Περσε·φόνη, ης (ἡ) Perséphonè (
lat. Proserpina)
fille de Zeus et de Dèmèter, femme d’Hadès. Sel. les mythographes modernes, l’enlèvement de Perséphonè par Hadès serait une légende imaginée pour expliquer la disparition en automne de la végétation que le printemps a fait éclore : c’est la fille de la Terre, Dèmèter, qui a produit cette végétation personnifiée par sa propre fille Korè ; avec la saison des frimas, les végétaux et les fleurs se flétrissent, disparaissent et retournent à la terre d’où ils sont sortis ; ainsi Korè est entraînée par Hadès, le dieu du monde souterrain, et devenue son épouse elle prend le nom de Perséphonè, IL.
14, 326 ; OD.
11, 217 ; HH.
Cer. 56 ; HÉS.
Th. 913 ; SOPH.
El. 1108 ; EUR.
Hec. 136, etc.
➳ Dans les inscr. att. Περσεφόνη (4e siècle av. J.C.) ; Φερσεφόνη (4e siècle av. J.C.) ; dans les décrets au lieu de ces noms, Κόρη, v. Meisterh. p. 76, § 35, 3, et p. 79, § 38, 1, 3.
Étym. indo-europ. *perso-gwhn-t-ih₂, battage, égrenage ; le premier terme de la compos. de *perso-, cf. sscr. parṣá- « gerbe de blé » ; le deuxième terme de *gwhen-, frapper, cf. θείνω, « batteuse de blé » ; cf. Περσέφασσα.
Bailly 2020 Hugo Chávez Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs / Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification — « CC BY-NC-ND 4.0 »