrs Aristarch. ed. 2 p. 148, ep. auch εἰδήσω, Il. 1.546 ; εἰδησέμεν Od. 6.257 ; ὅπως εἰδήσομεν Arist. Magn. mor. 1.1. – Das perf. der Bdtg nach u. der aor. werden von γιγνώσκω genommen, doch steht der aor. εἰδῆσαι Arist. Magn. mor. 1.1, mit Präsensbdtg. – Eigentlich = ich habe gesehen, wahrgenommen, = ich weiß, verstehe, kenne ; τὸ γὰρ εἰδέναι τοῦτ' ἐστί, λαβόντα του ἐπιστήμην ἔχειν καὶ μὴ ἀπολωλεκέναι Plat. Phaed. 75d ; Hom. u. Folgde. Bes. vom mittelbaren Wissen, Δελφῶν οἶδα ἀκούσας, ich weiß es aus der Erzählung der D., Her. 1.20 ; Dem. 4.24 ; ὧν ἀκοῇ ἴσμεν Thuc. 1.4 ; καὶ ὁρῶν καὶ ἀκούων οἶδα Xen. Cyr. 4.1.14, vgl. σύνοιδα. Hom. εὖ γὰρ ἐγὼ τόδε οἶδα κατὰ φρένα καὶ κατὰ θυμόν, Il. 4.163, u. öfter so verstärkt durch εὖ u. σάφα ; das partic. auch absolut, wissend, kundig, λέγω πρὸς εἰδότα Aesch. Suppl. 723 ; Ag. 1375 ; εἰδότας μὲν τοὺς θεοὺς καλούμεθα Ch. 199 ; μαθεῖν παρὰ τοῦ εἰδότος Plat. Rep. I.337d ; sonst gew. mit dem acc., πλείονα οἶδα Il. 19.219 ; Hom. vbdt auch νοήματα, μήδεα οἶδε, er versteht sich auf kluge Anschläge, Od. 2.121, Il. 18.363 ; πολεμήϊα ἔργα 7.236 ; οὔτινα οἶδε θέμιστα 5.761, wie ἀθεμίστια ᾔδη, er verstand sich auf Ungerechtigkeit u. Frevel, war ein ruchloser Mensch, Od. 9.189 ; περὶ γὰρ φρεσὶν αἴσιμα, ἄρτια ᾔδη, 14.433, 19.248 ; ὅμως δέ τοι ἤπια οἶδεν, er ist dir freundlich gesinnt, 13.405 ; χάριν εἰδέναι τινί, Einem Dank wissen, Il. 14.235 u. oft Folgde ; φίλα εἰδότες ἀλλήλοισιν, freundschaftliche Gesinnungen gegen einander hegend, Od. 3.277. Hom. vbdt damit auch den gen., ὃς σάφα θυμῷ εἰδείη τεράων II. 12.229 ; 15.412 ; bes. im part., τόξων εὖ εἰδώς, der sich wohl auf den Bogen versteht, wohl kundig des Bogens, 2.718 ; so θεοπροπίων 6.438, αἰχμῆς, θοίριδος ἀλκῆς 15.525, 527 u. ä.; Sp. auch περί τινος, Plat. Alc.I, 106d, Men. 85c. C. inf., οἶδ' ἐπὶ δεξιά, οἶδ' ἐπ' ἀριστερὰ νωμῆσαι βῶν, er versteht es, Il. 7.238 ; τοι γὰρ τὸ λοιπὸν εἰσόμεσθα μὲν θεοῖς εἴκειν Soph. Aj. 651 ; ὃς οὐδὲν ᾔδει πλὴν τὸ προσταχθὲν ποιεῖν Phil. 998 ; συστενάζειν οἶδα γενναίως φίλοις Ion 935 ; ἵν' εἰδῇ μὴ πατεῖν τὰ τῶν θεῶν ψηφίσματα, damit er lerne, Ar. Vesp. 376. Bei sp.D. = im Stande sein, können. Antip.Th. 26 (aber VII.231 steht τελέθεις für τελέθειν). – Der Objektsatz wird entweder mit ὅτι, ὡς od. einer Fragepartikel ausgedrückt od. steht im partic., τοὺς φιλτάτους γὰρ οἶδα νῷν ὄντας πικρούς, ich weiß, daß sie sind, Aesch. Ch. 232 ; ἴσθι τἀληθῆ κλύων, wisse, daß du die Wahrheit hörtest, Ag. 666 ; ἴσθι μοι δώσων ἄποινα 1655. So die andern Tragg., Ar. u. in Prosa ; οὐ γὰρ ᾔδεσαν αὐτὸν τεθνηκότα Xen. An. 1.10.16 ; ἴσθι μέντοι ἀνόητος ὤν 2.1.13 ; εἰδότες οὐκ ἂν ὁμοίως δυνηθέντες, daß sie nicht auf gleiche Weise im Stande sein würden, Thuc. 6.64. Selten der inf., εὖ γὰρ τόδ' ἴσθι, μηδάμ' ἡμέρᾳ μιᾷ πλῆθος τοσουτάριθμον θανεῖν Aesch. Pers. 423 ; ἴσθι, μὴ ψευδῶς μ' ἐρεῖν Eur. I.A. 1005. – Oft wird das subj. des abhängigen Satzes als obj. zu οἶδα gesetzt, τὴν παρθένον οὐκ οἶδα, οὗ γῆς εἰσέδυ, ich weiß nicht, wohin die Jungfrau ging, Eur. I.A. 1583 ; οἶδα κἀμαυτήν, ὅτι Soph. El. 324 ; ἐάν τινα καὶ εἰδῶσιν, ὅτι ἄδικός ἐστι Plat. Prot. 323b ; οἶδα τὴν ἀλήθειαν, ὅπη ἔχει Rep. IX.581b ; καὶ γὰρ ᾔδει αὐτόν, ὅτι μέσον ἔχοι τοῦ στρατεύματος Xen. An. 1.8.21. – Aus dem häufigen parenthetischen Gebrauch von οἶδα, σάφ' οἶδα, ἴσθι, sei versichert, u. ä., bei Tragg. u. in att. Prosa, dem sich οἶδα ὅτι als nachdrückliche Behauptung anschließt, vgl. Heindorf zu Plat. Gorg. 486b, ist οἶδ' ὅτι ohne Verbum zu erkl., πάρειμιδ' ἄκων οὐχ ἑκοῦσιν οἶδ' ὅτι Soph. Ant. 276, das weiß ich wohl, eigtl. οἶδ' ὅτι πάρειμι ; vgl. Eur. Phoen. 1659 ; οὔτ' ἂν ὑμεῖς, εὖ οἶδ' ὅτι, ἐπαύσασθε Dem. 6.29 ; vgl. Ar. Plut. 183 ; woraus sich auch πάντων εὖ οἶδ' ὅτι φησάντων Dem. 9.1 erklärt ; vgl. ὧν εὖ οἶδ' ὅτι κακῶν ὄντων Plat. Apol. 37b. – Beim imperat. haben es bes. die att. Dichter ; οἶσθ' ὡς ποίησον, eigtl. ποίησον οἶσθ' ὡς, mach' es weißt du wie, weißt du was du tun mußt, Soph. O.R. 543 ; οἶσθ' οὖν ὃ δρᾶσον Eur. Heracl. 452 ; οἶσθα νῦν ἅ μοι γενέσθω I.T. 1211. – Häufig ist ἴστω Ζεύς in Beteuerungen, das wisse Zeus, Zeus sei Zeuge, Hom. u. A.; dor. ἴττω, Ar. Ach. 860.
Pape, Griechisch-deutsches Handwörterbuch (3. Aufl., 1914)

TBESG

οἶδα, (from same root as εἶδον, which see),
[in LXX chiefly for ידע ;] pf. with pres. meaning (plpf. as impf.; on irregular tense-forms, see App.),
to have seen or perceived, hence, to know, have knowledge of: with accusative of thing(s), Mat.25:13, Mrk.10:19, Jhn.10:4, Rom.7:7, al.; with accusative of person(s), Mat.26:72, Jhn.1:31, Act.3:16, al.; τ. θεόν, 1Th.4:5, Tit.1:16, al.; with accusative and inf., Luk.4:41, al.; before ὅτι, Mat.9:6, Luk.20:21, Jhn.3:2, Rom.2:2 11:2, al.; before quaest. indir., Mat.26:70, Jhn.9:21, Eph.1:18, al.; with inf., to know how (cl.), Mat.7:11, Luk.11:13, Php.4:12, 1Th.4:4, al.; in unique sense of respect, appreciate: 1Th.5:12 (but see also ICC on 1Th.4:4).
SYN.: see: γινώσκω. (AS)
Translators Brief lexicon of Extended Strongs for Greek based on Abbot-Smith, A Manual Greek Lexicon of the New Testament (1922) (=AS), with corrections and adapted by Tyndale Scholars
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